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Channel: La Mesnie Herlequin
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Si si si la Famine

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(Vidéo : Regardez cette vidéo sur la page des articles)


Famine still mails your parcels

Satanjugend

Excellente chro’ dans Metaluna

Mail trucks stranded due to heavy snow

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BZgPraJCAAEN1Ww

Mail trucks stranded due to heavy snow, expect some delay in the delivery of your parcels.

J’ai retrouvé mes bulletins scolaires (…ou comment est né Peste Noire)

Fafa Noël, le retour (I-Phone Art)

Interview de PN sur un site de boule


Last interview in english

Interview KPN-V

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Entrevue KPN-V

Le difforme et l’horrible d’une part, le bouffon d’autre part

 

 

Par L’Atrabilaire (Chevalier L.M.H since 2003)

 

L’Atrabilaire : Avant cette entrevue, un petit rappel historique :

Mai 2011, branle-bas de combat, la basse-cour est en émoi, ça branle pas, le nouveau PN est là. Comment qui s’appelle ? L’Or pur à l’état Dur je crois. Le petit monde des fora est en effervescence. Où l’écouter ? Oùùùùùù ?? Viiite… Qui va faire la première chronique… Qui ??… le plus viiiite possible… sur son webzine… le plus viiiiiiite possible… viiite youtube !? Les iPods chauffent, c’est « un énorme WTF ». Ah, tiens, les paroles tombent sur Metalloume ! Raaaah… Mais que nous-a fait Famine ? « Vroum, prout »… Très vite, des réactions fusent comme des pets incontrôlés sur la Toile cirée, « vroum, prout » les « érudits ès fora » avec leurs petites lunettes et leurs mèches folles rient des plaisanteries de Famine, « vroum, prout » ils méprisent ce nouvel album avant de l’écouter. On regarde Famine comme le premier des bouffons ; on est fâché qu’un homme qui avait tant de talent en ait fait un si misérable usage, si seulement il était comme Neige, lui il sait se tenir au moins, Neige… L’Ordure est l’œuvre d’un musicien ivre qui n’a enregistré que dans le temps de son ivresse, c’est ce qu’on pense… L’auteur et l’œuvre sont inséparables, on dit aussi : l’œuvre mérite la trique, donc la trique doit s’abattre sur la croupe de Famine ! Ah Famine, l’enfant terrible du BM français ! Ah Famine, le sacripant qu’on se plaît à détester ! L’Ordure on n’en voit qu’une, c’est lui :

Famine / Photo : Valnoir

A l’écoute de l’album, tout un panel de personnes frémissent d’horreur, des « puristes » européens du style, attachés à la Tradition et allergiques au changement, jusqu’aux Fantanos ricains (1), attachés au changement mais allergiques à la Tradition. D’uns vomissent la musique, les autres les paroles, beaucoup les deux. Les ligues de vertu métalliques essayent de comprendre cette hérésie… ils s’en prennent aux débauches privées (2) de Famine que l’on classe désormais dans le camp des « cas sociaux » ; bah… il a de quoi tenir, c’est ce qu’on devait dire aussi du premier poète européen en langue vernaculaire, Guillaume IX d’Aquitaine, jadis excommunié (« mis hors de la communauté ») par le pape pour sa vie de queutard invétéré alors même qu’il avait servi la Chrétienté dans les croisades (3) et la Culture mondiale par ses poèmes. Comme Famine sert la France par son BM ? (4) Il n’y a que quelques énergumènes d’un goût bizarre qui se piquent d’entendre et d’estimer toute l’œuvre à sa juste valeur. D’aucuns se rappellent aussi que le génie individuel a de tout temps été totalement indissociable de l’idée d’anormalité, que le talent pur ne se manifeste que dans les excès, la fièvre et l’excentricité. On ne se rappelle pas d’un génie qui avait adopté le train-train du métro-boulot-dodo, une vie de famille rangée et qui tournait aux infusions verveine menthe. M’enfin bon… 

Je disais donc qu’à part quelques fêlés, en général, ça passe mal… On juge L’Ordure comme un skeud bordélique, incohérent, un OVNI sans queue ni tête, qui passe du coq à l’âne ou l’inverse… Serait-ce un Mr. Bungle franchouillard ? Stupeflip version natio ? Didier Super qui aurait fait une chimio ? Pour quelques beats eurodance et des structures complexes, on a aussi entendu parler de musique d’« avant-garde » (?!), ce terme militaire qui en dit long sur les esprits domestiqués et étriqués de ceux qui l’ont employé.

En vérité, PN c’est toujours un Black/folk/oï/rock assemblé avec une aisance qui s’apparente pour beaucoup à une arrogance, une sauce Pesto assaisonnée de ce que Baudelaire appelle le « sel gaulois » (5). PN c’est toujours ce metal de Blanc au fonds de négritude (pas de reggae comme annoncé chez DC en 2009, mais du zouk, du ska, du rap, du blues), eh quoi ! il y a 1000 ans les troubadours ne cachaient pas non plus leurs influs boucaquo-andalouses. A y regarder de plus près, t’as vu, avec L’Ordure Farid aura offert à la scène BM l’art harām (6) du XXIème siècle. Cet opus c’est la face moderne de PN, l’expression du « monde démocratique ACTUEL » (7) et donc le son du chaos, de la décomposition de la « France Orange Mécanique » (8).

Ardraos / Batterie, accordéon / Photo : Valnoir

L’Ordure c’est un album pantagruélique où toutes les forces de l’être sont déchaînées, où toutes les pulsions sont assouvies aussi pleinement que possible. La créativité y est débridée avec l’ajout d’instruments variés parce qu’on n’exprime pas le Kali Yuga indien (9), c’est-à-dire l’âge de fer, la décadence finale dans lequel nous sommes, en faisant un BM scolaire et bridé, n’en déplaise aux besogneux du riff.

Puis c’est pas une raison pour pleurer non plus. L’Ordure n’est pas totalement cynique. Dans « Casse, Pêches… » Famine entonne le cri du coq, symbole de la « France éternelle », seul animal qui peut chanter avec les pattes dans la merde ; il faut en effet avoir un certain détachement tout animal pour exprimer de la joie malgré l’état de déliquescence de la France. Surtout, le coq annonce l’Aube, le réveil des peuples. Dans la mythologie nordique, c’est Gullinkambi, le coq à crête d’or qui annoncera le Ragnarök voyant l’avènement d’un renouveau de l’univers… L’Ordure est un cri de révolte.

Ardraos et Famine à table / Photo : Valnoir

Venons-en donc aux questions :

1. Pourquoi cet album, qui semble fourre-tout ? Pourquoi maintenant alors qu’avec Ballade tu avais gagné ton bâton de maréchal ? Tu as perdu le Nord ou quoi ?

2. Comme en leur temps Rabelais (qui a passé sa vie à éviter le bûcher) ou Baudelaire (lui le cachot), tu as aussi provoqué l’indignation de la « police du bon goût » et de tous les esprits chagrins pour des paroles pas vraiment « poétiquement correctes » et franchement immorales à leurs yeux, notamment la barbare « Cochon carotte et les sœurs crotte », que certains pisse-froids n’ont pu écouter en entier, et le diptyque « Casse, Pêches/J’avais rêvé du Nord » aux punchlines à faire pleurer Nadine Mouque. Quelle est ta défense contre l’hostilité du troupeau ?

3. L’Ordure est doté d’un son puissant, ample, équilibré, beau…, en somme d’une vraie production aristocratique telle qu’on en entend peu dans l’Underground aujourd’hui. Certains regrettent le son d’antan, jugeant la nouvelle production trop… bonne pour être du Peste Noire. D’accord ou pas d’accord ?

L’Ordure avait pour seul mot d’ordre : aucune pudeur. J’ai suivi la devise païenne « Fais ce que tu voudras » (rabelaisienne « Fay ce que vouldras ») et effectivement, j’ai fait n’importe quoi. Avec un sens cela dit, je voulais doublement offrir :

1) à ces mamies de Black Metallouzes qui ne parlent que de blasphème, un vrai blasphème, mais pour ces gros cons cette fois ;

2) aux curés hygiénistes de la pseudo droite nationale, un Art vraiment national : scatologiquement gaulois.

On a du mal à trouver une mythologie et des contes exclusivement français, dont l’origine soit spécifiquement française, la grande majorité des contes hexagonaux se retrouvant aussi dans les autres pays d’Europe. Les chercheurs en ont cependant décelé trois, dont celui-ci :

Il y avait une fois une moitié de poulet en train de picorer sur un fumier. Elle trouva une bourse remplie de pièces d’or. Or au même moment passa le roi qui, n’ayant plus d’argent, dit à Moitié-Poulet :

- Veux-tu me prêter ta bourse ?

- Je veux bien, répondit Moitié-Poulet, mais à condition que tu me paieras des intérêts.

Le roi prit donc la bourse, mais Moitié-Poulet attendit longtemps sans jamais rien voir venir. Moitié-Poulet se dit un beau matin :

- Je vais moi-même réclamer ce qui m’est dû. Il se mit donc en route, et, chemin faisant, il rencontra son ami le loup.

- Où vas-tu, Moitié-Poulet ?

- Je vais chez le roi. Cent écus me doit.

- Veux-tu me prendre avec toi ?

- Volontiers, loup ; monte dans mon cul. Or, voilà que, plus loin, ils rencontrèrent le renard.

- Où vas-tu, Moitié-Poulet ?

- Je vais chez le roi. Cent écus me doit.

- Veux-tu me prendre avec toi ?

- Volontiers, renard ; monte dans mon cul à côté de l’ami loup. Mais, au moment d’arriver, ils furent arrêtés par la rivière.

- Où vas-tu, Moitié-Poulet ?

- Je vais chez le roi. Cent écus me doit.

- Veux-tu me prendre avec toi ?

- Je n’ai plus de place, rivière.

- Oh ! je me ferai toute petite, toute petite.

- Monte donc dans mon cul et case-toi comme tu pourras entre l’ami renard et l’ami loup. Ils arrivèrent ainsi au palais du roi.

- Toc ! toc ! à la porte.

- Qui est là ?

- C’est moi, Moitié-Poulet, qui viens réclamer mon argent et mes intérêts. Le roi le fit entrer ; mais, au lieu de le bien recevoir et de lui compter l’argent qu’il lui devait, et aussi les intérêts, il l’envoya au poulailler.

- Ah ! c’est comme ça que tu me traites ! dit Moitié-Poulet furieux. Renard ! Sors de mon cul ! Le renard sortit du cul de Moitié-Poulet et mangea toutes les poules du poulailler. Le roi envoya alors Moitié-Poulet à la bergerie.

- Ah ! c’est comme ça que tu me traites ! Loup ! Sors de mon cul ! Le loup sortit du cul de Moitié-Poulet et étrangla tous les moutons de la bergerie. Ce que voyant, le roi prit Moitié-Poulet et le jeta dans le four où il avait fait allumer un grand feu.

- Ah ! c’est comme ça que tu me traites ! Rivière ! Sors de mon cul ! Et la rivière, étant sortie du cul de Moitié-Poulet, engloutit en un rien de temps le palais du roi dont, aujourd’hui il ne reste plus la moindre pierre.

Paul Delarue détermine (déterminait puisqu’il est mort) l’origine française de ce conte uniquement en raison de son originalité, de son humour, et de son caractère scatologique – et en raison du fait qu’il était très populaire en France, 82 versions ayant été recensées. Pour les Isérois par ailleurs, c’est en soulageant son humaine nature que le géant Gargantua a créé l’aiguille de Quaix (ou « Etron de Gargantua »). Voici la France. Voici le bon vieux fonds français. Tout ça pour dire qu’humour, originalité, scatologie, sont ce qui distinguent L’Ordure des autres BM européens. « Cochon Carotte et les sœurs Crotte » a beau être de l’art dégénéré pour la plupart des nationalistes français, ce titre est plus français qu’eux-mêmes. Être nationaliste n’oblige pas d’avoir une raie sur le côté et un balai dans le fion. L’exubérance n’est pas réservée aux gauchiasses. J’estime être un vrai Germain, un pur Franc (franc = homme libre au Moyen-Age) et si je veux faire du zouk technoïde à caractère pornographique, je fais du zouk technoïde à caractère pornographique, de Blanc. Les néo-nazis nous emmerdent avec leur culte du rasage-de-près, leur droiture et leur propreté. J’aime à avoir de la terre dans ma maison, je suis polygame, je pète à table et je conduis mieux bourré que sobre. Ca m’empêchera pas d’être français. Significatif est le fait que les Italiens, qui ont une tradition droitière futuriste, avant-gardiste et révolutionnaire, et chez qui beaucoup d’anarchistes ont rallié le fascisme, aient mieux reçu L’Ordure que la vieille garde réac française de catho refoulés – même quand ils se prétendent païens, rassurez-vous, ils ne sont que chrétiens – refusant toute expérimentation, tout débordement, toute liberté, en somme tout Art véritable, pour préférer le pagan à flûtes ou le black épique viking fait pour les hommes qui aiment d’autres hommes.

Veurmin / Carnyx

Quant à l’incohérence qu’on a pu reprocher à cet album, elle existe si l’on entend rien aux paroles. La musique suit les paroles, mot pour note. Le mouvement de « J’avais rêvé du Nord » où s’enchainent rap urbain, envolées romantiques et hymnes épiques, par exemple, s’explique par le texte qui débute sur une guerre civile, un rêve de libération du Nord et enfin, une libération par les armes. L’Ordure a été attaqué pour ses textes alors que c’était un album essentiellement textuel. La ziq est presque secondaire sur celui-ci. Je préfère carrément les textes à la musique de L’Ordure.

Et sur le point de la surproduction pour du PN, cette surproduction avec de la chaleur et un cachet nature dont le Muvida/Green studio a eu le secret et dont l’ingé-son Thomas est juste un monstre de travail et de compétences (chose si rare dans ce milieu qu’il est bon de la souligner), disons que je voulais une ambiance urbaine contemporaine, quasi industrielle, juste pour cet album ; la prod du nouveau PN est beaucoup plus crasse. Avec L’Ordure nous sommes volontairement passés de la Tour de château à la tour de tess. Le recyclage indigeste de tous styles de musique contemporains (zouk, rap, techno, dance et indus) sauce Pesto Negroïde et la surcharge d’éléments hétéroclites se voulaient le reflet de la France actuelle : une décharge à ciel ouvert, un pot pourri babylonien. Logique qu’on n’y retrouve pas la nostalgie champêtre de Ballade – et du nouvel album. C’était un peu le but, en fait…

Dunkel / Guest vocals

Depuis l’intérieur des remparts d’Avinhon, Florida Occitana, tu avais « rêvé du Nord ». On te retrouve désormais terré seul en pleine forêt d’épineux dans la « mesnie Herlequin » (« maison d’Herlequin/du diable ») à quelques encablures de La Chasa Dieu (« maison de Dieu » en occitan auvergnat) (10) au Nord… de l’Occitanie. Au Moyen âge la peste noire avait chassé les gens des villes, foyers de contamination, vers les campagnes saines en rats sains, le lecteur se demandera quelle peste moderne irrespirable a provoqué ton exil vers le pagus arvernicus de Vercingétorix. Concrètement, tout ça implique pour PN un énième changement de formation avec l’intégration du batteur Ardraos et le nouveau départ d’Indria, « meilleur bassiste de l’univers », en tournée mondiale permanente avec le meilleur VRP de Peste Noire à l’international, Neige. « Fidschi, Fidschi, gute reise » ? Explique…

J’ai déménagé en terre du milieu, l’Auvergne, dont est originaire Ardraos. Comme je l’avais déjà rencontré sur un concert auvergnat, que son jeu dépote, et qu’il joue de surcroît dans le quart des groupes de RAC français, le choix s’est vite imposé…

Malgré mon éternel respect pour l’individu, oui, finie ma collaboration avec Indria. Pour m’éviter de la réécrire, je copie-colle peu ou prou une réponse donnée sur Nuclear War Now à un mec qui me posait la même question au sujet de la contradiction ethnisme de PN/bassiste asiatique :

1 – Je vous emmerde. Indria dans PN était une note d’humour (noir). Je crains hélas que les NS aient peu le sens de l’humour.

2 – A une certaine époque, je mettais mon élitisme à égalité avec mon nationalisme. Indria était le meilleur bassiste. Ses lignes n’ont jamais gâté l’âme blanche européenne de ma musique, qui réside dans mes riffs et qu’un bassiste a l’obligation d’accompagner. En tout cas, elles n’avaient pas plus d’incidence sur l’architecture globale de mes compos que les sphinx égyptiens dans les châteaux de la Loire ne font des châteaux de la Loire des châteaux égyptiens. Ca ajoutait un léger soupçon d’exotisme, d’étrangeté, qui seyait bien à l’esprit goth de PN. Ca n’en faisait, dans tous les cas, pas un groupe asiatique, si c’est le sens de ta question.

3 – PN a toujours pratiqué la désinformation. Nous balançons aucun message explicite, seulement des signaux (énormissimes parfois), ici et là au milieu d’un tas d’excréments et de conneries (comme la note-blague dans la première version de Ballade, que tout le monde a pris au sérieux). Faut souvent lire entre nos notes. Je vois pas l’intérêt de me faire interdire en assumant mes idées. « Courage without cunning is suicide » disait David Lane, et il en savait quelque chose pour avoir écopé de 190 ans de zonze… Contrairement aux autres groupes de NSBM assumés mais mort-nés (11), j’ai fait mon trou – j’ai fait le trou à pas mal de personnes en fait – en brouillant les pistes. Tel Zeus j’ai gobé la mêtis pour vaincre Goliath. En dehors de ses qualités de bassiste virtuose et d’homme noble que je ne nierai jamais, Indria, de peau très sombre, était un alibi parfait pour qu’on arrête de nous bloquer – et lui avait l’intelligence de jouer le jeu, ou surtout, de s’en battre les reins, seule la musique lui importait. Si je devais ne choisir qu’un exemple, lors de notre tournée en Nouvelle France nous avions pris l’avion déguisés en hippies. Malgré ces très grandes précautions, les douanes canadiennes nous ont arrêtés au prétexte que nous étions soi-disant un groupe néo-nazi (merci les taches de « Spirit of Metal » et leur croix gammée barrée). On s’est fait foutre à poil, sacs retournés et rangers passées au laser. Dans ma besace, j’avais De l’inégalité des races humaines de Gobineau. Un des douaniers m’a dit :

- Tabarnacle c’est quoé çô tsé ?

- Un livre.

- Un livre de quoéé tsé ?

- Un livre qui traite des inégalités… entre les gens et tout, les races humaines, c’est pas raciste.

- Ok ça va.

Un autre a alors tenté de me piéger, me demandant sur un ton amical si finalement nous n’étions pas un peu nazis, juste un zest, un chouya, qu’en fait c’était pas si grave, qu’eux l’étaient aussi etc. Pour lui répondre, je montrai Indria du doigt et nous étions libérés.

Si je dois clarifier un peu mes idées personnelles qui se répercutent dans PN : je reste résolument un anarchiste de droite. L’idéalisation du peuple dans les mouvements nationaux-révolutionnaires et völkish me gêne un peu en ce que ce qu’on appelle « peuple » – masse moutonnière matérialiste qui a pour dénominateur commun universel de ne s’intéresser qu’à la mécanique, son compte en banque, sa zigounette et des loisirs sportifs de merde – est quelque part responsable de son asservissement par le système. La démocratie parlementaire joue précisément de l’ânerie et de l’ignorance volontaire (volontaire car aujourd’hui on trouve tout sur le net) de la majorité populaire, trop niaise, trop molle, trop servile pour se révolter tant qu’elle a le Bigdil à la télé. La notion « peuple » est presque un gros mot pour désigner les gens acquis à toutes les idées reçues. J’adore ma race et le peuple blanc produit des merveilles quand il est guidé vers le bien, mais à l’intérieur d’elle, je refuse l’oppression de la majorité, du groupe sans tête sur l’individu. Je sais que le pouvoir fait tout pour abrutir le peuple et le réduire à l’état de légume consommateur. Mais ce pouvoir, il ne fait qu’exploiter le penchant populaire. Si ce soir « le peuple » a le choix entre mater La Star Academy et un documentaire sur ses ancêtres : il choisira la Star Ac’, assurément. « Le peuple » se bouche les oreilles quand il entend du Black Metal. « Le peuple » fronce les sourcils devant  une œuvre d’Art (12). « Le peuple » a visionné le « Gangnam Style » par milliards sur Youtube. J’ai des valeurs, j’aime ma race plus que les autres, j’ai le sens de l’honneur, du devoir et de la justice et je combats notre société parce qu’elle pervertit ces notions, mais honnêtement, j’encule très profondément ce qu’on appelle « le peuple », blanc ou pas blanc. Je me suis isolé dans une campagne désertique pour fuir l’ingression africaine aussi bien que la face du peuple, sa connerie, ses préjugés, son cerveau si bovin. Il règne dans l’extrême droite une naïveté sur la solidarité populaire, notamment paysanne. « La terre ne ment pas » tout ça, c’est vraiment des fantasmes urbains. Y a pas plus roublards, arnaqueurs, escrocs que les gens de la « terre » (mais mon interviewer rouergat me stoppe en me soufflant qu’il ne s’agit que des Auvergnats… au temps pour moi). J’ai discuté il y a quelques jours avec un patron de bar rastos d’un endroit rural paumé. Je lui ai dit que quand les tribus africo-urbaines débouleraient dans les campagnes pour violer et bouffer, les gens du coin, chasseurs et producteurs pour la majorité, se souderaient en créant des enclaves de résistance blanche. Il a alors éclaté de rire en me disant : « mon petit bonhomme, les gens d’ici je les vois tous les jours, les familles, les clans, je les entends parler les uns sur les autres : le jour où une guerre civile éclate, telle famille blanche profitera de l’occasion pour tirer sur telle famille blanche afin de lui voler un mètre carré de terre. Ils seront déjà tous morts avant que tes tribus n’arrivent, pardi, fais-moi confiance ! » Alors le peuple, ok, mais encadré par une saine aristocratie qui sache tirer le meilleur de lui, cette aristocratie pouvant être tirée du peuple, voilà pourquoi je souscris plus au concept d’Aristocratie populaire développé par Faye dans le Petit lexique du Partisan européen, celui d’un « gouvernement du peuple par ses meilleurs éléments, ou bien catégorie du peuple, qui ne se confond pas avec une classe économique, qui manifeste au plus haut degré les qualités éthiques, spirituelles, anthropologiques, psychologiques et intellectuelles propres à ce peuple, l’aristocratie étant de ce fait “l’essence du peuple”. Toute société possède une élite. Mais l’élite ne désigne que ceux qui sont en position dominante de fait, sans faire référence à des valeurs — ou en faisant référence à des valeurs qui sont pour nous négatives. Ainsi aujourd’hui, les critères de sélection des élites sont déterminés par les valeurs du bourgeoisisme — intérêt, position économique, pouvoir financier, capacités démagogiques — ou de la technocratie, savoir purement technique, manipulation des appareils institutionnels. À l’inverse, les valeurs aristocratiques, qui intègrent par ailleurs le savoir technique et les hiérarchies économiques, insistent d’abord sur le caractère, l’exemplarité, le commandement compris comme service. »

 

Et pour finir avec la polémique ethnique, j’ai à la fois les racialistes et les républicains à dos en ceci que :

Certes je ne crois pas à l’assimilation, la culture d’un pays ne change pas la nature d’un peuple, et le roi du Maroc est d’accord avec moi : 

http://www.youtube.com/watch?v=WX8MSLCgFb0

Par contre, je pose la question suivante aux racialistes purs et durs : que fait-on des métis, mettons des Franco-algériens ? ou des Franco-maliens ? ou des Franco-israéliens, dont le père ou la mère est de souche européenne, et qui se sentent Européens ? Ils ne sont ni purement blancs ni purement autres. Donc on les tue ? On les ballargue sur l’Île aux métis ? Du Sang de France coule en eux. Mon principe est qu’il faut stopper l’immigration, dénationaliser les purs allogènes, mais laisser le choix aux métis de se refondre dans le peuple qu’ils auront choisi de cœur, c’est la solution la plus viable et la plus pacifique d’autant que les métis sont encore très minoritaires et ne modifieront pas notre physionomie globale – pour l’instant. En disant ça je vais me faire assassiner par tous les nazbroques radicaux ou les Jacobins fanatiques, mais telle est ma position de ne pas encore tuer les métis ultra minoritaires ni de les déporter sur Pluton, je vous demande pardon. Pardon de préférer à un wigger un métis blanc dont le désir serait de réintégrer notre peuple. Pardon d’estimer Dieudo et Dumas, métis qui gamin se pensait blond aux yeux bleus et disait :

« Mais au fait, mon cher maître, vous devez vous y connaître, en nègres, avec tout ce sang noir qui coule dans vos veines ? »

Dumas réplique alors, sans avoir à élever la voix au milieu d’un profond silence du salon dévoré d’anxiété :

« Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière grand-père un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit ».

Ce qu’on appelle une quenelle de 160 avant l’heure.

Le BM des débuts était une musique expérimentale, anti-conformiste. Quand Mayhem, Sarcofago ou Hellhammer bousculaient les règles du Thrash et du Punk il y a 25 ans, quand Burzum ou Emperor y intégraient des influences classiques, c’était de la pure expérimentation. Ils inventaient un style sans le savoir. A l’heure actuelle, la créativité s’est tarie, ça fait plusieurs années qu’on est abreuvés de rééditions de tout et de n’importe quoi, en CD, en vinyle bleu, vert, jaune, caca d’oie, en veux-tu en voilà … tellement y’a rien de neuf, de frais, de potable. Hormis quelques rares perles, ça fait bien 1? ans que le BM est atteint de ce Panurgisme créatif, 1? ans qu’on entend les mêmes riffs inventés par Burzum/Darkthrone/Mayhem/… pompés universellement par des milliers de groupes impersonnels n’ayant jamais pu se libérer de leurs influences ; en gros des « groupes-élèves apprentis » qui écrivent des albums « scolaires » en « hommage » à leur « groupe-maître » préféré. Tiens par exemple, à l’époque où PN est né, je me souviens que peu groupes de BM hexagonaux osaient le français, optant pour l’anglais, musicalement tout le monde voulait (veut toujours ?) sonner viking/norvégien/suédois, américain, voire slave, voire autre chose, tout mais pas français. Peu de monde s’assume/s’assumait tel qu’il est vraiment… On voit que tu es arrivé malgré tout à sonner personnel, que tu as inventé un style pestenoirien reconnaissable entre mille et pourtant différent à chaque album, à tel point que c’est désormais PN que des groupes copient ! Comment as-tu fait ? Serait-ce dû aux visions évanescentes d’un monde féerique merveilleux que tu aurais eu dans ton enfance ? Non ? Peut-être as-tu su mettre une bonne dose de couleurs et de nuances dans la monochromie noire standardisée du BM de base, et aux mêmes émotions indifférenciées de clones stéréoconstipés, tu as su exprimer la multiplicité de l’homme (tristesse, joie, colère…), un homme, qui, en vérité, « en tout et partout, n’est que rapiècement et bigarrure » (Montaigne ; Essais) comme… Arlequin/Herlequin ? Ton nouvel album semble réaffirmer que le « style PN » ne sera toujours pas sponsorisé par le B’nai B’rith apparemment… Parviendrais-tu justement à définir ton style ?

J’ai mon idée sur la question mais avant tout, j’aimerais préciser que la spécialité des Blackeux – qui eux sont encore en-deçà du peuple, la classe sociale correspondant aux BMeux n’étant même pas les laboratores puisqu’ils vivent d’aides sociales ou de l’argent de poche de leurs parents sans n’avoir jamais rien foutu de leur vie – est d’avoir une petite cervelle qui ne peut retenir qu’UNE seule dimension dans un album, aussi multiple et complexe soit ce dernier. Trois riffs de thrash dans Folkfuck folie = Folkfuck Folie est un album de thrash. Un beat de techno dans L’Ordure = L’Ordure est un album de techno. Trois traits d’humour et je fais du Gronibard, exit toute la dimension poétique et aristocratique pourtant bien présente dans L’Ordure. Comme pour tout, n’écoutez pas le peuple et faites-vous votre idée par vous-mêmes. Avec dix ans de recul, je vais te dire ce que je fais : du Black grotesque. Grotesque non dans son sens profane et insultant, mais grotesque dans son sens littéraire. Pardonnez les définitions mais les blackeux sont tellement cons qu’il leur faut une notice pour entendre de la musique, donc je me lance :

Grotesque

Originellement un terme des beaux-arts pour désigner les peintures fantasques de l’Antiquité (rinceaux, chimères et sujets hybrides, satyres, tritons et cyclopes) retrouvées dans les grottes (d’où l’origine du mot), les cavernes : en bref tout ce qu’image la contorsion, le très nerveux tortillement, la déformation de mes riffs dédiés au cyclope de la W.A.R. et au Satyre des satyres : le dépendant sexuel Pan.

Par suite figure ou personnage caricatural excitant le rire : Famine la magnifique, « le Patrick Sébastien du Black Métal français » (forum de Nightfall In Metal Earth), « le Dieudonné du Black Métal » (ancien blog johnnybemad.blogspot.com/…/black-metal-music-of-satan.html.).

Les gnomes, les dragons de l’Apocalypse, le sabbat médiéval, les sorcières de Macbeth, MAIS AUSSI Arlequin (direct descendant du nom même de mon label : Herlequin = le diable) et Sganarelle, ressortissent au grotesque : le difforme et l’horrible d’une part, le bouffon d’autre part, ce qui est tout Peste Noire.

Le grotesque écrit Hugo, s’oppose au sublime comme l’ombre à la lumière, comme PN s’oppose à Alcest, ce qui m’a fait planter ainsi les origines de PN dans notre revue qui arrive :

« J’ai joué dans ALCEST. Au tout départ. J’ai composé le meilleur riff de Tristesse hivernale, le riff aigu de « La forêt de cristal ». Mais à l’instigation de Neige, ALCEST est devenu l’éden de fées graciles et trop bonnes, le rêve pastoral d’un tendre cerveau de hobbit. Pour le dire franchement, ALCEST devint un pays merveilleux. Alors je dû faire route seule… Dans son mignon bocage fleuri, je coulai un étron, sodomisai les fées, couchai les elfes à coup de mort-aux-rats pour pousser le chant du crapaud. Oui je fis PESTE NOIRE… Car PESTE NOIRE n’est né que pour foutre la merde. »

(Journal de PN)

Lazareth / Clairon et trompette

Donc je répète (pour les Black Metalleux) :

Grotesque = 1) le difforme et l’horrible d’une part, 2) le bouffon d’autre part.

Or, si le Blackeux raffole du côté « sabbat médiéval », apocalyptique et sorcier, lui qui ne cherche dans le BM que des contes pour enfants et rêve secrètement de retrouver dans cette musique le monde de Harry Potter, il ne peut en revanche accéder au bouffon, à la facette loufoque, humoristique, second degré, à la prise de distance, en somme au monde des adultes. Il ne prise rien d’autre que le registre fantastique de la collection Chair de poule ou le registre épique du Seigneur des anneaux. Tout le reste est pour lui non-noble. Or le grotesque c’est Céline, Shakespeare, Lautréamont, qui marient justement l’obscénité, la vulgarité, la bizarrerie, l’humour à la noblesse d’un style hautement soutenu. Céline est noir et sale et drôle et beau et grand comme le Black Metal devrait l’être. Pourtant, l’oralité célinienne des textes de PN (ou de Diapsiquir) passent auprès du public BM pour du rap de singe. Et quand j’imite le cri du coq, notre mascotte nationale qui chante les deux pieds dans la merde comme tu dis, je passe pour un comique. A y regarder de plus près, le Black Metalleux est un sataniste chrétien qui combat la vie, la matière et le monde immanent : il hait la joie et le caca (les « matières joyeuses » comme on disait au Moyen-Age), omniprésents dans PN, que lui juge trop bas. C’est un curé qui m’accuse d’être un bouffon alors que quand il crie maquillé sur Arte en essayant de faire peur, ma grand-mère rit aux éclats, au point que KFC en a fait une pub :

http://www.youtube.com/watch?v=UO1rYr4BXAI

Si moi je suis un demi-clown, lui est un clown involontaire, mais total, ce qui est encore pire. Ce qu’il juge bas et pas sérieux, nous le considérons très noble. Un groupe parfaitement grotesque comme Woods of Infinity – dont les deux membres ne chantent pas par hasard sur le nouveau PN – est aussi drôle que triste, naïf que profond, monstrueux que beau, humain, trop humain pour les BMeux.

Ravenlord et Melkor (W.O.I.) / Guest vocals

Les Blackeux sont une nouvelle sorte de mormons, la mine toujours patibulaire, s’interdisant de rire au prétexte qu’ils seraient méchants. Oui le BM exprime le Mal bande de grosses merdes, et alors, c’est une raison pour pas sourire ? PN a toujours exprimé une certaine joie dans le Mal, la cruauté n’est pas pour nous négative. On aime et prend la vie dans son entier. Le Mal-Joie tel que défini par le terme allemand schadenfreude (= joie provoquée par le malheur d’autrui, par le malheur des parasites comme vous si possible) existe dans la Vie, pas dans la mort bande de salopes. Ces sales curés de Blackeux qui ne parlent que de mort, de mal subi et de suicide, sont la même fiente bien collante que les racailles du Rap : ceux-là chient sur la vie comme ceux-ci chient sur la France, mais ne nous font jamais l’honneur de la quitter.  

Ensuite en plus du grotesque je revendique de pratiquer un black gothique et fantastique. Fantastique dans le sens de génial, géant, formidable, époustouflant, du jamais vu, à peine croyable… mais aussi dans le sens de ce qui a trait au surnaturel noir (par opposition au surnaturel lumineux qui équivaut au merveilleux, celui d’ALCEST par exemple), le fantastique des romans de chevalerie, celui de la matière de Bretagne.

Et gothique, pas dans le sens de la musique dite gothique, mais dans celui du roman goth anglais, dont la musique a juste repris le terme. D’aucuns disent que PN est du black médiéval. C’est pas totalement faux mais pas totalement vrai non plus. Le Moyen-Âge boue dans mes veines (le nom de famille de ma mère signifie « dans l’enceinte du château » et celui de mon père « forgeron », ce qui veut dire que mes ancêtres paternels faisaient déjà du métal au Moyen-Âge) et l’on a intégré des éléments proprement médiévaux (textes, vielle à roue etc.).

L’Atrabilaire / Vielle à roue

Pourtant il n’y a pas grand-chose de médiéval dans tes structures musicales ; elles ne sont pas spécialement modales et tu ne m’as pas l’air d’avoir étudié l’Ars Nova et l’Ars Antiqua. Rappelons aussi que l’époque médiévale est comprise entre 500 et 1500, ça aidera peut-être à la compréhension des gens qui geignent sur la cover de la rééd de Ballade parce qu’elle n’est pas « assez médiévale » alors que les références dans l’album à Verlaine (XIXème), Pujo (XXème) et aux scouts (XXème) ne sont certainement PAS médiévales. C’est à peu près aussi peu médiéval que les polkas écrites au XIX/XXème qu’on entend dans ces pseudos « fêtes médiévales » qui pullulent aujourd’hui mais qui ne sont en fait bel et bien que des fêtes à neuneus.

Oui j’allais dire : pourtant, il n’y a pas grand-chose de médiéval dans mes structures musicales. C’est moins ma musique que mes images, mes textes, l’atmosphère que je souhaite chier, qui l’est, médiévale. Voilà pourquoi je préfère l’épithète « gothique » au sens du roman anglais et pas de la musique goth. L’histoire de la musique est faite comme elle est faite, mais je pense que le Gothic en tant que style de musique a usurpé avant l’heure ce joli vocable, qui aurait dû échoir au Black. Le roman goth traduit un amour du macabre et du Passé, il situe son action dans les croisades (thème omniprésent dans PN) et les décors médiévaux (châteaux hantés, cryptes, prisons, cimetières, paysages nocturnes…) avec une forte présence du surnaturel. Une atmosphère d’horreur y règne. Les situations sont le pacte infernal, l’incarcération, la torture, le suicide etc. Le Black Metal exploite davantage, et mieux, cet univers que la musique gothic elle-même. Le Black a beaucoup plus la gueule grimaçante d’une gargouille, que le Gothic avec ses grandes folles propres sur elles maquillées comme des femelles et qui chantent beaucoup trop juste. Nous on est maquillés comme des guerriers barbares, comme des Pictes, et nous chantons très fort et faux – à tout le moins dans PN. L’art dit gothique était un terme péjoratif pour désigner l’aspect barbare et étrange de l’Art dit français (ou Art d’Ile de France), puisque l’Art gothique vient de France. Un art BARBARE et IDENTITAIRE FRANCAIS donc… pas plus royal comme qualification pour PN. J’irai encore plus loin : si Peste Noire est du BM gothique, le dernier Peste Noire est du gothique flamboyant, c’est-à-dire « l’exagération et la décadence de l’art gothique » selon le Manuel d’archéologie française d’Enlart, dont le raffinement porté à son extrême apparaît au milieu d’une période de guerre, d’anarchie et de mise en doute : enculage de toutes les lignes droites, foison de courbes et contre-courbes de guitares et de clameurs tirées comme des flèches depuis les flammèches des enfers, musique chutant et remontant sans arrêt comme le feu, samples de feu, virtuosité technique, exubérance des ornements – tambours médiévaux de toutes sortes, tambourins et clochettes, bouteilles de bière et samples à gogo -, musique pleine de nervures aux sonorités végétales de plantes piquantes et de choux frisés, bestiaire diabolique aux mille voix de freaks tels que Arawn de SACRIFICIA MORTUORUM (FR), Ravenlord et Melkor de WOODS OF INFINITY (SW), R. de l’Est européen qui souhaite conserver l’anonymat (issu pourtant de la mouvance natio Black, preuve qu’à l’étranger, nous sommes plus infréquentables que les infréquentables eux-mêmes), Khräss de ZEPULKR (FR) et la cantatrice Audrey (FR), greffés à mes cris de gargouille alcoolisée et démesurément allongée dont les gros pics de voix, parfois insupportables, sodomisent ton oreille à sec – sans reverb – comme un pinacle, sans aucun respect des lois de la dynamique et des mixages classiques, où l’architecture globale faîte de clefs de voûtes pendantes inutiles menace la stabilité même de l’édifice entier, risquant de s’écrouler sur toi comme la chapelle de Senlis.

Veurmin / Lituus

Archéofuturiste, aussi. Sur last.fm une Brésilienne – lol – s’indignait qu’on entende des coups de feu dans du « BM médiéval ». Elle disait cette connasse, qu’il n’y avait pas d’armes à feu au Moyen-Age. D’un, qu’en sait-elle ? De deux le logo LMH est un chevalier avec un AK-47. J’ai produit un marcel avec un hools portant un heaume de chevalier. KPN, c’est le retour des lois naturelles – ethniques, aristocratiques et brutales –, le retour des lois prémodernes d’avant les Lumières, avec les moyens du présent : des armes à feu et des guitares électriques. C’est réenchanter le monde ultra-rationnel moderne en réintroduisant du surnaturel archaïque dans la froide monotonie contemporaine du métro-boulot-dodo. Le fond de La Sanie des siècles est fait de mélodies traditionnelles, simples et populaires, mais sa forme, le son, est celle d’un gras Metal industriel.

Black gothique fantastique grotesque archéofuturiste, donc… J’espère que ça sonne pas trop pompeux.

Audrey / Chants rock et lyrique

Venons-en à Satan. Je prends le BM très au sérieux, très très au sérieux et j’ai lu beaucoup d’interviews dans de nombreux fanzines où des groupes très sombres, très mystiques prônaient « Satan » (prononcer « Seïtan », ça fait plus branchouille), le « Mal » etc. Un résumé de leurs revendications donne: 1) « Il faut tuer tous les hommes. » / 2) « Je prône le suicide par la drogue et l’alcool. » / 3) « Nous sommes un danger pour la société car nous prônons la môôôrt ». Ce à quoi le « principe de réalité » répond : 1) Ah bon ? tu n’as jamais fait de mal à une mouche. Perso, j’ai eu ma crise d’adolescence comme tout le monde mais un jour ça passe… à 15 ans ?/ 2) Faux. Ca fait 20 ans que tu dis ça et t’es toujours pas mort. D’ailleurs ça ferait chier ta femme et Pôle Emploi d’entendre ça. / 3) Faux. Tu peux faire des concerts « pour répandre le mal » et en appeler à la « mort de l’humanité » TANT QUE TU VEUX, OU TU VEUX et SANS CENSURE d’Oradour sur Glane à Tel-Aviv alors que les « life lovers » et les « tree huggers » comme tu les appelles (toujours employer des anglicismes, ça fait plus… « trve », et moins français) qui défendent juste leurs peuples en voie de disparition, sont censurés, poursuivis, pourchassés. Le chant anti-bolcho « Horst Wessel Lied » est interdit en Allemagne et les albums de Graveland y sont censurés, pas le BM « exterminateur d’Humanité(s) » (13). Et t’aurais encore l’aplomb de dire que PN est un « jokeband » ? A vrai dire nos satanistes vénèrent plus volontiers le Satan juif d’Hollywood qui dans les films fait peur aux enfants et distrait les antifas, le Satan des Oscars américains, « plus grande fête juive de l’année » selon Woody Allen, le Satan protestant matérialiste et capitaliste d’Anton LaVey qui permet à certains de parader désormais sur les podiums des Grammies ou de faire des concerts sur des bateaux de croisière pour les Caraïbes, ce Satan biblique qui a plus à voir avec Seigneur Berberian, dont les satanistes « exterminateurs d’Humanité » baisent comme par hasard tous les Richelieus en dévotion (moi perso je préfère sa femme) !!! D’un autre côté, pas étonnant que les plus endurcis de cette race de satanistes frémissent dès qu’on évoque le vrai « Mal » comme la pédophilie ou le nazisme. Alors PN, sataniste ou pas ?

Satanisme de diablotin plutôt que satanisme pur et dur. J’aime ni les pédophiles, ni les drogués, ni le Gouvernement Ayrault (l’Etat français étant des trois le plus sataniste, cela commence à se savoir). Je voudrais pratiquer mon satanisme sur eux. Si Satan était un fauve, mettons un lion, je serais un chat, un sataniste pas trop méchant. Et si j’étais un chat, je serais Zouzou.

Je ne voue pas un culte aux drogues dures mais à la bière blonde (j’ai d’ailleurs fait un titre-hommage à La Blonde sur mon dernier skeudi) ; je ne veux pas baiser d’enfants, mais des adolescentes. C’est différent. Mon satanisme vaut surtout dans le sens de mes articles « La méchanceté nécessaire »  et  « L’autre Âge et l’outrage » publiés sur LMH, exprimant la nécessité d’un retour du plaisir de la méchanceté au sein de cette foutue race blanche, amollie et eunuque. Et si par sataniste t’entends antichrétien, oui je le suis, à cette réserve près que je kiffe pas mal le Catholicisme tradi, dont est issue toute mon esthétique, et qui est tout pour moi sauf du christianisme : enracinement VS l’universalisme chrétien ; antisémitisme VS un Dieu juif ; sens hiérarchique et élitisme VS l’égalitarisme néo-testamentaire ; croisades racistes (il n’y a qu’à lire La Chanson de Roland qui ferait passer les écrits de Vacher de Lapouge pour des communiqués d’SOS Racisme) VS l’amour victimaire du prochain ; amour de la beauté et du luxe VS le dénuement clochardesque prôné par Jésus. Si l’art chrétien blanc me fait totalement bander (normal il a été fait par des Blancs pour des Blancs, sur des temples païens… blancs (14)), le nouveau testament, dans son contenu, me fait littéralement dégueuler.

Peste Noire, c’est 12 ans d’existence dont 10 absents du net. Or comme disait Aristote « la nature a horreur du vide », ce qui a donné les faux myspace de PN, les faux Facebook, les faux profils lastfm/youtube, les faux albums/concerts/news annoncés, les faux textiles, les fausses adresses LMH pour parler en ton nom à tes groupies… de la part de gens qui profitaient de ton absence/insouciance/je-m’en-foutisme/autisme pour tirer les marrons du feu de ton travail, pour parler à ta place, se faire des amis internet, voire pour se faire un nom sur ta musique. On voit désormais que ton arrivée sur internet (lamesnieherlequin.com) coïncide avec ta volonté de te réapproprier ton groupe, réoccuper le territoire, en avoir le contrôle total. J’ai bon ? T’aurais pas comme qui dirait mis de l’eau dans ton litron de piquette vis à vis d’internet ?

Totalement. J’ajouterais que le fait de me réapproprier mon propre groupe sur Internet n’est pas du tout digéré par ceux-là mêmes qui me l’ont volé par ce biais. En pensant que j’étais derrière la page Facebook (non-officielle) de Peste Noire, certains abonnés à la page et ayant eux-mêmes une page Facebook, criaient au scandale en pensant que j’étais derrière cette page et que je répondais selon eux à n’importe qui (n’importe qui = d’autres abonnés à la page comme eux). Bref ce n’était pas moi qui répondait mais c’est plutôt comique de voir que des abonnés à cette page, ayant eux-mêmes une page perso, ne supportent pas la possibilité que j’en ai une. J’ai Internet que depuis 2011, l’ayant longtemps refusé par choix. Internet est génial pour l’information alternative et je ne remercierai jamais assez le net de me permettre de pouvoir écouter Méridien Zéro tous les dimanches soir. Je confirme par contre mon aversion, pas tant pour le téléchargement qui permet de bien diffuser des musiques hors-système, que pour le galvaudage, voire le massacre pur et simple de la qualité sonore d’œuvres musicales par l’éternelle vilaine sale plèbe. Mon titre « Deuil angoisseus » a quasi 300 000 vues sur Youtube (15) avec le son le plus inaudible et insurportable qu’il soit, un son qui me fait l’effet d’une fourchette qu’on racle sur une assiette, alors que le titre sur CD est tout à fait correct. Comme je peux pas lutter contre le fait que certaines personnes récupèrent mes titres pour les foutre sur Youtube, on a créé un faux profil en 2011 – Anastasie – afin de mettre L’Ordure en qualité HD et mes textes sans fautes (car si les Black Metalleux ne savent ni lire ni écrire, il ne savent pas plus recopier les signes qu’ils perçoivent dans un livret à l’identique). Immédiatement, c’est-à-dire le jour même, des mecs ont repiqué la vidéo pour la mettre sur leur propre compte en basse qualité. A ce moment, Youtube ne permettait pas de mettre un titre de 20 minutes comme « J’avais rêvé du Nord » en HD. On l’avait alors divisé en deux parties. Or la moitié des sites qui ont chroniqué L’Ordure ont parlé de « J’avais rêvé du Nord 1 » et de « J’avais rêvé du Nord 2 », alors qu’il s’agissait d’un seul bloc sur CD. Ce qui veut dire que la moitié des sites spécialisés chroniquent maintenant à partir de Youtube, qui n’est pas fait à la base pour écouter de la musique et dont le son est clairement à dégueuler. Voilà ce qui me file des diarrhées avec internet, mais c’est tout. Et j’en profite pour dire à la centaine de Black Metalleux qui me reprochent de faire du Black à groupies et de faire l’amour à des femmes qui aiment ma musique, d’arrêter d’e-draguer Anastasie, car Anastasie est un ami, et cet ami est un homme. On va créer notre chaîne officielle, non par envie mais par obligation car qu’on la crée ou pas, les gens iront écouter sur Youtube, et autant que ce soit avec le son le plus proche possible des œuvres originelles en ma possession.

Antumnos / Flûte traversière

Petit à petit la scène UGBM (de qualité, celle qui se vend) est totalement achetée/distribuée par les marchands du temple (Season Of Mist en priorité, les darons). On voit aussi des groupes BM artificiels montés de toute pièce par des labels, comme à l’époque Malcolm McLaren l’avait fait avec les Sex Pistols. Toi tu as choisi la liberté/l’authenticité et tu finances/vends les œuvres AOC que tu as composées, jouées, enregistrées, pensées, arrangées, en circuit court et sans intermédiaires, en somme, directement « du producteur au consommateur ». Il faut quand même un sacré cran pour résister aux forces de Mammon (l’argent) et pour garder son indépendance dans notre conjoncture de gravissime crise de l’industrie du disque. Malgré tout on trouve encore à te critiquer ? Pourquoi ? Voyons… tu es donc boycotté par les medias/fora/mags mainstream (des modérateurs de certains gros fora auraient l’interdiction de parler de PN), non distribués par les grandes structures (à part peut-être tes deux premiers albums mais t’as pas les droits), tu n’as jamais joué la sécurité en faisant deux fois le même album et aucun de tes albums ne se ressemblent entre eux, toi qui mets ta peau sur la table à tous les coups, qui prend des risques (L’Ordure) c’est parce que… tu serais donc… devenu… commercial ? Dis donc tu n’as pas encore trouvé le secret de vivre sans bouffer… Famine ?? Comment donc fonctionne ton label ? Explique-nous le « Famine chef d’entreprise », on est curieux…

Pour résumer sans caricaturer : il y a 5000 personnes qui achètent du BM dans le monde. Et 900 000 qui téléchargent les œuvres gratuitement. Ce sont ces 5000 personnes, autrement dit 0.5 %, qui permettent au BM de ne pas crever. D’un côté, tu as les BMeux type collectionneurs de timbres, des acheteurs qui font vivre les groupes mais n’écoutent pas la musique pour ne pas user leurs vinyles (je répondais hier à un ami me demandant ce qu’était pour moi un Blackeux  : « Un être qui possède 1000 CDs, 2000 cassettes, 3000 vinyles, et une chaîne hi-fi Leader price pour les écouter, voire juste un ordinateur »). Mais ceux-là ont le mérite de faire vivre le genre, et l’aspect esthète-collectionneur fait partie du monde artistique. D’un autre, on a ceux qui s’autoproclament fanatiques absolus, qui connaissent toutes les paroles, les productions, les faits et gestes mais qui n’auront jamais acheté un CD de leur vie et écoutent la zique en mp3 transférés de Youtube sur leur Ipod. Comment fonctionne donc mon label ? J’ai une tréso limitée qui implique de faibles tirages qui impliquent eux des coûts de fabrication élevés.

Les micro labels underground, qui vendent peu, sont tous non-déclarés (donc ne paient pas d’impôts) en plus d’être gérés par des enfants (16).

Les gros labels font des économies d’échelle en faisant fabriquer beaucoup pour un coût moindre.

Moi, en tant que label moyen, j’ai les désavantages :

- Pas moyen d’être gros vu la ligne politique.

- Je fonctionne intégralement en autofinancement (difficiles crédits auprès des banques) = pas de gros tirages donc pas d’économies d’échelle.

- Et je subis la pression fiscale titanesque de notre Etat-Voleur (de plus en plus voleur d’ailleurs) dont sont tous exemptés les micro-labels, non-déclarés je le répète.

Certains veulent de l’underground (de qualité), de l’hors-système (de qualité), sans accepter les conséquences jusqu’au bout : le prix final sera plus cher que chez Season of Fists ou telle micro-distribution papier. C’est la vie. Mais comme j’ai un cœur énorme et que certains ne sont pas au RSA par choix, pour le prochain album il y aura deux versions : une version « P.S. » spéciale « Parasites Sociaux » à 8 euros (à savoir l’équivalent de deux packs de 4 de Bavaria 8.6 ou un paquet de Gauloises blondes bleues, en 30) ; et une version de luxe plus chère à 30 euros, pour l’élite laborieuse : un digibook grand format (DVD) avec paroles, livret 24 pages où chaque texte est illustré (main et pas main), plus incrustation externe du design à l’or à chaud, plutôt superbe. Sachant que c’est seulement cette dernière qui me permet de vivre. Mon dernier album vaut trois fois tout ce qui se fait en Black actuel : au lieu d’acheter trois merdes 10 euros chaque, achetez un PN à 30 euros. Vous plaigniez-vous de pas vous payer une Porsche au prix d’une Twingo ?… Nos chers Noir Metalleux, qui ne parlent QUE d’élite, devraient ouvrir un dictionnaire au mot « élite » et y apprendre que l’élite a rarement vécu une vie entière du RSA soignée par la CMU. Car à y réfléchir je paie tellement d’impôts que quand ils m’achètent un CD, ils ne font au final rien d’autre que me rendre l’argent que l’Etat m’a volé pour les payer à rien foutre.

Famine und Audrey

Toujours sur le thème « Qui va à la chasse perd sa place, qui est absent l’a dans le fondement » (contactez les membres des Black Legions pour qu’ils vous expliquent le concept de la sodomie in absentia), sur le site de LMH, tu fulminais contre les labels qui piratent PN : « La saloperie est vraiment INTÉGRALE. Ce sont les enregistrements qui coûtent très cher (la composition en temps et l’enregistrement en matériel), ce sont les enregistrements qui font la réputation d’un groupe, c’est la réputation qui fait vendre des CDs et des T-shirts, les gens téléchargent ce qui se télécharge (CDs) et achètent ce qui ne se télécharge pas (T-Shirts, patchs etc.). Et quand moi je n’ai plus de fonds pour avoir tout foutu dans l’enregistrement (du nouveau PN), eux l’ont (ce sont des labels officiels) pour sortir uniquement les T-shirts sans avoir eu à financer et l’enregistrement et les designs que j’ai payés à leur place. Baise absolue. » Des choses à ajouter ?

Pour les bootlegs, je renvoie à cette NEWS.

Les seules choses à savoir sont :

- QUE depuis Ballade cuntre lo anemi Francor, la SEULE source officielle de l’éventail de mes œuvres se trouve sur mon site, ICI-MÊME.

- QU’Existent trois cassettes produites par Roman Saenko de Drudkh/Hate Forest sur son label Night Birds Records :

La Sanie des siècles – Panégyrique de la dégénérescence TAPE (co-produit avec Todestrieb)

Lorraine rehearsal TAPE

Folkfuck folie TAPE

- ET QUE les œuvres de PN avant Ballade cuntre lo anemi Francor ont été produites par De Profundis et en co-prod avec Ahdistuksenaihio pour ce qui est des deux premiers vinyles. Plus Lorraine rehearsal vinyle chez NORTHERN HERITAGE.

Tout le reste a été produit par mon label La mesnie Herlequin, et se trouve sur mon WEBSHOP, a minima à titre de référence, c’est-à-dire que ça y figure même si le stock est épuisé. En d’autres termes : si vous achetez un t-shirt, une tasse de café ou un maillot de bain estampillé PN qui ne se trouve pas ICI, c’est un faux et vous faites crever l’artiste (ce qui peut être un choix, que je saurai comprendre).  

Beaucoup de fans, et ce dans le monde entier, réclament des concerts de PN depuis des années. Il n’y aurait pas assez de concerts de PN alors qu’on arrive déjà au 5ème CD. On dit que c’est en concert que l’on voit ce que vaut un groupe, qu’un « vrai » groupe doit faire des concerts, sinon il est « faux ». Alors ?

Ahah, non, ce n’est pas en concert qu’on voit ce que vaut un groupe. Un concert Metal, et encore pire de Black Metal, est incompréhensible si tu ne connais pas l’album avant. C’est un chaos sonore dont tu ne perçois pas le quart de ce qui se joue. Le BM requiert le travail d’un son chaud analogique, sale et poussiéreux (la démo A Sorcery Written in Blood de Gorgoroth plus Remains et Vampires de Mütiilation sont pour moi l’alpha et l’oméga de ce qu’est un son Black Metal), et ce son-là, on ne peut pas le reproduire en live. Certains titres sonnent mieux sur CD qu’en live, et vice versa. Il y aura des concerts de PN, mais ils resteront rares car mon style, contrairement à des groupes brutaux comme Revenge, sied mieux au CD qu’aux lives.

Krhäss / Guest vocals

Ce sera la dernière question, donc orientée « futur ». Dis-en-nous plus sur ce nouvel album et sur le futur de Peste Noire. Et puisqu’on parle de futur, évoquons celui de la France, sujet sur lequel tu sembles intarissable et qui préoccupe également le grand Varg Vikernes (Burzum) qui avait appelé à voter Front National en 2011 (17). L’Ordure annonce la grande guerre civile française à venir. Cependant ne serais-tu pas plutôt de l’avis du Général Bigeard qui disait à propos du Kosovo, que « la vraie guerre est ailleurs, là où personne ne l’a repérée. La vraie guerre elle se passe dans les maternités » ? Et ne reconnais-tu pas que sur ce point Zyed et Bouna nous ont grillés ? Comme je te sais altruiste et que ton isolement champêtre a dû renforcer et ta richesse intérieure et ta grande Sagesse, que t’inspire le futur de la race blanche en général à l’heure où seulement 2 % de la population mondiale est composé de femmes blanches en âge de procréer (ce qui ne veut pas dire qu’elles sont toutes mettables, hein) ? Le germen de Germaine l’Arverne, d’illustre ascendance Troyenne d’après le poète romain Lucain qui buvait beaucoup, peut-il être sauvé ? Que dis ton horoscope à ce sujet ? Pour les petites sur Tumblr qui prennent Neige pour toi, c’est mort non ?

Le dernier Peste Noire est titré Peste Noire car c’est une synthèse de tout ce que j’ai fait : il y a de La Sanie, il y a du Folkfuck folie, il y a du Ballade, il y a de L’Ordure et peut-être un peu d’autres choses dans ce dernier opus horribilis. La boucle est bouclée. A part accoucher d’un album de Rap, ce à quoi je songe sérieusement, je ne pense pas beaucoup me renouveler. En 2030 selon le scénario central, 35 % de la population d’Auvergne aura plus de 60 ans. Je dois dorénavant me consacrer à la seule fonction qui m’importe : le repeuplement des campagnes par la reproduction sexuelle. Le gêne blond est récessif, il peut s’éteindre à tout moment. Me faut dilapider mes gênes aryens à travers la France et l’Europe avant qu’il ne soit trop tard. Je conclurai donc par ce texte de David Eden Lane, traduit par l’excellent Shumule dont le non moins excellent blog, hélas, vient d’être fermé par nos Maîtres :

« Nos sages ancêtres, hommes et femmes, structuraient en effet leurs enseignements politiques et religieux sur les lois de la nature. Et les lois de la nature affirment incontestablement que les hommes supérieurs doivent avoir des partenaires nombreuses et une descendance nombreuse, au lieu que les hommes inférieurs ne méritent ni le plaisir d’une partenaire, ni celui d’une descendance.

Veurmin

Nos aïeux avaient également compris que les nécessités d’une société structurée imposent que certains instincts, de même que les lois naturelles les plus primitives, soient tempérées par la raison et le bon sens.

Par exemple, si tous les hommes s’affrontaient à mort pour les femmes, et que très peu d’entre eux survivaient au carnage, ces quelques rescapés ne suffiraient pas à défendre le clan et la race. Des lois et des règles de conduites furent, par conséquent, jugées nécessaires.

Pendant des millénaires, la structure monogame de la famille s’est avérée la plus bénéfique, assurant la sécurité des femmes et des enfants, ainsi que la base d’une société ordonnée.

Ardraos

Toutefois, cette structure défiait les lois de la nature qui affirment que les meilleurs doivent se reproduire d’avantage. Comment nos ancêtres résolurent-ils ce dilemme ?

La solution, basée, comme toujours, sur l’observation des phénomènes naturels, fut de diviser les hommes en trois classes, respectivement appelées Thralls, Karls et Jarls.

Les Thralls ont toujours été la lie de la société. On en trouve aujourd’hui comme exemples les fonctionnaires, les prédicateurs qui falsifient les textes, les assistés sociaux [= les Black Metalleux, NDLR] et les politiciens, pour n’en nommer que quelques uns. Dans un monde naturel, ils n’ont aucun droit aux plaisirs qu’offrent les femmes, ni à la reproduction. Il est légitime qu’ils soient réduits en esclavage, déportés ou exécutés.

Pire / Violoncelle

La seconde classe est celle des Karls. Ce sont les fermiers d’autrefois, les artisans métallurgistes, et ce que nous appellerions aujourd’hui les « milices citoyennes » [= le peuple défini dans ma deuxième réponse, NDLR]. Ils sont le sel de la terre et la colonne vertébrale de la civilisation. De nos jours, ce sont les propriétaires terriens, les fermiers, les inventeurs et les artisans. Ils doivent transmettre leur patrimoine génétique au moyen d’une épouse et d’un enfant. Et l’expérience a prouvé que la monogamie était la meilleure structure matrimoniale pour les Karls, qui forment la majorité de la société aryenne.

(…)

La troisième classe était celle des Jarls. Les Jarls sont rares. Ce sont les hommes supérieurs qui établissent leur droit à gouverner par des preuves de loyauté tribale (aujourd’hui : raciale), par leur dévouement au peuple, par leur courage, leur persévérance et leur détermination. La survie du peuple dépend de la sagesse, du courage, de l’altruisme et du bagage génétique des Jarls. Et, parce que ceux-ci sont tellement rares, leurs gènes doivent être transmis en abondance. La polygamie est, par conséquent, ce que désire la nature pour les Jarls véritables. Les femmes connaissent instinctivement ces vérités. C’est pourquoi nous voyons les « groupies » se succéder dans le lit des stars du rock [= Famine de Peste Noire, NDLR] :

Sucez-moi toutes, qu’il a dit Lane

et des stars du sport, où elles sont pourtant conscientes de faire seulement partie d’un harem virtuel – et bien que les célébrités de notre époque soient de la racaille [= Famine de Peste Noire, NDLR] :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le vrai Jarl qui se sacrifie et combat pour la vie et le bien-être du peuple mérite une multitude des plus belles jeunes filles de ce peuple :

http://www.lamesnieherlequin.com/2013/02/miss-peste-noire-2013/

http://www.lamesnieherlequin.com/2012/12/miss-peste-noire/

Non seulement pour que ses gènes et la beauté de ces jeunes filles s’unissent dans sa descendance, mais aussi parce que le plaisir sexuel est la juste récompense d’un défenseur du peuple. Encore une fois, les gens savent instinctivement cela, et pardonnent les peccadilles sexuelles de présidents tels que Kennedy ou Clinton – et ce même si, encore une fois, nos politiciens ne sont que faussement perçus comme des Jarls.

(…)

J’espère que ce qui précède dissipera tout malentendu au sujet de la polygamie. Une multitude de belles jeunes filles est une récompense qui doit être GAGNEE par un service EXCEPTIONNEL [La Sanie des siècles, Folkfuck folie, Ballade cuntre lo anemi Francor, L’Ordure à l’état pur, Peste Noire, NDLR] rendu au peuple AVANT que les plaisirs en soient revendiqués.

Il faut des récompenses qui inspirent de l’héroïsme à nos jeunes gens dans cette époque de désespoir. Mais cela ne met pas en danger la structure familiale habituelle de notre peuple.

Une dernière chose, toutefois. Si nous sommes bien à l’heure de Ragnarok, alors le chaos à venir sera tel que la civilisation et ses structures n’auront plus aucun sens. A ce stade, souvenez-vous : « ce qui est bon est bien ». La moralité consistera à se reproduire, à survivre, et rien de plus [fafaforyou88@hotmail.fr , NDLR]. »

Veurmin

Haec sine dubio familia Herlichini est… PS de l’Atrabilaire : Ah, à tous les groupes que j’ai interviewés et aux lecteurs potentiels : la revue sortira le jour où Famine aura enfin écrit un Manifeste de PN qui lui convienne…

 

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TRES BREVES NOTES BAS DE PAGE DE L’ATRABILAIRE

1. http://youtu.be/kJM08F9aQtw / Anthony Fantano, digne représentant des hipsters américains bienpensants à lunettes à monture épaisse, chemise en flanelle et collier de barbe.

2. Sans même parler de touzes ou de plans échangistes, les BMeux d’aujourd’hui doivent être sur la même ligne que Wlad de Vlad Tepes des Black Legions qui dans « Kill Yourself zine # 2 » (1995) disait qu’il n’avait pas de copine, que c’était pas assez evil (LOL). 

3. Guillaume IX d’Aquitaine (v.1071-1126) était aussi un descendant du grand Eudes, duc d’Aquitaine (v.700-735), l’Occitan qui infligea une grosse branlée aux musulmans sous les murs de Toulouse le 9 juin 721. Sa victoire porta un coup d’arrêt décisif à l’expansion de l’islam en Occident (que ceux qui aiment le saucisson relisent ce début de phrase plusieurs fois), tout juste dix ans après le franchissement du détroit de Gibraltar par les premiers musulmans. Tous les historiens arabes qualifieront cet événement de première grande tragédie de l’empire musulman et le calife de Damas fit proclamer une journée de commémorations dite de la « fête du champ des martyrs » qui sera célébrée pendant plusieurs siècles en Andalousie. Le pape Grégoire II qualifia Eudes de « Sauveur de la chrétienté ». « Quant à la prétendue bataille de Poitiers [menée par Charles Martel comme le dit la légende] chère à nos manuels scolaires, elle n’apparaît dans aucune chronique contemporaine, qu’elles soient latines ou musulmanes. Il s’agirait tout au plus d’une des multiples razzias coutumières dirigées vers le nord des côtes méditerranéennes ou des Pyrénées. Mais pour la « France, fille aînée de l’Eglise », il fallait qu’un Franc eût arrêté les musulmans à Poitiers ! » (Jòrdi Laboissa, Histoire de France : limposture, 2007). Ce ne serait peut-être donc pas un hasard si l’introduction de L’Ordure (elle-même introduction de « Casse, Pêches… ») est en occitan (languedocien), soit la langue de Toulouse et des ducs d’Aquitaine. En plus du côté antijacobin bien sûr, et la volonté de se réapproprier une langue sacrée tombée dans les mains de mulâtres marseillais à bob Pernod-Ricard. Réapprenez l’Histoire avec LMH !

4. « Nul n’est prophète en son pays », ce qui me rappelle cette citation d’Anatole France : « Mon pauvre parrain avait été beaucoup insulté par les savants officiels, et il en souffrait, ne sachant pas qu’un homme ne s’élève à la gloire que sur des monceaux d’injures, et que, pour quiconque pense et agit, c’est mauvais signe que de n’être point vilipendé, insulté, menacé. Il n’avait pas suffisamment observé que, de tout temps, ceux qui honorèrent leur pays par leur génie ou leurs vertus subirent l’outrage, la persécution, la captivité, l’exil, quelquefois la mort. Ces considérations n’entraient point dans son génie. » (La Vie en fleur, 1922)

5. « [Le français] est un animal de race latine ; l’ordure ne lui déplaît pas, dans son domicile, et, en littérature, il est scatophage. Il raffole des excréments. Les littérateurs d’estaminet appellent cela le sel gaulois. » (Baudelaire ; Mon coeur mis à nu : journal intime, 1887)

6. arabe : حَرَام soit « illégal ; illicite ; interdit ; inviolable » ; mais aussi « sacré » ; contraire de halāl (حلال), « permis , licite ».

7. En 2006, Famine expliquait : « (…) Le Beau, le Grand, la noblesse, surgissent lorsque PN évoque le PASSE européen (d’où cette mélancolie qui est nostalgie) avec un Black conforme à la tradition des Anciens (BURZUM, MÜTIILATION, VLAD TEPES). Et la haine, la terreur, le DESORDRE, la folie, surgissent lorsque nous évoquons le monde démocratique ACTUEL. Ce désordre s’exprime, naturellement, par des formes moins droites et moins conventionnelles. » (Interview de PN, Zero Tolerance mag., USA, 2006)

8. Selon l’écrivain Laurent Obertone, la France aujourd’hui, c’est 13 000 vols, 2 000 agressions et 200 viols toutes les 24 heures, basé sur les chiffres de L’Observatoire National de la Délinquance.

9. « Ils tueront les enfants dans le ventre des femmes, les hommes épouseront des hommes, et les femmes, des femmes, ils nourriront les vaches avec de la viande, le héros et le guerrier seront moqués et bannis, les rois seront des voleurs et les voleurs deviendront rois. » (Kali Yuga, selon le traité d’astronomie Surya Siddhanta ; le Kali Yuga commence(ça) à minuit le 18 février -3102 (2013 ?) selon le calendrier julien proleptique. Au 25 février 2013, 14 pays ont autorisé des couples homosexuels à se marier. Carton plein.)

10. « chasa »  a été (mal) francisé en « chaise » (?!) comme si Dieu y posait son cul, voyez l’absurdité de certaines traductions phonétiques lors de la francisation de l’Occitanie…

11. La scène de Toulon et AMSG Prod. furent condamnés à la prison pour des broutilles, qui paraissent dérisoires aujourd’hui que la parole s’est enfin libérée grâce à internet. Honneur à eux !

12. En 2007, Joshua Bell, l’un des meilleurs musiciens au monde, a joué du Bach incognito dans le métro de Washington DC sans que le peuple ne daigne s’y intéresser (il récolta 32$ en 45 minutes !) alors que la veille les Jarls payaient en moyenne 100 $ pour le voir jouer dans un théâtre de Boston archi complet (http://www.decouvertes63.com/2012/02/10/joshua-bell-joue-incognito-dans-le-metro/)

13. Le BM « exterminateur d’Humanités »  se divise en deux grosses catégories : Le BHLBM et le BM prolo. Le BHLBM est « le BM bourgeois qui plairait à BHL » qui disait : « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, « franchouillard » ou cocardier, nous est étranger, voire odieux. Et l’un des principaux mérites de l’Europe, à mes yeux, est de fonctionner comme une machine à refroidir cette passion nationale. » (Globe, 1985) car le BM bourgeois ne s’intéresse pas au peuple auquel il appartient, à son passé, à son futur. Le principal souci du Bourgeois, lui qui ne connaît pas la vraie réalité de son peuple puisqu’il reste dans son beau quartier se déplaçant entre sa banque et son écran plasma, est son enrichissement et sa sécurité personnels, RIEN D’AUTRE ! Et donc tant que son patrimoine est assuré, il ne va pas prendre de risque pour sa race, non mais… ses potes les trépanés du nœud, agglomérés sur la Capitale comme une poignée de morbacs sur les couilles des descendants de Mérovée, en prendraient ombrage. Le BHLBM est donc internationaliste et le plus évasif possible sur son message ; il écrit en petit-nègre latin pseudo-ésotérique et en charabia qlippothique et kabbalistique pour rendre honneur à Rav Ron Chaya. La BHLBM s’oppose au BM prolétaire (War metal etc…) qui déteste tout autant la France et les Blancs (auquel il faut ajouter son ethno-masochisme). Mais ils se ressemblent car « tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. Le rêve est en partie accompli. Il lit les mêmes journaux et a les mêmes passions » disait Flaubert. Sauf que le BMeux prolo, lui, connait la réalité. Parfois fils d’immigré européen, il vit dedans et en souffre (travail à l’usine, malbouffe McDos, cohabitation avec l’immigration de masse et avec les imbécile-heureux du quotidien). Il veut tout détruire car sa réalité de prolo est laide : « On souhaite la ruine de tous parce qu’on n’a pas pu s’élever; et l’aversion qu’inspire l’avancement des autres, jointe au dépit de ses mécomptes, aigrit l’homme contre sa fortune, il querelle son siècle, il se réfugie dans l’ombre où il couve son propre supplice, seul avec ses dégoûts et sa confusion » disait Sénèque dans De la tranquillité de l’âme. Des femmes de race blanche, il ne voit que les Jocelynes obèses dans les supermarchés et les putes-potiches à la télévision offertes aux papous, donc il ne parle que de viols et d’annihilation. N’ayant aucune culture, il ne sait pas que des millénaires de grandeur culturelle européenne le précèdent, que ce serait un motif de fierté. Pour lui Walt Disney, c’est une restitution du Moyen âge. Victime passive de 15 ans d’ethno-masochisme intensif à l’école de la Raie Publique ajouté à vingt siècles d’endoctrinement judéo-chrétien, pour lui il n’y a rien à sauver car il ne voit/sait pas ce qu’il perd. Ses paroles, produites directement de son cerveau reptilien, ne parlent que de boucs, de sodomiser les nonnes et de guerres imaginaires contre les chrétiens ; un satanisme « esthétique » donc, qui pourrait être recevable (l’art est un artifex (artifice)), si justement il avait le sens… de l’esthétique. Las, il souffre généralement d’acouphènes, et ne distinguant pas les mélodies, fait du bruit avec ses instruments (http://www.nwnprod.com/forum/viewtopic.php?t=25457&sid=f9ad4062b015db500d88ead10ddf823b)

14. Dixit l’honorable Pierre Vial, l’Auvergne a gardé, au Moyen Age, des traces évidentes de l’héritage gaulois. Ses églises trapues portent des sculptures en méplat contras­tant avec la ronde bosse propre à la tradition romaine. Entrelacs et motifs solaires perpétuent une très ancienne grammaire symbolique inscrite dans la pierre. Les artistes auvergnats ont affirmé sans complexe leur originalité, surtout en Haute Auvergne où, note Bernard Craplet, triomphe à l’époque romane « un art populaire, plein de vie, truculent et même grivois, dont la verve s’exerce de préférence sur les corbeaux des absides ». 

15. Au passage le shemale suédois qui tient le compte « BlackMetalMusic » refuse de mettre un lien vers le shop de LMH sur sa vidéo parce que selon lui « le black metal n’a rien à voir avec l’argent. ». Il joue dans le groupe d’Alcest-worship Monde Céleste qui n’a il est vrai, « rien à voir avec l’argent » vu qu’effectivement il n’a aucun succès.)

16. A ce propos, on voit apparaître des petits labels certes forts méritants mais qui ont pour la plupart une vilaine mentalité de syndicalistes de la CGT, déjà au niveau de leur esthétique prolétaire, et aussi avec leur « l’argent c’est sale, ça salit la musique », « je ne fais aucun benef’ sur cet enregistrement DIY sur 4 pistes limité à 50 copié sur cassettes vierges volées dans les supermarchés du Grand Capital », « la musique est un hobby, on ne peut pas en vivre c’est un contresens, c’est pécher, retourne travailler à l’usine (sous-entendu, « comme moi », en réécrivant par la même l’histoire du BM et en la faisant passer pour celle du HC/punk altermondialiste (style qu’ils auraient dû adopter si le BM n’était pas autant à la mode). Or on ne serait trop leur rappeler ce que leur maître Euronymous, lui l’ami des Communistes, disait avant leur naissance; c’est à dire exactement le contraire d’eux : « Il y a une contradiction évidente entre ce qu’on entend généralement par le fait d’être « underground » et les idées originelles du black metal. Si tu commences à regarder ce à quoi les groupes du black metal des origines ressemblaient, des groupes comme Venom, Mercyful Fate, Hellhammer, Bathory, Destruction, Sodom, etc., tu vois qu’ils n’avaient rien à voir avec ce qu’on appelle l’« underground ». Ils étaient signés sur des gros labels, ils gagnaient de l’argent bien mérité et ils n’étaient PAS soumis aux lois hardcore qui régissent l’« underground » aujourd’hui. Ces lois disent que tu n’as pas le droit de jouer du death or black metal (!) si tu ne (1) détestes pas l’argent et si tu ne refuses pas de gagner de l’argent sur ce pour quoi tu as versé sueur et sang, et dépensé argent et temps. (2) Si tu es « ouvert d’esprit » et si tu as des « lubies », comme être végétarien, pacifiste (Fuck off! War and Sodomy!), si tu parles de pollution et d’autres sujets de société, ou d’autres choses non approuvés par la police morale (HC pigs). (3) Tu ne dois jamais penser que tu ES quelqu’un. Tu dois ramper devant tes fans (« Oh, vraiment, tu nous aimes ? Merci » etc.), tu dois passer ta vie à répondre à des milliers de lettres ou sinon on dit que tu es un « rip off », personne ne sait que ça coûte au groupe peut-être 25$ par jour rien qu’en timbre ! Ces gens n’ont évidemment jamais essayé de vivre de leur propre chef, n’ont jamais éprouvé la DOULEUR d’avoir à se passer de MANGER après avoir dépensé tout l’agent sur des frais de port. Les groupes du black metal des origines n’avaient pas à penser à toutes ces règles merdiques. Ils pouvaient devenir GROS, monter des grands concerts, et gagner beaucoup d’argent et il n’y avait rien de mal à ça. NOUS (MAYHEM) avons été des serviteurs de l’« underground » depuis 8 ans maintenant. Et on en est où aujourd’hui ? On n’a PAS d’argent, des fois pas assez pour manger. Notre matos est défoncé, merdique ou non-existant. On n’a pas de vrais endroits où vivre. Ça ne poserait pas de problème si ça SERVAIT la VRAIE SCENE, mais regarde les gens dont nous sommes les esclaves : l’underground aujourd’hui est constitué de gamins aux cheveux courts, de trendies habillés en blanc ou en jogging, des porcs de la police morale HC, et un TRES petit pourcentage de VRAIES personnes. (…) Toutes ces règles « underground » ont l’air super à première vue – la musique devient un mouvement de protestation contre l’industrie de la musique commerciale. Ce qui est une bonne chose évidemment. Mais d’un autre côté – elles TUENT les groupes. Après 8 ans passées dans la dèche niveau pognon, je commence à en avoir ma claque. Pourquoi est-ce que je ne devrais pas vivre de la musique ? J’ai le choix entre deux options – rester «  underground » et faire mourir le groupe à petit feu – au final je devrais m’arrêter et me trouver un boulot, le groupe/label est déjà un travail à plein temps donc je ne pourrais pas combiner les deux. L’autre option est de dire « FUCK OFF » à la plupart des principes « underground » et commencer à GAGNER DE L’ARGENT. Alors, je pourrais faire plus de musique avec le groupe et sortir des tas de super CDs de supers groupes. Ça serait un apport bien plus important pour la vraie scène.  C’est pour ça que j’ai décidé de faire grossir un peu les choses. Pourtant je déteste voir les gros distributeurs mettre leurs mains sur les disques, mais je n’ai tout simplement pas le choix. Je n’ai jamais voulu exposer ma musique aux trendies mais je me suis rendu compte que je dépendais de l’argent que je leur soutirais pour vivre décemment.  Et je n’ai AUCUN scrupule à prendre l’argent des trendies. Grossir m’aiderait à donner l’argent qu’ils méritent aux groupes, et peut-être que quelques-uns d’entre eux pourraient arrêter de travailler pour se consacrer à la musique. (…) Bien sûr il y a des limites, je DETESTE voir les vidéos des groupes d’Earache sur MTV, et j’étais DEGOUTE de voir Entombed jouer en playback dans une émission de disco pour gamins à la télé suédoise. Ces gens doivent CRAINDRE la musique. Nous devons revenir aux temps anciens de Venom et des premiers groupes. Ils étaient gros mais ils n’étaient PAS commerciaux ! Leur musique est toujours 10 fois plus infâme que les enregistrements du Morrisound/Sunlight à la mode aujourd’hui. Un autre point – si on ne fait pas grossir DSP, d’autres vont créer un label de black metal qui va vendre de façon massive, et que va-t-il arriver ? On sera assis ici, ruinés et sans groupes. Ça n’arrivera pas. Tout peut très bien grossir mais les VRAIS doivent garder le contrôle. » (Euronymous (1968 – 1993), ISTEN mag n°6, Finlande, février 1992).

17. http://www.burzum.org/eng/library/chere_france.shtml / Varg Vikernes est marié avec une aryenne de France, Marie Cachet. Elle a réalisé le film ForeBears (http://atala.fr/the-film/) où une partie fut tournée dans la campagne française).

Terres Des Anonymes (lives in Lyon and Paris)

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On me demande des vidéos avec un meilleur son (ce qui peut se comprendre…) donc ceux qui ont filmé le guest au Nouveau Casino de Paris avec SHINING peuvent envoyer la vidéo ou le lien à contact@lamesnieherlequin.com, danke !

famine paris

http://www.syvfjell.is/?p=481

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New Terres Des Anonymes video with better sound (Paris, Nouveau Casino)

Label closed during two months

Réformes LMH 2014

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Réformes LMH 2014

 

L.M.H. se réorganise complètement pour réouvrir dans quelques mois aux environs de Mai. Nouvelle année, nouvelle formule :

La fiscalité française étant de plus en plus vampirique, LMH ne produira plus que PESTE NOIRE ou d’éventuels projets futurs affiliés à Famine, car continuer à produire de plus petits groupes revient financièrement à terme à faire couler la barque entière, et PN avec. De plus l’activité de production parallèle me demande trop de temps, d’investissement et d’argent rognés sur PN. Désormais LMH = Famine, et Famine = LMH. Sans quoi le label déposerait le bilan.

Bien qu’ils soient déjà enregistrés, le prochain ZEPULKR ainsi que le prochain SALE FREUX ne sortiront donc pas sur LMH. Je vous invite cela dit à soutenir ces deux excellents projets.

J’arrête également avec la politique du tout-underground. Après 14 ans d’activisme underground et de bons et loyaux services rémunérés par des sodomies successives, force est de constater que le Black underground est encore plus peuplé d’escrocs, d’opportunistes, d’usurpateurs, de rageux, de ratés et de branleurs que dans le milieu dit mainstream et commercial, avec cette abjection supplémentaire de ne jamais évoluer et grandir, de ne rien oser et d’être essentiellement dicté par des merdeux vivant de l’argent de poche de leurs parents qui ne comprennent rien aux contraintes matérielles de terrain. Les moyens y sont aussi pauvres que les formes d’expression, les idées et la musique. Les principes n’y sont que des mots : chez les groupes, un anoblissement de leur pauvreté/nullité/sclérose ; chez les labels et organisateurs, un alibi pour vous baiser (absence de contrats, bootlegs et j’en passe).

Factuellement élitiste et aristocratique à ses débuts, j’affirme qu’avec cette rage maladive et grandissante envers la qualité et la réussite (des autres), l’Underground est devenu le Communisme du Black Metal. Si PN est devenu hype et vend plus avec le temps, ce n’est pas que nous régressons ou avons trahi le BM, c’est que nous sommes meilleurs que vous, bande de sales teckels enragés.

Et ce paragraphe de mon futur Manifeste reste toujours autant d’actualité :

« L’Underground c’est aussi, avouons-le, le refuge trop pratique des trisomiques 21, manchots et nullissimes sourdingues en quête d’épithète plus glamour que celle de « mauvais ». Car il y a mauvais et mauvais. Mon Noir Métal est « mauvais » dans le sens de méchant ; le leur est « mauvais » dans le sens de… mauvais. La daube qu’ils nous cuisinent à l’ail d’Aldi ils la couronnent, ces publicistes, du blase « underground », « true » ou « culte » c’est selon. Et la difficulté qu’ils ont à se servir de leurs mains, produire une œuvre d’art et générer un minimum d’argent par la qualité de leurs prods, comme l’a fait PN sans promotion aucune, leur fait haïr d’une haine égale :

1° la virtuosité technique du musicien réel,

2° l’argent, qu’ils n’obtiennent pas, logiquement, avec les ventes ou plutôt les non-ventes de leur cruel ratage, et enfin :

3° les productions de qualité – j’ai pas dit propres – qui elles, s’acquièrent avec de l’argent (celui qu’ils n’ont pas obtenu dans le point 2°).

Les voilà donc se proclamant anti-technique, anti-commerciaux et anti-mainstream. Lire : mon handicap physique et intellectuel ne me permettant pas de signer sur une major, je sors un cdr limité à 10 enregistré sur Fruiti Loops et je dénie toute qualité à ce qui n’a pas été démoulé dans les mêmes conditions. »

(Journal de PN, in la revue La mesnie Herlequin # 1, à paraître)

Comme le dit Despo Rutti : « Arrête de bluffer pédé, t’es pas meilleur parce que tu vends moins de CDs ».

En bref je vais privilégier la qualité sans me priver dorénavant d’aucun moyen publicitaire ou financier. Je veux faire de vrais clips d’Art, de gros concerts scénarisés, des interviews filmées, de la TV reality. Je veux que mes CDs soient dispos à Lidl. Je veux poser nu sur un calendrier des Dieux du Black Metal. Je veux rouler en 4*4 Porsche Cayenne noir avec des jantes argentées en forme de soleils noirs, et baisser la vitre électrique pour vous cracher dessus quand je traverse au rouge sur le passage clouté.

En commençant par une économie de travail/temps : LMH stoppera le système de vente directe du producteur au consommateur. Nous vendrons nos articles en gros à des labels et listes qui se chargeront de les revendre. Vous n’avez rien fait pour moi. Enfants, nous n’avons pas chanté « Maya l’abeille » ensemble. Vous ne m’avez sorti d’aucune noyade dans mon vomi. Vous ne m’avez pas trouvé un job. Vous n’êtes pas non plus ma mère, arrêtez donc, s’il vous plaît, de me persécuter à me demander d’être les « distributeurs officiels » de PESTE NOIRE en France ou à l’étranger. Je n’ai AUCUN intérêt à ne pas vendre mes articles à vos putains de concurrents. Je ne vous connais pas et je ne bosse pas pour vous.

Concernant le shop LMH, il restera ouvert uniquement pour la vente d’éditions rares et exceptionnelles que les listes ou labels n’auront pas.

Et vu que de toute façon des inconnus se permettront toujours de gérer des pages PESTE NOIRE Facebook sans l’autorisation du groupe en y mettant/relayant ce qu’ils veulent et sans être au fait des réels projets futurs du groupe, une page FB officielle de LA MESNIE HERLEQUIN, dans laquelle vous trouverez tout ce qui concerne PESTE NOIRE sans élément étranger, appropriation illégitime ni déformation libre, sera créée par nos soins :

https://www.facebook.com/lamesnieherlequin

Enfin, cela fait trois ans que je reçois trois demandes de concert par jour des quatre coins du globe. Nous travaillons actuellement durement avec un line-up de sept personnes pour être prêts à remonter sur les planches aux alentours de mi-2014. Du fait de très mauvaises conditions qui nous ont fait rater des concerts par le passé, du fait du travail et des déplacements des musiciens à défrayer qui n’ont plus quatorze ans, et sachant qu’il y aura du monde pour venir nous voir, nous jouerons cette fois selon NOS conditions (financières et matérielles) finement étudiées, dans le dessein d’offrir à nos fans des concerts à la hauteur de leur soutien et du prix de leur billet, et non plus en tapinant exclusivement pour des organisateurs rapaces qui se foutent bien, au final, de la qualité du show.

Listes, labels, organisateurs : je bosse, foutez-moi bien la paix et ne m’écrivez plus d’e-mails avant Mai 2014.

D’ici là, que la Peste soit avec vous.

Famine, 3/2/2014

[ENGLISH TRANSLATION SOON]

LMH 2014 Reforms

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pn voiture

 

L.M.H. will rearrange itself completely to reopen in a few months around May. New Year, new formula:

As French taxation becomes increasingly vampiric, LMH will produce nothing else other than PESTE NOIRE or possible future projects affiliated with Famine, because continuing to produce smaller groups will in the end only result in financially sinking the entire LMH galleon, KPN included. What’s more, my side-activity as a producer requires too much time, personal investment and carves out the money normally dedicated to PN. So from now on, LMH = Famine and Famine = LMH. Otherwise the label would file for bankruptcy.

Although they are already recorded, the next ZEPULKR and SALE FREUX albums will therefore not be unleashed via LMH. I do however invite you to support these two most excellent projects.

I am also stopping the all-underground policy. After 14 years of underground activism, of good and loyal service, I’ve only been repaid by being buggered time and time again. So I have no choice but to note that the BM underground is even more populated by crooks, opportunists, usurpers, haters, losers and wankers than the so-called commercial and mainstream milieu, with this additional obscenity that it never evolves nor grows, that it doesn’t dare anything, and that it is essentially dictated by little shits living off the pocket money from their parents who do not understand the material constraints of fieldwork. The means are as poor as the forms of expression, ideas and music. The principles are nothing more than words: with the groups, an ennoblement of their own social inferiority/mediocrity/sclerosis; with the labels and distributors, an excuse to fuck you (no contracts, bootlegs and so on).

Factually elitist and aristocratic in its infancy, I say that with this sickly resentment and growing butthurt towards quality and success (of others), The Underground has become the Communism of Black Metal. If PN has become hyped and sells more over time, it is not that we have regressed or betrayed BM, it is because we are better than you, you filthy bunch of pissed off lapdogs.

And this paragraph of my future Manifesto remains as relevant as ever:

‘The Underground, let’s face it, is also the too-practical refuge for mongs, the ham-fisted, and deaf idiots who yearn for a more glamorous epithet than ‘bad’. Because there is ‘bad’ and then there is ‘bad’. My Black Metal is ‘bad’ in the sense of being nasty; theirs is simply ‘bad’ in the sense of poorly made. The hash that they cook up for us, with budget ingredients, these publicists herald it as ‘underground’, ‘true’ or ‘cult’ – it depends. And the difficulty they have in using their own hands to produce a work of art and generating a minimal amount of cash from the quality of their work, as PN has done without any promotion [ed.; this text was written before the creation of LMH’s website in 2011. PN was created in 2000], makes them hate the following equally:

1. The technical virtuosity of a real musician,

2. Money, which they logically do not receive from the (lack of) sales of their own cruel failure, and finally:

3. Quality productions – I did not say clean – which are only obtained with money (that they have not earned, as in point 2).

Therefore, they proclaim themselves as anti-technique, anti-commercial and anti-mainstream. One can really read this as: ‘my physical and intellectual handicap does not allow me to sign with a major label, so I have released a CDR limited to 10 copies (recorded with Fruity Loops) and I deny the worthiness of anything that has not been moulded under the same conditions.’ ’

(Diary of PN; in La mesnie Herlequin zine # 1, forthcoming)

As Despo Rutti once said: Stop bullshitting you poof, you’re not better because you sell fewer CDs.’

In short now I will focus on quality without denying myself other means of advertising or finances. I want to make real video clips of Art, big scripted concerts, filmed interviews, reality TV. I want my CDs stacked in Lidl. I want to pose nude on a calendar of ‘The Gods of Black Metal’. I want to drive a black Porsche Cayenne 4 x 4 with silver rims in the form of black suns, and lower the electric window to spit on you when I run the red light while you’re walking on the pedestrian crossing.

Starting with saving work/time: LMH will stop the system of direct sales from producer to consumer. We will sell our products wholesale to labels and distros that will then be in charge of resale. You did nothing for me. As children, we did not sing ‘Inspector Gadget’ together. You have never saved me from drowning in my vomit. You did not find me a job. You’re not my mother, so please stop persecuting me in asking me if you can be the ‘official distributors’ of Peste Noire in France or abroad. I have NO interest in not selling my items to your fucking competitors. I do not know you and I’m not working for you.

Concerning the LMH shop, it will only open for the sale of rare and exceptional editions that distros or labels will not have.

And since in any case anonymous people will always allow themselves to run PN Facebook pages without the permission of the group by posting on it what they want without being aware of the actual future projects of the band, an official FB page for La Mesnie Herlequin, where you will find everything about Peste Noire without foreign elements, misappropriation or wild distortions, was created by us:

https://www.facebook.com/lamesnieherlequin

Finally, it has been three years since I get three requests daily for concerts from all four corners of the globe. We are currently working hard with a line-up of seven people to be ready to get back on stage around mid-2014. Because of the very bad conditions offered that made us miss concerts in the past, because of the work and travelling expenses of the musicians who need to get paid and who aren’t fourteen years old anymore, and knowing that there will be people willing to see us play, this time around we will play according to OUR conditions (financial and material) meticulously adhered to, with the aim of offering our fans concerts that live up to their support for us and are worth the price of their ticket, and no longer for vulture organisers who don’t really give a shit, ultimately, about the quality of the show.

Lists, labels, organisers: I’m at work, so leave me in peace and do not write me any e-mails before May 2014.

4/february/2014, Famine


Last PESTE NOIRE interview in French for CERCLE NON CONFORME

Split 12″ DIAPSIQUIR/PESTE NOIRE out in June (extract)

The L.M.H Shop reopens

Interview KPN-V

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Entrevue KPN-V

Le difforme et l’horrible d’une part, le bouffon d’autre part

 

 

Par L’Atrabilaire (Chevalier L.M.H since 2003)

 

L’Atrabilaire : Avant cette entrevue, un petit rappel historique :

Mai 2011, branle-bas de combat, la basse-cour est en émoi, ça branle pas, le nouveau PN est là. Comment qui s’appelle ? L’Or pur à l’état Dur je crois. Le petit monde des fora est en effervescence. Où l’écouter ? Oùùùùùù ?? Viiite… Qui va faire la première chronique… Qui ??… le plus viiiite possible… sur son webzine… le plus viiiiiiite possible… viiite youtube !? Les iPods chauffent, c’est « un énorme WTF ». Ah, tiens, les paroles tombent sur Metalloume ! Raaaah… Mais que nous-a fait Famine ? « Vroum, prout »… Très vite, des réactions fusent comme des pets incontrôlés sur la Toile cirée, « vroum, prout » les « érudits ès fora » avec leurs petites lunettes et leurs mèches folles rient des plaisanteries de Famine, « vroum, prout » ils méprisent ce nouvel album avant de l’écouter. On regarde Famine comme le premier des bouffons ; on est fâché qu’un homme qui avait tant de talent en ait fait un si misérable usage, si seulement il était comme Neige, lui il sait se tenir au moins, Neige… L’Ordure est l’œuvre d’un musicien ivre qui n’a enregistré que dans le temps de son ivresse, c’est ce qu’on pense… L’auteur et l’œuvre sont inséparables, on dit aussi : l’œuvre mérite la trique, donc la trique doit s’abattre sur la croupe de Famine ! Ah Famine, l’enfant terrible du BM français ! Ah Famine, le sacripant qu’on se plaît à détester ! L’Ordure on n’en voit qu’une, c’est lui :

Famine / Photo : Valnoir

A l’écoute de l’album, tout un panel de personnes frémissent d’horreur, des « puristes » européens du style, attachés à la Tradition et allergiques au changement, jusqu’aux Fantanos ricains (1), attachés au changement mais allergiques à la Tradition. D’uns vomissent la musique, les autres les paroles, beaucoup les deux. Les ligues de vertu métalliques essayent de comprendre cette hérésie… ils s’en prennent aux débauches privées (2) de Famine que l’on classe désormais dans le camp des « cas sociaux » ; bah… il a de quoi tenir, c’est ce qu’on devait dire aussi du premier poète européen en langue vernaculaire, Guillaume IX d’Aquitaine, jadis excommunié (« mis hors de la communauté ») par le pape pour sa vie de queutard invétéré alors même qu’il avait servi la Chrétienté dans les croisades (3) et la Culture mondiale par ses poèmes. Comme Famine sert la France par son BM ? (4) Il n’y a que quelques énergumènes d’un goût bizarre qui se piquent d’entendre et d’estimer toute l’œuvre à sa juste valeur. D’aucuns se rappellent aussi que le génie individuel a de tout temps été totalement indissociable de l’idée d’anormalité, que le talent pur ne se manifeste que dans les excès, la fièvre et l’excentricité. On ne se rappelle pas d’un génie qui avait adopté le train-train du métro-boulot-dodo, une vie de famille rangée et qui tournait aux infusions verveine menthe. M’enfin bon… 

Je disais donc qu’à part quelques fêlés, en général, ça passe mal… On juge L’Ordure comme un skeud bordélique, incohérent, un OVNI sans queue ni tête, qui passe du coq à l’âne ou l’inverse… Serait-ce un Mr. Bungle franchouillard ? Stupeflip version natio ? Didier Super qui aurait fait une chimio ? Pour quelques beats eurodance et des structures complexes, on a aussi entendu parler de musique d’« avant-garde » (?!), ce terme militaire qui en dit long sur les esprits domestiqués et étriqués de ceux qui l’ont employé.

En vérité, PN c’est toujours un Black/folk/oï/rock assemblé avec une aisance qui s’apparente pour beaucoup à une arrogance, une sauce Pesto assaisonnée de ce que Baudelaire appelle le « sel gaulois » (5). PN c’est toujours ce metal de Blanc au fonds de négritude (pas de reggae comme annoncé chez DC en 2009, mais du zouk, du ska, du rap, du blues), eh quoi ! il y a 1000 ans les troubadours ne cachaient pas non plus leurs influs boucaquo-andalouses. A y regarder de plus près, t’as vu, avec L’Ordure Farid aura offert à la scène BM l’art harām (6) du XXIème siècle. Cet opus c’est la face moderne de PN, l’expression du « monde démocratique ACTUEL » (7) et donc le son du chaos, de la décomposition de la « France Orange Mécanique » (8).

Ardraos / Batterie, accordéon / Photo : Valnoir

L’Ordure c’est un album pantagruélique où toutes les forces de l’être sont déchaînées, où toutes les pulsions sont assouvies aussi pleinement que possible. La créativité y est débridée avec l’ajout d’instruments variés parce qu’on n’exprime pas le Kali Yuga indien (9), c’est-à-dire l’âge de fer, la décadence finale dans lequel nous sommes, en faisant un BM scolaire et bridé, n’en déplaise aux besogneux du riff.

Puis c’est pas une raison pour pleurer non plus. L’Ordure n’est pas totalement cynique. Dans « Casse, Pêches… » Famine entonne le cri du coq, symbole de la « France éternelle », seul animal qui peut chanter avec les pattes dans la merde ; il faut en effet avoir un certain détachement tout animal pour exprimer de la joie malgré l’état de déliquescence de la France. Surtout, le coq annonce l’Aube, le réveil des peuples. Dans la mythologie nordique, c’est Gullinkambi, le coq à crête d’or qui annoncera le Ragnarök voyant l’avènement d’un renouveau de l’univers… L’Ordure est un cri de révolte.

Ardraos et Famine à table / Photo : Valnoir

Venons-en donc aux questions :

1. Pourquoi cet album, qui semble fourre-tout ? Pourquoi maintenant alors qu’avec Ballade tu avais gagné ton bâton de maréchal ? Tu as perdu le Nord ou quoi ?

2. Comme en leur temps Rabelais (qui a passé sa vie à éviter le bûcher) ou Baudelaire (lui le cachot), tu as aussi provoqué l’indignation de la « police du bon goût » et de tous les esprits chagrins pour des paroles pas vraiment « poétiquement correctes » et franchement immorales à leurs yeux, notamment la barbare « Cochon carotte et les sœurs crotte », que certains pisse-froids n’ont pu écouter en entier, et le diptyque « Casse, Pêches/J’avais rêvé du Nord » aux punchlines à faire pleurer Nadine Mouque. Quelle est ta défense contre l’hostilité du troupeau ?

3. L’Ordure est doté d’un son puissant, ample, équilibré, beau…, en somme d’une vraie production aristocratique telle qu’on en entend peu dans l’Underground aujourd’hui. Certains regrettent le son d’antan, jugeant la nouvelle production trop… bonne pour être du Peste Noire. D’accord ou pas d’accord ?

L’Ordure avait pour seul mot d’ordre : aucune pudeur. J’ai suivi la devise païenne « Fais ce que tu voudras » (rabelaisienne « Fay ce que vouldras ») et effectivement, j’ai fait n’importe quoi. Avec un sens cela dit, je voulais doublement offrir :

1) à ces mamies de Black Metallouzes qui ne parlent que de blasphème, un vrai blasphème, mais pour ces gros cons cette fois ;

2) aux curés hygiénistes de la pseudo droite nationale, un Art vraiment national : scatologiquement gaulois.

On a du mal à trouver une mythologie et des contes exclusivement français, dont l’origine soit spécifiquement française, la grande majorité des contes hexagonaux se retrouvant aussi dans les autres pays d’Europe. Les chercheurs en ont cependant décelé trois, dont celui-ci :

Il y avait une fois une moitié de poulet en train de picorer sur un fumier. Elle trouva une bourse remplie de pièces d’or. Or au même moment passa le roi qui, n’ayant plus d’argent, dit à Moitié-Poulet :

- Veux-tu me prêter ta bourse ?

- Je veux bien, répondit Moitié-Poulet, mais à condition que tu me paieras des intérêts.

Le roi prit donc la bourse, mais Moitié-Poulet attendit longtemps sans jamais rien voir venir. Moitié-Poulet se dit un beau matin :

- Je vais moi-même réclamer ce qui m’est dû. Il se mit donc en route, et, chemin faisant, il rencontra son ami le loup.

- Où vas-tu, Moitié-Poulet ?

- Je vais chez le roi. Cent écus me doit.

- Veux-tu me prendre avec toi ?

- Volontiers, loup ; monte dans mon cul. Or, voilà que, plus loin, ils rencontrèrent le renard.

- Où vas-tu, Moitié-Poulet ?

- Je vais chez le roi. Cent écus me doit.

- Veux-tu me prendre avec toi ?

- Volontiers, renard ; monte dans mon cul à côté de l’ami loup. Mais, au moment d’arriver, ils furent arrêtés par la rivière.

- Où vas-tu, Moitié-Poulet ?

- Je vais chez le roi. Cent écus me doit.

- Veux-tu me prendre avec toi ?

- Je n’ai plus de place, rivière.

- Oh ! je me ferai toute petite, toute petite.

- Monte donc dans mon cul et case-toi comme tu pourras entre l’ami renard et l’ami loup. Ils arrivèrent ainsi au palais du roi.

- Toc ! toc ! à la porte.

- Qui est là ?

- C’est moi, Moitié-Poulet, qui viens réclamer mon argent et mes intérêts. Le roi le fit entrer ; mais, au lieu de le bien recevoir et de lui compter l’argent qu’il lui devait, et aussi les intérêts, il l’envoya au poulailler.

- Ah ! c’est comme ça que tu me traites ! dit Moitié-Poulet furieux. Renard ! Sors de mon cul ! Le renard sortit du cul de Moitié-Poulet et mangea toutes les poules du poulailler. Le roi envoya alors Moitié-Poulet à la bergerie.

- Ah ! c’est comme ça que tu me traites ! Loup ! Sors de mon cul ! Le loup sortit du cul de Moitié-Poulet et étrangla tous les moutons de la bergerie. Ce que voyant, le roi prit Moitié-Poulet et le jeta dans le four où il avait fait allumer un grand feu.

- Ah ! c’est comme ça que tu me traites ! Rivière ! Sors de mon cul ! Et la rivière, étant sortie du cul de Moitié-Poulet, engloutit en un rien de temps le palais du roi dont, aujourd’hui il ne reste plus la moindre pierre.

Paul Delarue détermine (déterminait puisqu’il est mort) l’origine française de ce conte uniquement en raison de son originalité, de son humour, et de son caractère scatologique – et en raison du fait qu’il était très populaire en France, 82 versions ayant été recensées. Pour les Isérois par ailleurs, c’est en soulageant son humaine nature que le géant Gargantua a créé l’aiguille de Quaix (ou « Etron de Gargantua »). Voici la France. Voici le bon vieux fonds français. Tout ça pour dire qu’humour, originalité, scatologie, sont ce qui distinguent L’Ordure des autres BM européens. « Cochon Carotte et les sœurs Crotte » a beau être de l’art dégénéré pour la plupart des nationalistes français, ce titre est plus français qu’eux-mêmes. Être nationaliste n’oblige pas d’avoir une raie sur le côté et un balai dans le fion. L’exubérance n’est pas réservée aux gauchiasses. J’estime être un vrai Germain, un pur Franc (franc = homme libre au Moyen-Age) et si je veux faire du zouk technoïde à caractère pornographique, je fais du zouk technoïde à caractère pornographique, de Blanc. Les néo-nazis nous emmerdent avec leur culte du rasage-de-près, leur droiture et leur propreté. J’aime à avoir de la terre dans ma maison, je suis polygame, je pète à table et je conduis mieux bourré que sobre. Ca m’empêchera pas d’être français. Significatif est le fait que les Italiens, qui ont une tradition droitière futuriste, avant-gardiste et révolutionnaire, et chez qui beaucoup d’anarchistes ont rallié le fascisme, aient mieux reçu L’Ordure que la vieille garde réac française de catho refoulés – même quand ils se prétendent païens, rassurez-vous, ils ne sont que chrétiens – refusant toute expérimentation, tout débordement, toute liberté, en somme tout Art véritable, pour préférer le pagan à flûtes ou le black épique viking fait pour les hommes qui aiment d’autres hommes.

Veurmin / Carnyx

Quant à l’incohérence qu’on a pu reprocher à cet album, elle existe si l’on entend rien aux paroles. La musique suit les paroles, mot pour note. Le mouvement de « J’avais rêvé du Nord » où s’enchainent rap urbain, envolées romantiques et hymnes épiques, par exemple, s’explique par le texte qui débute sur une guerre civile, un rêve de libération du Nord et enfin, une libération par les armes. L’Ordure a été attaqué pour ses textes alors que c’était un album essentiellement textuel. La ziq est presque secondaire sur celui-ci. Je préfère carrément les textes à la musique de L’Ordure.

Et sur le point de la surproduction pour du PN, cette surproduction avec de la chaleur et un cachet nature dont le Muvida/Green studio a eu le secret et dont l’ingé-son Thomas est juste un monstre de travail et de compétences (chose si rare dans ce milieu qu’il est bon de la souligner), disons que je voulais une ambiance urbaine contemporaine, quasi industrielle, juste pour cet album ; la prod du nouveau PN est beaucoup plus crasse. Avec L’Ordure nous sommes volontairement passés de la Tour de château à la tour de tess. Le recyclage indigeste de tous styles de musique contemporains (zouk, rap, techno, dance et indus) sauce Pesto Negroïde et la surcharge d’éléments hétéroclites se voulaient le reflet de la France actuelle : une décharge à ciel ouvert, un pot pourri babylonien. Logique qu’on n’y retrouve pas la nostalgie champêtre de Ballade – et du nouvel album. C’était un peu le but, en fait…

Dunkel / Guest vocals

Depuis l’intérieur des remparts d’Avinhon, Florida Occitana, tu avais « rêvé du Nord ». On te retrouve désormais terré seul en pleine forêt d’épineux dans la « mesnie Herlequin » (« maison d’Herlequin/du diable ») à quelques encablures de La Chasa Dieu (« maison de Dieu » en occitan auvergnat) (10) au Nord… de l’Occitanie. Au Moyen âge la peste noire avait chassé les gens des villes, foyers de contamination, vers les campagnes saines en rats sains, le lecteur se demandera quelle peste moderne irrespirable a provoqué ton exil vers le pagus arvernicus de Vercingétorix. Concrètement, tout ça implique pour PN un énième changement de formation avec l’intégration du batteur Ardraos et le nouveau départ d’Indria, « meilleur bassiste de l’univers », en tournée mondiale permanente avec le meilleur VRP de Peste Noire à l’international, Neige. « Fidschi, Fidschi, gute reise » ? Explique…

J’ai déménagé en terre du milieu, l’Auvergne, dont est originaire Ardraos. Comme je l’avais déjà rencontré sur un concert auvergnat, que son jeu dépote, et qu’il joue de surcroît dans le quart des groupes de RAC français, le choix s’est vite imposé…

Malgré mon éternel respect pour l’individu, oui, finie ma collaboration avec Indria. Pour m’éviter de la réécrire, je copie-colle peu ou prou une réponse donnée sur Nuclear War Now à un mec qui me posait la même question au sujet de la contradiction ethnisme de PN/bassiste asiatique :

1 – Je vous emmerde. Indria dans PN était une note d’humour (noir). Je crains hélas que les NS aient peu le sens de l’humour.

2 – A une certaine époque, je mettais mon élitisme à égalité avec mon nationalisme. Indria était le meilleur bassiste. Ses lignes n’ont jamais gâté l’âme blanche européenne de ma musique, qui réside dans mes riffs et qu’un bassiste a l’obligation d’accompagner. En tout cas, elles n’avaient pas plus d’incidence sur l’architecture globale de mes compos que les sphinx égyptiens dans les châteaux de la Loire ne font des châteaux de la Loire des châteaux égyptiens. Ca ajoutait un léger soupçon d’exotisme, d’étrangeté, qui seyait bien à l’esprit goth de PN. Ca n’en faisait, dans tous les cas, pas un groupe asiatique, si c’est le sens de ta question.

3 – PN a toujours pratiqué la désinformation. Nous balançons aucun message explicite, seulement des signaux (énormissimes parfois), ici et là au milieu d’un tas d’excréments et de conneries (comme la note-blague dans la première version de Ballade, que tout le monde a pris au sérieux). Faut souvent lire entre nos notes. Je vois pas l’intérêt de me faire interdire en assumant mes idées. « Courage without cunning is suicide » disait David Lane, et il en savait quelque chose pour avoir écopé de 190 ans de zonze… Contrairement aux autres groupes de NSBM assumés mais mort-nés (11), j’ai fait mon trou – j’ai fait le trou à pas mal de personnes en fait – en brouillant les pistes. Tel Zeus j’ai gobé la mêtis pour vaincre Goliath. En dehors de ses qualités de bassiste virtuose et d’homme noble que je ne nierai jamais, Indria, de peau très sombre, était un alibi parfait pour qu’on arrête de nous bloquer – et lui avait l’intelligence de jouer le jeu, ou surtout, de s’en battre les reins, seule la musique lui importait. Si je devais ne choisir qu’un exemple, lors de notre tournée en Nouvelle France nous avions pris l’avion déguisés en hippies. Malgré ces très grandes précautions, les douanes canadiennes nous ont arrêtés au prétexte que nous étions soi-disant un groupe néo-nazi (merci les taches de « Spirit of Metal » et leur croix gammée barrée). On s’est fait foutre à poil, sacs retournés et rangers passées au laser. Dans ma besace, j’avais De l’inégalité des races humaines de Gobineau. Un des douaniers m’a dit :

- Tabarnacle c’est quoé çô tsé ?

- Un livre.

- Un livre de quoéé tsé ?

- Un livre qui traite des inégalités… entre les gens et tout, les races humaines, c’est pas raciste.

- Ok ça va.

Un autre a alors tenté de me piéger, me demandant sur un ton amical si finalement nous n’étions pas un peu nazis, juste un zest, un chouya, qu’en fait c’était pas si grave, qu’eux l’étaient aussi etc. Pour lui répondre, je montrai Indria du doigt et nous étions libérés.

Si je dois clarifier un peu mes idées personnelles qui se répercutent dans PN : je reste résolument un anarchiste de droite. L’idéalisation du peuple dans les mouvements nationaux-révolutionnaires et völkish me gêne un peu en ce que ce qu’on appelle « peuple » – masse moutonnière matérialiste qui a pour dénominateur commun universel de ne s’intéresser qu’à la mécanique, son compte en banque, sa zigounette et des loisirs sportifs de merde – est quelque part responsable de son asservissement par le système. La démocratie parlementaire joue précisément de l’ânerie et de l’ignorance volontaire (volontaire car aujourd’hui on trouve tout sur le net) de la majorité populaire, trop niaise, trop molle, trop servile pour se révolter tant qu’elle a le Bigdil à la télé. La notion « peuple » est presque un gros mot pour désigner les gens acquis à toutes les idées reçues. J’adore ma race et le peuple blanc produit des merveilles quand il est guidé vers le bien, mais à l’intérieur d’elle, je refuse l’oppression de la majorité, du groupe sans tête sur l’individu. Je sais que le pouvoir fait tout pour abrutir le peuple et le réduire à l’état de légume consommateur. Mais ce pouvoir, il ne fait qu’exploiter le penchant populaire. Si ce soir « le peuple » a le choix entre mater La Star Academy et un documentaire sur ses ancêtres : il choisira la Star Ac’, assurément. « Le peuple » se bouche les oreilles quand il entend du Black Metal. « Le peuple » fronce les sourcils devant  une œuvre d’Art (12). « Le peuple » a visionné le « Gangnam Style » par milliards sur Youtube. J’ai des valeurs, j’aime ma race plus que les autres, j’ai le sens de l’honneur, du devoir et de la justice et je combats notre société parce qu’elle pervertit ces notions, mais honnêtement, j’encule très profondément ce qu’on appelle « le peuple », blanc ou pas blanc. Je me suis isolé dans une campagne désertique pour fuir l’ingression africaine aussi bien que la face du peuple, sa connerie, ses préjugés, son cerveau si bovin. Il règne dans l’extrême droite une naïveté sur la solidarité populaire, notamment paysanne. « La terre ne ment pas » tout ça, c’est vraiment des fantasmes urbains. Y a pas plus roublards, arnaqueurs, escrocs que les gens de la « terre » (mais mon interviewer rouergat me stoppe en me soufflant qu’il ne s’agit que des Auvergnats… au temps pour moi). J’ai discuté il y a quelques jours avec un patron de bar rastos d’un endroit rural paumé. Je lui ai dit que quand les tribus africo-urbaines débouleraient dans les campagnes pour violer et bouffer, les gens du coin, chasseurs et producteurs pour la majorité, se souderaient en créant des enclaves de résistance blanche. Il a alors éclaté de rire en me disant : « mon petit bonhomme, les gens d’ici je les vois tous les jours, les familles, les clans, je les entends parler les uns sur les autres : le jour où une guerre civile éclate, telle famille blanche profitera de l’occasion pour tirer sur telle famille blanche afin de lui voler un mètre carré de terre. Ils seront déjà tous morts avant que tes tribus n’arrivent, pardi, fais-moi confiance ! » Alors le peuple, ok, mais encadré par une saine aristocratie qui sache tirer le meilleur de lui, cette aristocratie pouvant être tirée du peuple, voilà pourquoi je souscris plus au concept d’Aristocratie populaire développé par Faye dans le Petit lexique du Partisan européen, celui d’un « gouvernement du peuple par ses meilleurs éléments, ou bien catégorie du peuple, qui ne se confond pas avec une classe économique, qui manifeste au plus haut degré les qualités éthiques, spirituelles, anthropologiques, psychologiques et intellectuelles propres à ce peuple, l’aristocratie étant de ce fait “l’essence du peuple”. Toute société possède une élite. Mais l’élite ne désigne que ceux qui sont en position dominante de fait, sans faire référence à des valeurs — ou en faisant référence à des valeurs qui sont pour nous négatives. Ainsi aujourd’hui, les critères de sélection des élites sont déterminés par les valeurs du bourgeoisisme — intérêt, position économique, pouvoir financier, capacités démagogiques — ou de la technocratie, savoir purement technique, manipulation des appareils institutionnels. À l’inverse, les valeurs aristocratiques, qui intègrent par ailleurs le savoir technique et les hiérarchies économiques, insistent d’abord sur le caractère, l’exemplarité, le commandement compris comme service. »

 

Et pour finir avec la polémique ethnique, j’ai à la fois les racialistes et les républicains à dos en ceci que :

Certes je ne crois pas à l’assimilation, la culture d’un pays ne change pas la nature d’un peuple, et le roi du Maroc est d’accord avec moi : 

http://www.youtube.com/watch?v=WX8MSLCgFb0

Par contre, je pose la question suivante aux racialistes purs et durs : que fait-on des métis, mettons des Franco-algériens ? ou des Franco-maliens ? ou des Franco-israéliens, dont le père ou la mère est de souche européenne, et qui se sentent Européens ? Ils ne sont ni purement blancs ni purement autres. Donc on les tue ? On les ballargue sur l’Île aux métis ? Du Sang de France coule en eux. Mon principe est qu’il faut stopper l’immigration, dénationaliser les purs allogènes, mais laisser le choix aux métis de se refondre dans le peuple qu’ils auront choisi de cœur, c’est la solution la plus viable et la plus pacifique d’autant que les métis sont encore très minoritaires et ne modifieront pas notre physionomie globale – pour l’instant. En disant ça je vais me faire assassiner par tous les nazbroques radicaux ou les Jacobins fanatiques, mais telle est ma position de ne pas encore tuer les métis ultra minoritaires ni de les déporter sur Pluton, je vous demande pardon. Pardon de préférer à un wigger un métis blanc dont le désir serait de réintégrer notre peuple. Pardon d’estimer Dieudo et Dumas, métis qui gamin se pensait blond aux yeux bleus et disait :

« Mais au fait, mon cher maître, vous devez vous y connaître, en nègres, avec tout ce sang noir qui coule dans vos veines ? »

Dumas réplique alors, sans avoir à élever la voix au milieu d’un profond silence du salon dévoré d’anxiété :

« Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière grand-père un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit ».

Ce qu’on appelle une quenelle de 160 avant l’heure.

Le BM des débuts était une musique expérimentale, anti-conformiste. Quand Mayhem, Sarcofago ou Hellhammer bousculaient les règles du Thrash et du Punk il y a 25 ans, quand Burzum ou Emperor y intégraient des influences classiques, c’était de la pure expérimentation. Ils inventaient un style sans le savoir. A l’heure actuelle, la créativité s’est tarie, ça fait plusieurs années qu’on est abreuvés de rééditions de tout et de n’importe quoi, en CD, en vinyle bleu, vert, jaune, caca d’oie, en veux-tu en voilà … tellement y’a rien de neuf, de frais, de potable. Hormis quelques rares perles, ça fait bien 1? ans que le BM est atteint de ce Panurgisme créatif, 1? ans qu’on entend les mêmes riffs inventés par Burzum/Darkthrone/Mayhem/… pompés universellement par des milliers de groupes impersonnels n’ayant jamais pu se libérer de leurs influences ; en gros des « groupes-élèves apprentis » qui écrivent des albums « scolaires » en « hommage » à leur « groupe-maître » préféré. Tiens par exemple, à l’époque où PN est né, je me souviens que peu groupes de BM hexagonaux osaient le français, optant pour l’anglais, musicalement tout le monde voulait (veut toujours ?) sonner viking/norvégien/suédois, américain, voire slave, voire autre chose, tout mais pas français. Peu de monde s’assume/s’assumait tel qu’il est vraiment… On voit que tu es arrivé malgré tout à sonner personnel, que tu as inventé un style pestenoirien reconnaissable entre mille et pourtant différent à chaque album, à tel point que c’est désormais PN que des groupes copient ! Comment as-tu fait ? Serait-ce dû aux visions évanescentes d’un monde féerique merveilleux que tu aurais eu dans ton enfance ? Non ? Peut-être as-tu su mettre une bonne dose de couleurs et de nuances dans la monochromie noire standardisée du BM de base, et aux mêmes émotions indifférenciées de clones stéréoconstipés, tu as su exprimer la multiplicité de l’homme (tristesse, joie, colère…), un homme, qui, en vérité, « en tout et partout, n’est que rapiècement et bigarrure » (Montaigne ; Essais) comme… Arlequin/Herlequin ? Ton nouvel album semble réaffirmer que le « style PN » ne sera toujours pas sponsorisé par le B’nai B’rith apparemment… Parviendrais-tu justement à définir ton style ?

J’ai mon idée sur la question mais avant tout, j’aimerais préciser que la spécialité des Blackeux – qui eux sont encore en-deçà du peuple, la classe sociale correspondant aux BMeux n’étant même pas les laboratores puisqu’ils vivent d’aides sociales ou de l’argent de poche de leurs parents sans n’avoir jamais rien foutu de leur vie – est d’avoir une petite cervelle qui ne peut retenir qu’UNE seule dimension dans un album, aussi multiple et complexe soit ce dernier. Trois riffs de thrash dans Folkfuck folie = Folkfuck Folie est un album de thrash. Un beat de techno dans L’Ordure = L’Ordure est un album de techno. Trois traits d’humour et je fais du Gronibard, exit toute la dimension poétique et aristocratique pourtant bien présente dans L’Ordure. Comme pour tout, n’écoutez pas le peuple et faites-vous votre idée par vous-mêmes. Avec dix ans de recul, je vais te dire ce que je fais : du Black grotesque. Grotesque non dans son sens profane et insultant, mais grotesque dans son sens littéraire. Pardonnez les définitions mais les blackeux sont tellement cons qu’il leur faut une notice pour entendre de la musique, donc je me lance :

Grotesque

Originellement un terme des beaux-arts pour désigner les peintures fantasques de l’Antiquité (rinceaux, chimères et sujets hybrides, satyres, tritons et cyclopes) retrouvées dans les grottes (d’où l’origine du mot), les cavernes : en bref tout ce qu’image la contorsion, le très nerveux tortillement, la déformation de mes riffs dédiés au cyclope de la W.A.R. et au Satyre des satyres : le dépendant sexuel Pan.

Par suite figure ou personnage caricatural excitant le rire : Famine la magnifique, « le Patrick Sébastien du Black Métal français » (forum de Nightfall In Metal Earth), « le Dieudonné du Black Métal » (ancien blog johnnybemad.blogspot.com/…/black-metal-music-of-satan.html.).

Les gnomes, les dragons de l’Apocalypse, le sabbat médiéval, les sorcières de Macbeth, MAIS AUSSI Arlequin (direct descendant du nom même de mon label : Herlequin = le diable) et Sganarelle, ressortissent au grotesque : le difforme et l’horrible d’une part, le bouffon d’autre part, ce qui est tout Peste Noire.

Le grotesque écrit Hugo, s’oppose au sublime comme l’ombre à la lumière, comme PN s’oppose à Alcest, ce qui m’a fait planter ainsi les origines de PN dans notre revue qui arrive :

« J’ai joué dans ALCEST. Au tout départ. J’ai composé le meilleur riff de Tristesse hivernale, le riff aigu de « La forêt de cristal ». Mais à l’instigation de Neige, ALCEST est devenu l’éden de fées graciles et trop bonnes, le rêve pastoral d’un tendre cerveau de hobbit. Pour le dire franchement, ALCEST devint un pays merveilleux. Alors je dû faire route seule… Dans son mignon bocage fleuri, je coulai un étron, sodomisai les fées, couchai les elfes à coup de mort-aux-rats pour pousser le chant du crapaud. Oui je fis PESTE NOIRE… Car PESTE NOIRE n’est né que pour foutre la merde. »

(Journal de PN)

Lazareth / Clairon et trompette

Donc je répète (pour les Black Metalleux) :

Grotesque = 1) le difforme et l’horrible d’une part, 2) le bouffon d’autre part.

Or, si le Blackeux raffole du côté « sabbat médiéval », apocalyptique et sorcier, lui qui ne cherche dans le BM que des contes pour enfants et rêve secrètement de retrouver dans cette musique le monde de Harry Potter, il ne peut en revanche accéder au bouffon, à la facette loufoque, humoristique, second degré, à la prise de distance, en somme au monde des adultes. Il ne prise rien d’autre que le registre fantastique de la collection Chair de poule ou le registre épique du Seigneur des anneaux. Tout le reste est pour lui non-noble. Or le grotesque c’est Céline, Shakespeare, Lautréamont, qui marient justement l’obscénité, la vulgarité, la bizarrerie, l’humour à la noblesse d’un style hautement soutenu. Céline est noir et sale et drôle et beau et grand comme le Black Metal devrait l’être. Pourtant, l’oralité célinienne des textes de PN (ou de Diapsiquir) passent auprès du public BM pour du rap de singe. Et quand j’imite le cri du coq, notre mascotte nationale qui chante les deux pieds dans la merde comme tu dis, je passe pour un comique. A y regarder de plus près, le Black Metalleux est un sataniste chrétien qui combat la vie, la matière et le monde immanent : il hait la joie et le caca (les « matières joyeuses » comme on disait au Moyen-Age), omniprésents dans PN, que lui juge trop bas. C’est un curé qui m’accuse d’être un bouffon alors que quand il crie maquillé sur Arte en essayant de faire peur, ma grand-mère rit aux éclats, au point que KFC en a fait une pub :

http://www.youtube.com/watch?v=UO1rYr4BXAI

Si moi je suis un demi-clown, lui est un clown involontaire, mais total, ce qui est encore pire. Ce qu’il juge bas et pas sérieux, nous le considérons très noble. Un groupe parfaitement grotesque comme Woods of Infinity – dont les deux membres ne chantent pas par hasard sur le nouveau PN – est aussi drôle que triste, naïf que profond, monstrueux que beau, humain, trop humain pour les BMeux.

Ravenlord et Melkor (W.O.I.) / Guest vocals

Les Blackeux sont une nouvelle sorte de mormons, la mine toujours patibulaire, s’interdisant de rire au prétexte qu’ils seraient méchants. Oui le BM exprime le Mal bande de grosses merdes, et alors, c’est une raison pour pas sourire ? PN a toujours exprimé une certaine joie dans le Mal, la cruauté n’est pas pour nous négative. On aime et prend la vie dans son entier. Le Mal-Joie tel que défini par le terme allemand schadenfreude (= joie provoquée par le malheur d’autrui, par le malheur des parasites comme vous si possible) existe dans la Vie, pas dans la mort bande de salopes. Ces sales curés de Blackeux qui ne parlent que de mort, de mal subi et de suicide, sont la même fiente bien collante que les racailles du Rap : ceux-là chient sur la vie comme ceux-ci chient sur la France, mais ne nous font jamais l’honneur de la quitter.  

Ensuite en plus du grotesque je revendique de pratiquer un black gothique et fantastique. Fantastique dans le sens de génial, géant, formidable, époustouflant, du jamais vu, à peine croyable… mais aussi dans le sens de ce qui a trait au surnaturel noir (par opposition au surnaturel lumineux qui équivaut au merveilleux, celui d’ALCEST par exemple), le fantastique des romans de chevalerie, celui de la matière de Bretagne.

Et gothique, pas dans le sens de la musique dite gothique, mais dans celui du roman goth anglais, dont la musique a juste repris le terme. D’aucuns disent que PN est du black médiéval. C’est pas totalement faux mais pas totalement vrai non plus. Le Moyen-Âge boue dans mes veines (le nom de famille de ma mère signifie « dans l’enceinte du château » et celui de mon père « forgeron », ce qui veut dire que mes ancêtres paternels faisaient déjà du métal au Moyen-Âge) et l’on a intégré des éléments proprement médiévaux (textes, vielle à roue etc.).

L’Atrabilaire / Vielle à roue

Pourtant il n’y a pas grand-chose de médiéval dans tes structures musicales ; elles ne sont pas spécialement modales et tu ne m’as pas l’air d’avoir étudié l’Ars Nova et l’Ars Antiqua. Rappelons aussi que l’époque médiévale est comprise entre 500 et 1500, ça aidera peut-être à la compréhension des gens qui geignent sur la cover de la rééd de Ballade parce qu’elle n’est pas « assez médiévale » alors que les références dans l’album à Verlaine (XIXème), Pujo (XXème) et aux scouts (XXème) ne sont certainement PAS médiévales. C’est à peu près aussi peu médiéval que les polkas écrites au XIX/XXème qu’on entend dans ces pseudos « fêtes médiévales » qui pullulent aujourd’hui mais qui ne sont en fait bel et bien que des fêtes à neuneus.

Oui j’allais dire : pourtant, il n’y a pas grand-chose de médiéval dans mes structures musicales. C’est moins ma musique que mes images, mes textes, l’atmosphère que je souhaite chier, qui l’est, médiévale. Voilà pourquoi je préfère l’épithète « gothique » au sens du roman anglais et pas de la musique goth. L’histoire de la musique est faite comme elle est faite, mais je pense que le Gothic en tant que style de musique a usurpé avant l’heure ce joli vocable, qui aurait dû échoir au Black. Le roman goth traduit un amour du macabre et du Passé, il situe son action dans les croisades (thème omniprésent dans PN) et les décors médiévaux (châteaux hantés, cryptes, prisons, cimetières, paysages nocturnes…) avec une forte présence du surnaturel. Une atmosphère d’horreur y règne. Les situations sont le pacte infernal, l’incarcération, la torture, le suicide etc. Le Black Metal exploite davantage, et mieux, cet univers que la musique gothic elle-même. Le Black a beaucoup plus la gueule grimaçante d’une gargouille, que le Gothic avec ses grandes folles propres sur elles maquillées comme des femelles et qui chantent beaucoup trop juste. Nous on est maquillés comme des guerriers barbares, comme des Pictes, et nous chantons très fort et faux – à tout le moins dans PN. L’art dit gothique était un terme péjoratif pour désigner l’aspect barbare et étrange de l’Art dit français (ou Art d’Ile de France), puisque l’Art gothique vient de France. Un art BARBARE et IDENTITAIRE FRANCAIS donc… pas plus royal comme qualification pour PN. J’irai encore plus loin : si Peste Noire est du BM gothique, le dernier Peste Noire est du gothique flamboyant, c’est-à-dire « l’exagération et la décadence de l’art gothique » selon le Manuel d’archéologie française d’Enlart, dont le raffinement porté à son extrême apparaît au milieu d’une période de guerre, d’anarchie et de mise en doute : enculage de toutes les lignes droites, foison de courbes et contre-courbes de guitares et de clameurs tirées comme des flèches depuis les flammèches des enfers, musique chutant et remontant sans arrêt comme le feu, samples de feu, virtuosité technique, exubérance des ornements – tambours médiévaux de toutes sortes, tambourins et clochettes, bouteilles de bière et samples à gogo -, musique pleine de nervures aux sonorités végétales de plantes piquantes et de choux frisés, bestiaire diabolique aux mille voix de freaks tels que Arawn de SACRIFICIA MORTUORUM (FR), Ravenlord et Melkor de WOODS OF INFINITY (SW), R. de l’Est européen qui souhaite conserver l’anonymat (issu pourtant de la mouvance natio Black, preuve qu’à l’étranger, nous sommes plus infréquentables que les infréquentables eux-mêmes), Khräss de ZEPULKR (FR) et la cantatrice Audrey (FR), greffés à mes cris de gargouille alcoolisée et démesurément allongée dont les gros pics de voix, parfois insupportables, sodomisent ton oreille à sec – sans reverb – comme un pinacle, sans aucun respect des lois de la dynamique et des mixages classiques, où l’architecture globale faîte de clefs de voûtes pendantes inutiles menace la stabilité même de l’édifice entier, risquant de s’écrouler sur toi comme la chapelle de Senlis.

Veurmin / Lituus

Archéofuturiste, aussi. Sur last.fm une Brésilienne – lol – s’indignait qu’on entende des coups de feu dans du « BM médiéval ». Elle disait cette connasse, qu’il n’y avait pas d’armes à feu au Moyen-Age. D’un, qu’en sait-elle ? De deux le logo LMH est un chevalier avec un AK-47. J’ai produit un marcel avec un hools portant un heaume de chevalier. KPN, c’est le retour des lois naturelles – ethniques, aristocratiques et brutales –, le retour des lois prémodernes d’avant les Lumières, avec les moyens du présent : des armes à feu et des guitares électriques. C’est réenchanter le monde ultra-rationnel moderne en réintroduisant du surnaturel archaïque dans la froide monotonie contemporaine du métro-boulot-dodo. Le fond de La Sanie des siècles est fait de mélodies traditionnelles, simples et populaires, mais sa forme, le son, est celle d’un gras Metal industriel.

Black gothique fantastique grotesque archéofuturiste, donc… J’espère que ça sonne pas trop pompeux.

Audrey / Chants rock et lyrique

Venons-en à Satan. Je prends le BM très au sérieux, très très au sérieux et j’ai lu beaucoup d’interviews dans de nombreux fanzines où des groupes très sombres, très mystiques prônaient « Satan » (prononcer « Seïtan », ça fait plus branchouille), le « Mal » etc. Un résumé de leurs revendications donne: 1) « Il faut tuer tous les hommes. » / 2) « Je prône le suicide par la drogue et l’alcool. » / 3) « Nous sommes un danger pour la société car nous prônons la môôôrt ». Ce à quoi le « principe de réalité » répond : 1) Ah bon ? tu n’as jamais fait de mal à une mouche. Perso, j’ai eu ma crise d’adolescence comme tout le monde mais un jour ça passe… à 15 ans ?/ 2) Faux. Ca fait 20 ans que tu dis ça et t’es toujours pas mort. D’ailleurs ça ferait chier ta femme et Pôle Emploi d’entendre ça. / 3) Faux. Tu peux faire des concerts « pour répandre le mal » et en appeler à la « mort de l’humanité » TANT QUE TU VEUX, OU TU VEUX et SANS CENSURE d’Oradour sur Glane à Tel-Aviv alors que les « life lovers » et les « tree huggers » comme tu les appelles (toujours employer des anglicismes, ça fait plus… « trve », et moins français) qui défendent juste leurs peuples en voie de disparition, sont censurés, poursuivis, pourchassés. Le chant anti-bolcho « Horst Wessel Lied » est interdit en Allemagne et les albums de Graveland y sont censurés, pas le BM « exterminateur d’Humanité(s) » (13). Et t’aurais encore l’aplomb de dire que PN est un « jokeband » ? A vrai dire nos satanistes vénèrent plus volontiers le Satan juif d’Hollywood qui dans les films fait peur aux enfants et distrait les antifas, le Satan des Oscars américains, « plus grande fête juive de l’année » selon Woody Allen, le Satan protestant matérialiste et capitaliste d’Anton LaVey qui permet à certains de parader désormais sur les podiums des Grammies ou de faire des concerts sur des bateaux de croisière pour les Caraïbes, ce Satan biblique qui a plus à voir avec Seigneur Berberian, dont les satanistes « exterminateurs d’Humanité » baisent comme par hasard tous les Richelieus en dévotion (moi perso je préfère sa femme) !!! D’un autre côté, pas étonnant que les plus endurcis de cette race de satanistes frémissent dès qu’on évoque le vrai « Mal » comme la pédophilie ou le nazisme. Alors PN, sataniste ou pas ?

Satanisme de diablotin plutôt que satanisme pur et dur. J’aime ni les pédophiles, ni les drogués, ni le Gouvernement Ayrault (l’Etat français étant des trois le plus sataniste, cela commence à se savoir). Je voudrais pratiquer mon satanisme sur eux. Si Satan était un fauve, mettons un lion, je serais un chat, un sataniste pas trop méchant. Et si j’étais un chat, je serais Zouzou.

Je ne voue pas un culte aux drogues dures mais à la bière blonde (j’ai d’ailleurs fait un titre-hommage à La Blonde sur mon dernier skeudi) ; je ne veux pas baiser d’enfants, mais des adolescentes. C’est différent. Mon satanisme vaut surtout dans le sens de mes articles « La méchanceté nécessaire »  et  « L’autre Âge et l’outrage » publiés sur LMH, exprimant la nécessité d’un retour du plaisir de la méchanceté au sein de cette foutue race blanche, amollie et eunuque. Et si par sataniste t’entends antichrétien, oui je le suis, à cette réserve près que je kiffe pas mal le Catholicisme tradi, dont est issue toute mon esthétique, et qui est tout pour moi sauf du christianisme : enracinement VS l’universalisme chrétien ; judéophobie VS un Dieu juif ; sens hiérarchique et élitisme VS l’égalitarisme néo-testamentaire ; croisades racistes (il n’y a qu’à lire La Chanson de Roland qui ferait passer les écrits de Vacher de Lapouge pour des communiqués d’SOS Racisme) VS l’amour victimaire du prochain ; amour de la beauté et du luxe VS le dénuement clochardesque prôné par Jésus. Si l’art chrétien blanc me fait totalement bander (normal il a été fait par des Blancs pour des Blancs, sur des temples païens… blancs (14)), le nouveau testament, dans son contenu, me fait littéralement dégueuler.

Peste Noire, c’est 12 ans d’existence dont 10 absents du net. Or comme disait Aristote « la nature a horreur du vide », ce qui a donné les faux myspace de PN, les faux Facebook, les faux profils lastfm/youtube, les faux albums/concerts/news annoncés, les faux textiles, les fausses adresses LMH pour parler en ton nom à tes groupies… de la part de gens qui profitaient de ton absence/insouciance/je-m’en-foutisme/autisme pour tirer les marrons du feu de ton travail, pour parler à ta place, se faire des amis internet, voire pour se faire un nom sur ta musique. On voit désormais que ton arrivée sur internet (lamesnieherlequin.com) coïncide avec ta volonté de te réapproprier ton groupe, réoccuper le territoire, en avoir le contrôle total. J’ai bon ? T’aurais pas comme qui dirait mis de l’eau dans ton litron de piquette vis à vis d’internet ?

Totalement. J’ajouterais que le fait de me réapproprier mon propre groupe sur Internet n’est pas du tout digéré par ceux-là mêmes qui me l’ont volé par ce biais. En pensant que j’étais derrière la page Facebook (non-officielle) de Peste Noire, certains abonnés à la page et ayant eux-mêmes une page Facebook, criaient au scandale en pensant que j’étais derrière cette page et que je répondais selon eux à n’importe qui (n’importe qui = d’autres abonnés à la page comme eux). Bref ce n’était pas moi qui répondait mais c’est plutôt comique de voir que des abonnés à cette page, ayant eux-mêmes une page perso, ne supportent pas la possibilité que j’en ai une. J’ai Internet que depuis 2011, l’ayant longtemps refusé par choix. Internet est génial pour l’information alternative et je ne remercierai jamais assez le net de me permettre de pouvoir écouter Méridien Zéro tous les dimanches soir. Je confirme par contre mon aversion, pas tant pour le téléchargement qui permet de bien diffuser des musiques hors-système, que pour le galvaudage, voire le massacre pur et simple de la qualité sonore d’œuvres musicales par l’éternelle vilaine sale plèbe. Mon titre « Deuil angoisseus » a quasi 300 000 vues sur Youtube (15) avec le son le plus inaudible et insurportable qu’il soit, un son qui me fait l’effet d’une fourchette qu’on racle sur une assiette, alors que le titre sur CD est tout à fait correct. Comme je peux pas lutter contre le fait que certaines personnes récupèrent mes titres pour les foutre sur Youtube, on a créé un faux profil en 2011 – Anastasie – afin de mettre L’Ordure en qualité HD et mes textes sans fautes (car si les Black Metalleux ne savent ni lire ni écrire, il ne savent pas plus recopier les signes qu’ils perçoivent dans un livret à l’identique). Immédiatement, c’est-à-dire le jour même, des mecs ont repiqué la vidéo pour la mettre sur leur propre compte en basse qualité. A ce moment, Youtube ne permettait pas de mettre un titre de 20 minutes comme « J’avais rêvé du Nord » en HD. On l’avait alors divisé en deux parties. Or la moitié des sites qui ont chroniqué L’Ordure ont parlé de « J’avais rêvé du Nord 1 » et de « J’avais rêvé du Nord 2 », alors qu’il s’agissait d’un seul bloc sur CD. Ce qui veut dire que la moitié des sites spécialisés chroniquent maintenant à partir de Youtube, qui n’est pas fait à la base pour écouter de la musique et dont le son est clairement à dégueuler. Voilà ce qui me file des diarrhées avec internet, mais c’est tout. Et j’en profite pour dire à la centaine de Black Metalleux qui me reprochent de faire du Black à groupies et de faire l’amour à des femmes qui aiment ma musique, d’arrêter d’e-draguer Anastasie, car Anastasie est un ami, et cet ami est un homme. On va créer notre chaîne officielle, non par envie mais par obligation car qu’on la crée ou pas, les gens iront écouter sur Youtube, et autant que ce soit avec le son le plus proche possible des œuvres originelles en ma possession.

Antumnos / Flûte traversière

Petit à petit la scène UGBM (de qualité, celle qui se vend) est totalement achetée/distribuée par les marchands du temple (Season Of Mist en priorité, les darons). On voit aussi des groupes BM artificiels montés de toute pièce par des labels, comme à l’époque Malcolm McLaren l’avait fait avec les Sex Pistols. Toi tu as choisi la liberté/l’authenticité et tu finances/vends les œuvres AOC que tu as composées, jouées, enregistrées, pensées, arrangées, en circuit court et sans intermédiaires, en somme, directement « du producteur au consommateur ». Il faut quand même un sacré cran pour résister aux forces de Mammon (l’argent) et pour garder son indépendance dans notre conjoncture de gravissime crise de l’industrie du disque. Malgré tout on trouve encore à te critiquer ? Pourquoi ? Voyons… tu es donc boycotté par les medias/fora/mags mainstream (des modérateurs de certains gros fora auraient l’interdiction de parler de PN), non distribués par les grandes structures (à part peut-être tes deux premiers albums mais t’as pas les droits), tu n’as jamais joué la sécurité en faisant deux fois le même album et aucun de tes albums ne se ressemblent entre eux, toi qui mets ta peau sur la table à tous les coups, qui prend des risques (L’Ordure) c’est parce que… tu serais donc… devenu… commercial ? Dis donc tu n’as pas encore trouvé le secret de vivre sans bouffer… Famine ?? Comment donc fonctionne ton label ? Explique-nous le « Famine chef d’entreprise », on est curieux…

Pour résumer sans caricaturer : il y a 5000 personnes qui achètent du BM dans le monde. Et 900 000 qui téléchargent les œuvres gratuitement. Ce sont ces 5000 personnes, autrement dit 0.5 %, qui permettent au BM de ne pas crever. D’un côté, tu as les BMeux type collectionneurs de timbres, des acheteurs qui font vivre les groupes mais n’écoutent pas la musique pour ne pas user leurs vinyles (je répondais hier à un ami me demandant ce qu’était pour moi un Blackeux  : « Un être qui possède 1000 CDs, 2000 cassettes, 3000 vinyles, et une chaîne hi-fi Leader price pour les écouter, voire juste un ordinateur »). Mais ceux-là ont le mérite de faire vivre le genre, et l’aspect esthète-collectionneur fait partie du monde artistique. D’un autre, on a ceux qui s’autoproclament fanatiques absolus, qui connaissent toutes les paroles, les productions, les faits et gestes mais qui n’auront jamais acheté un CD de leur vie et écoutent la zique en mp3 transférés de Youtube sur leur Ipod. Comment fonctionne donc mon label ? J’ai une tréso limitée qui implique de faibles tirages qui impliquent eux des coûts de fabrication élevés.

Les micro labels underground, qui vendent peu, sont tous non-déclarés (donc ne paient pas d’impôts) en plus d’être gérés par des enfants (16).

Les gros labels font des économies d’échelle en faisant fabriquer beaucoup pour un coût moindre.

Moi, en tant que label moyen, j’ai les désavantages :

- Pas moyen d’être gros vu la ligne politique.

- Je fonctionne intégralement en autofinancement (difficiles crédits auprès des banques) = pas de gros tirages donc pas d’économies d’échelle.

- Et je subis la pression fiscale titanesque de notre Etat-Voleur (de plus en plus voleur d’ailleurs) dont sont tous exemptés les micro-labels, non-déclarés je le répète.

Certains veulent de l’underground (de qualité), de l’hors-système (de qualité), sans accepter les conséquences jusqu’au bout : le prix final sera plus cher que chez Season of Fists ou telle micro-distribution papier. C’est la vie. Mais comme j’ai un cœur énorme et que certains ne sont pas au RSA par choix, pour le prochain album il y aura deux versions : une version « P.S. » spéciale « Parasites Sociaux » à 8 euros (à savoir l’équivalent de deux packs de 4 de Bavaria 8.6 ou un paquet de Gauloises blondes bleues, en 30) ; et une version de luxe plus chère à 30 euros, pour l’élite laborieuse : un digibook grand format (DVD) avec paroles, livret 24 pages où chaque texte est illustré (main et pas main), plus incrustation externe du design à l’or à chaud, plutôt superbe. Sachant que c’est seulement cette dernière qui me permet de vivre. Mon dernier album vaut trois fois tout ce qui se fait en Black actuel : au lieu d’acheter trois merdes 10 euros chaque, achetez un PN à 30 euros. Vous plaigniez-vous de pas vous payer une Porsche au prix d’une Twingo ?… Nos chers Noir Metalleux, qui ne parlent QUE d’élite, devraient ouvrir un dictionnaire au mot « élite » et y apprendre que l’élite a rarement vécu une vie entière du RSA soignée par la CMU. Car à y réfléchir je paie tellement d’impôts que quand ils m’achètent un CD, ils ne font au final rien d’autre que me rendre l’argent que l’Etat m’a volé pour les payer à rien foutre.

Famine und Audrey

Toujours sur le thème « Qui va à la chasse perd sa place, qui est absent l’a dans le fondement » (contactez les membres des Black Legions pour qu’ils vous expliquent le concept de la sodomie in absentia), sur le site de LMH, tu fulminais contre les labels qui piratent PN : « La saloperie est vraiment INTÉGRALE. Ce sont les enregistrements qui coûtent très cher (la composition en temps et l’enregistrement en matériel), ce sont les enregistrements qui font la réputation d’un groupe, c’est la réputation qui fait vendre des CDs et des T-shirts, les gens téléchargent ce qui se télécharge (CDs) et achètent ce qui ne se télécharge pas (T-Shirts, patchs etc.). Et quand moi je n’ai plus de fonds pour avoir tout foutu dans l’enregistrement (du nouveau PN), eux l’ont (ce sont des labels officiels) pour sortir uniquement les T-shirts sans avoir eu à financer et l’enregistrement et les designs que j’ai payés à leur place. Baise absolue. » Des choses à ajouter ?

Pour les bootlegs, je renvoie à cette NEWS.

Les seules choses à savoir sont :

- QUE depuis Ballade cuntre lo anemi Francor, la SEULE source officielle de l’éventail de mes œuvres se trouve sur mon site, ICI-MÊME.

- QU’Existent trois cassettes produites par Roman Saenko de Drudkh/Hate Forest sur son label Night Birds Records :

La Sanie des siècles – Panégyrique de la dégénérescence TAPE (co-produit avec Todestrieb)

Lorraine rehearsal TAPE

Folkfuck folie TAPE

- ET QUE les œuvres de PN avant Ballade cuntre lo anemi Francor ont été produites par De Profundis et en co-prod avec Ahdistuksenaihio pour ce qui est des deux premiers vinyles. Plus Lorraine rehearsal vinyle chez NORTHERN HERITAGE.

Tout le reste a été produit par mon label La mesnie Herlequin, et se trouve sur mon WEBSHOP, a minima à titre de référence, c’est-à-dire que ça y figure même si le stock est épuisé. En d’autres termes : si vous achetez un t-shirt, une tasse de café ou un maillot de bain estampillé PN qui ne se trouve pas ICI, c’est un faux et vous faites crever l’artiste (ce qui peut être un choix, que je saurai comprendre).  

Beaucoup de fans, et ce dans le monde entier, réclament des concerts de PN depuis des années. Il n’y aurait pas assez de concerts de PN alors qu’on arrive déjà au 5ème CD. On dit que c’est en concert que l’on voit ce que vaut un groupe, qu’un « vrai » groupe doit faire des concerts, sinon il est « faux ». Alors ?

Ahah, non, ce n’est pas en concert qu’on voit ce que vaut un groupe. Un concert Metal, et encore pire de Black Metal, est incompréhensible si tu ne connais pas l’album avant. C’est un chaos sonore dont tu ne perçois pas le quart de ce qui se joue. Le BM requiert le travail d’un son chaud analogique, sale et poussiéreux (la démo A Sorcery Written in Blood de Gorgoroth plus Remains et Vampires de Mütiilation sont pour moi l’alpha et l’oméga de ce qu’est un son Black Metal), et ce son-là, on ne peut pas le reproduire en live. Certains titres sonnent mieux sur CD qu’en live, et vice versa. Il y aura des concerts de PN, mais ils resteront rares car mon style, contrairement à des groupes brutaux comme Revenge, sied mieux au CD qu’aux lives.

Krhäss / Guest vocals

Ce sera la dernière question, donc orientée « futur ». Dis-en-nous plus sur ce nouvel album et sur le futur de Peste Noire. Et puisqu’on parle de futur, évoquons celui de la France, sujet sur lequel tu sembles intarissable et qui préoccupe également le grand Varg Vikernes (Burzum) qui avait appelé à voter Front National en 2011 (17). L’Ordure annonce la grande guerre civile française à venir. Cependant ne serais-tu pas plutôt de l’avis du Général Bigeard qui disait à propos du Kosovo, que « la vraie guerre est ailleurs, là où personne ne l’a repérée. La vraie guerre elle se passe dans les maternités » ? Et ne reconnais-tu pas que sur ce point Zyed et Bouna nous ont grillés ? Comme je te sais altruiste et que ton isolement champêtre a dû renforcer et ta richesse intérieure et ta grande Sagesse, que t’inspire le futur de la race blanche en général à l’heure où seulement 2 % de la population mondiale est composé de femmes blanches en âge de procréer (ce qui ne veut pas dire qu’elles sont toutes mettables, hein) ? Le germen de Germaine l’Arverne, d’illustre ascendance Troyenne d’après le poète romain Lucain qui buvait beaucoup, peut-il être sauvé ? Que dis ton horoscope à ce sujet ? Pour les petites sur Tumblr qui prennent Neige pour toi, c’est mort non ?

Le dernier Peste Noire est titré Peste Noire car c’est une synthèse de tout ce que j’ai fait : il y a de La Sanie, il y a du Folkfuck folie, il y a du Ballade, il y a de L’Ordure et peut-être un peu d’autres choses dans ce dernier opus horribilis. La boucle est bouclée. A part accoucher d’un album de Rap, ce à quoi je songe sérieusement, je ne pense pas beaucoup me renouveler. En 2030 selon le scénario central, 35 % de la population d’Auvergne aura plus de 60 ans. Je dois dorénavant me consacrer à la seule fonction qui m’importe : le repeuplement des campagnes par la reproduction sexuelle. Le gêne blond est récessif, il peut s’éteindre à tout moment. Me faut dilapider mes gênes aryens à travers la France et l’Europe avant qu’il ne soit trop tard. Je conclurai donc par ce texte de David Eden Lane, traduit par l’excellent Shumule dont le non moins excellent blog, hélas, vient d’être fermé par nos Maîtres :

« Nos sages ancêtres, hommes et femmes, structuraient en effet leurs enseignements politiques et religieux sur les lois de la nature. Et les lois de la nature affirment incontestablement que les hommes supérieurs doivent avoir des partenaires nombreuses et une descendance nombreuse, au lieu que les hommes inférieurs ne méritent ni le plaisir d’une partenaire, ni celui d’une descendance.

Veurmin

Nos aïeux avaient également compris que les nécessités d’une société structurée imposent que certains instincts, de même que les lois naturelles les plus primitives, soient tempérées par la raison et le bon sens.

Par exemple, si tous les hommes s’affrontaient à mort pour les femmes, et que très peu d’entre eux survivaient au carnage, ces quelques rescapés ne suffiraient pas à défendre le clan et la race. Des lois et des règles de conduites furent, par conséquent, jugées nécessaires.

Pendant des millénaires, la structure monogame de la famille s’est avérée la plus bénéfique, assurant la sécurité des femmes et des enfants, ainsi que la base d’une société ordonnée.

Ardraos

Toutefois, cette structure défiait les lois de la nature qui affirment que les meilleurs doivent se reproduire d’avantage. Comment nos ancêtres résolurent-ils ce dilemme ?

La solution, basée, comme toujours, sur l’observation des phénomènes naturels, fut de diviser les hommes en trois classes, respectivement appelées Thralls, Karls et Jarls.

Les Thralls ont toujours été la lie de la société. On en trouve aujourd’hui comme exemples les fonctionnaires, les prédicateurs qui falsifient les textes, les assistés sociaux [= les Black Metalleux, NDLR] et les politiciens, pour n’en nommer que quelques uns. Dans un monde naturel, ils n’ont aucun droit aux plaisirs qu’offrent les femmes, ni à la reproduction. Il est légitime qu’ils soient réduits en esclavage, déportés ou exécutés.

Pire / Violoncelle

La seconde classe est celle des Karls. Ce sont les fermiers d’autrefois, les artisans métallurgistes, et ce que nous appellerions aujourd’hui les « milices citoyennes » [= le peuple défini dans ma deuxième réponse, NDLR]. Ils sont le sel de la terre et la colonne vertébrale de la civilisation. De nos jours, ce sont les propriétaires terriens, les fermiers, les inventeurs et les artisans. Ils doivent transmettre leur patrimoine génétique au moyen d’une épouse et d’un enfant. Et l’expérience a prouvé que la monogamie était la meilleure structure matrimoniale pour les Karls, qui forment la majorité de la société aryenne.

(…)

La troisième classe était celle des Jarls. Les Jarls sont rares. Ce sont les hommes supérieurs qui établissent leur droit à gouverner par des preuves de loyauté tribale (aujourd’hui : raciale), par leur dévouement au peuple, par leur courage, leur persévérance et leur détermination. La survie du peuple dépend de la sagesse, du courage, de l’altruisme et du bagage génétique des Jarls. Et, parce que ceux-ci sont tellement rares, leurs gènes doivent être transmis en abondance. La polygamie est, par conséquent, ce que désire la nature pour les Jarls véritables. Les femmes connaissent instinctivement ces vérités. C’est pourquoi nous voyons les « groupies » se succéder dans le lit des stars du rock [= Famine de Peste Noire, NDLR] :

Sucez-moi toutes, qu’il a dit Lane

et des stars du sport, où elles sont pourtant conscientes de faire seulement partie d’un harem virtuel – et bien que les célébrités de notre époque soient de la racaille [= Famine de Peste Noire, NDLR] :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le vrai Jarl qui se sacrifie et combat pour la vie et le bien-être du peuple mérite une multitude des plus belles jeunes filles de ce peuple :

http://www.lamesnieherlequin.com/2013/02/miss-peste-noire-2013/

http://www.lamesnieherlequin.com/2012/12/miss-peste-noire/

Non seulement pour que ses gènes et la beauté de ces jeunes filles s’unissent dans sa descendance, mais aussi parce que le plaisir sexuel est la juste récompense d’un défenseur du peuple. Encore une fois, les gens savent instinctivement cela, et pardonnent les peccadilles sexuelles de présidents tels que Kennedy ou Clinton – et ce même si, encore une fois, nos politiciens ne sont que faussement perçus comme des Jarls.

(…)

J’espère que ce qui précède dissipera tout malentendu au sujet de la polygamie. Une multitude de belles jeunes filles est une récompense qui doit être GAGNEE par un service EXCEPTIONNEL [La Sanie des siècles, Folkfuck folie, Ballade cuntre lo anemi Francor, L’Ordure à l’état pur, Peste Noire, NDLR] rendu au peuple AVANT que les plaisirs en soient revendiqués.

Il faut des récompenses qui inspirent de l’héroïsme à nos jeunes gens dans cette époque de désespoir. Mais cela ne met pas en danger la structure familiale habituelle de notre peuple.

Une dernière chose, toutefois. Si nous sommes bien à l’heure de Ragnarok, alors le chaos à venir sera tel que la civilisation et ses structures n’auront plus aucun sens. A ce stade, souvenez-vous : « ce qui est bon est bien ». La moralité consistera à se reproduire, à survivre, et rien de plus [fafaforyou88@hotmail.fr , NDLR]. »

Veurmin

Haec sine dubio familia Herlichini est… PS de l’Atrabilaire : Ah, à tous les groupes que j’ai interviewés et aux lecteurs potentiels : la revue sortira le jour où Famine aura enfin écrit un Manifeste de PN qui lui convienne…

 

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TRES BREVES NOTES BAS DE PAGE DE L’ATRABILAIRE

1. http://youtu.be/kJM08F9aQtw / Anthony Fantano, digne représentant des hipsters américains bienpensants à lunettes à monture épaisse, chemise en flanelle et collier de barbe.

2. Sans même parler de touzes ou de plans échangistes, les BMeux d’aujourd’hui doivent être sur la même ligne que Wlad de Vlad Tepes des Black Legions qui dans « Kill Yourself zine # 2 » (1995) disait qu’il n’avait pas de copine, que c’était pas assez evil (LOL). 

3. Guillaume IX d’Aquitaine (v.1071-1126) était aussi un descendant du grand Eudes, duc d’Aquitaine (v.700-735), l’Occitan qui infligea une grosse branlée aux musulmans sous les murs de Toulouse le 9 juin 721. Sa victoire porta un coup d’arrêt décisif à l’expansion de l’islam en Occident (que ceux qui aiment le saucisson relisent ce début de phrase plusieurs fois), tout juste dix ans après le franchissement du détroit de Gibraltar par les premiers musulmans. Tous les historiens arabes qualifieront cet événement de première grande tragédie de l’empire musulman et le calife de Damas fit proclamer une journée de commémorations dite de la « fête du champ des martyrs » qui sera célébrée pendant plusieurs siècles en Andalousie. Le pape Grégoire II qualifia Eudes de « Sauveur de la chrétienté ». « Quant à la prétendue bataille de Poitiers [menée par Charles Martel comme le dit la légende] chère à nos manuels scolaires, elle n’apparaît dans aucune chronique contemporaine, qu’elles soient latines ou musulmanes. Il s’agirait tout au plus d’une des multiples razzias coutumières dirigées vers le nord des côtes méditerranéennes ou des Pyrénées. Mais pour la « France, fille aînée de l’Eglise », il fallait qu’un Franc eût arrêté les musulmans à Poitiers ! » (Jòrdi Laboissa, Histoire de France : limposture, 2007). Ce ne serait peut-être donc pas un hasard si l’introduction de L’Ordure (elle-même introduction de « Casse, Pêches… ») est en occitan (languedocien), soit la langue de Toulouse et des ducs d’Aquitaine. En plus du côté antijacobin bien sûr, et la volonté de se réapproprier une langue sacrée tombée dans les mains de mulâtres marseillais à bob Pernod-Ricard. Réapprenez l’Histoire avec LMH !

4. « Nul n’est prophète en son pays », ce qui me rappelle cette citation d’Anatole France : « Mon pauvre parrain avait été beaucoup insulté par les savants officiels, et il en souffrait, ne sachant pas qu’un homme ne s’élève à la gloire que sur des monceaux d’injures, et que, pour quiconque pense et agit, c’est mauvais signe que de n’être point vilipendé, insulté, menacé. Il n’avait pas suffisamment observé que, de tout temps, ceux qui honorèrent leur pays par leur génie ou leurs vertus subirent l’outrage, la persécution, la captivité, l’exil, quelquefois la mort. Ces considérations n’entraient point dans son génie. » (La Vie en fleur, 1922)

5. « [Le français] est un animal de race latine ; l’ordure ne lui déplaît pas, dans son domicile, et, en littérature, il est scatophage. Il raffole des excréments. Les littérateurs d’estaminet appellent cela le sel gaulois. » (Baudelaire ; Mon coeur mis à nu : journal intime, 1887)

6. arabe : حَرَام soit « illégal ; illicite ; interdit ; inviolable » ; mais aussi « sacré » ; contraire de halāl (حلال), « permis , licite ».

7. En 2006, Famine expliquait : « (…) Le Beau, le Grand, la noblesse, surgissent lorsque PN évoque le PASSE européen (d’où cette mélancolie qui est nostalgie) avec un Black conforme à la tradition des Anciens (BURZUM, MÜTIILATION, VLAD TEPES). Et la haine, la terreur, le DESORDRE, la folie, surgissent lorsque nous évoquons le monde démocratique ACTUEL. Ce désordre s’exprime, naturellement, par des formes moins droites et moins conventionnelles. » (Interview de PN, Zero Tolerance mag., USA, 2006)

8. Selon l’écrivain Laurent Obertone, la France aujourd’hui, c’est 13 000 vols, 2 000 agressions et 200 viols toutes les 24 heures, basé sur les chiffres de L’Observatoire National de la Délinquance.

9. « Ils tueront les enfants dans le ventre des femmes, les hommes épouseront des hommes, et les femmes, des femmes, ils nourriront les vaches avec de la viande, le héros et le guerrier seront moqués et bannis, les rois seront des voleurs et les voleurs deviendront rois. » (Kali Yuga, selon le traité d’astronomie Surya Siddhanta ; le Kali Yuga commence(ça) à minuit le 18 février -3102 (2013 ?) selon le calendrier julien proleptique. Au 25 février 2013, 14 pays ont autorisé des couples homosexuels à se marier. Carton plein.)

10. « chasa »  a été (mal) francisé en « chaise » (?!) comme si Dieu y posait son cul, voyez l’absurdité de certaines traductions phonétiques lors de la francisation de l’Occitanie…

11. La scène de Toulon et AMSG Prod. furent condamnés à la prison pour des broutilles, qui paraissent dérisoires aujourd’hui que la parole s’est enfin libérée grâce à internet. Honneur à eux !

12. En 2007, Joshua Bell, l’un des meilleurs musiciens au monde, a joué du Bach incognito dans le métro de Washington DC sans que le peuple ne daigne s’y intéresser (il récolta 32$ en 45 minutes !) alors que la veille les Jarls payaient en moyenne 100 $ pour le voir jouer dans un théâtre de Boston archi complet (http://www.decouvertes63.com/2012/02/10/joshua-bell-joue-incognito-dans-le-metro/)

13. Le BM « exterminateur d’Humanités »  se divise en deux grosses catégories : Le BHLBM et le BM prolo. Le BHLBM est « le BM bourgeois qui plairait à BHL » qui disait : « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, « franchouillard » ou cocardier, nous est étranger, voire odieux. Et l’un des principaux mérites de l’Europe, à mes yeux, est de fonctionner comme une machine à refroidir cette passion nationale. » (Globe, 1985) car le BM bourgeois ne s’intéresse pas au peuple auquel il appartient, à son passé, à son futur. Le principal souci du Bourgeois, lui qui ne connaît pas la vraie réalité de son peuple puisqu’il reste dans son beau quartier se déplaçant entre sa banque et son écran plasma, est son enrichissement et sa sécurité personnels, RIEN D’AUTRE ! Et donc tant que son patrimoine est assuré, il ne va pas prendre de risque pour sa race, non mais… ses potes les trépanés du nœud, agglomérés sur la Capitale comme une poignée de morbacs sur les couilles des descendants de Mérovée, en prendraient ombrage. Le BHLBM est donc internationaliste et le plus évasif possible sur son message ; il écrit en petit-nègre latin pseudo-ésotérique et en charabia qlippothique et kabbalistique pour rendre honneur à Rav Ron Chaya. La BHLBM s’oppose au BM prolétaire (War metal etc…) qui déteste tout autant la France et les Blancs (auquel il faut ajouter son ethno-masochisme). Mais ils se ressemblent car « tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. Le rêve est en partie accompli. Il lit les mêmes journaux et a les mêmes passions » disait Flaubert. Sauf que le BMeux prolo, lui, connait la réalité. Parfois fils d’immigré européen, il vit dedans et en souffre (travail à l’usine, malbouffe McDos, cohabitation avec l’immigration de masse et avec les imbécile-heureux du quotidien). Il veut tout détruire car sa réalité de prolo est laide : « On souhaite la ruine de tous parce qu’on n’a pas pu s’élever; et l’aversion qu’inspire l’avancement des autres, jointe au dépit de ses mécomptes, aigrit l’homme contre sa fortune, il querelle son siècle, il se réfugie dans l’ombre où il couve son propre supplice, seul avec ses dégoûts et sa confusion » disait Sénèque dans De la tranquillité de l’âme. Des femmes de race blanche, il ne voit que les Jocelynes obèses dans les supermarchés et les putes-potiches à la télévision offertes aux papous, donc il ne parle que de viols et d’annihilation. N’ayant aucune culture, il ne sait pas que des millénaires de grandeur culturelle européenne le précèdent, que ce serait un motif de fierté. Pour lui Walt Disney, c’est une restitution du Moyen âge. Victime passive de 15 ans d’ethno-masochisme intensif à l’école de la Raie Publique ajouté à vingt siècles d’endoctrinement judéo-chrétien, pour lui il n’y a rien à sauver car il ne voit/sait pas ce qu’il perd. Ses paroles, produites directement de son cerveau reptilien, ne parlent que de boucs, de sodomiser les nonnes et de guerres imaginaires contre les chrétiens ; un satanisme « esthétique » donc, qui pourrait être recevable (l’art est un artifex (artifice)), si justement il avait le sens… de l’esthétique. Las, il souffre généralement d’acouphènes, et ne distinguant pas les mélodies, fait du bruit avec ses instruments (http://www.nwnprod.com/forum/viewtopic.php?t=25457&sid=f9ad4062b015db500d88ead10ddf823b)

14. Dixit l’honorable Pierre Vial, l’Auvergne a gardé, au Moyen Age, des traces évidentes de l’héritage gaulois. Ses églises trapues portent des sculptures en méplat contras­tant avec la ronde bosse propre à la tradition romaine. Entrelacs et motifs solaires perpétuent une très ancienne grammaire symbolique inscrite dans la pierre. Les artistes auvergnats ont affirmé sans complexe leur originalité, surtout en Haute Auvergne où, note Bernard Craplet, triomphe à l’époque romane « un art populaire, plein de vie, truculent et même grivois, dont la verve s’exerce de préférence sur les corbeaux des absides ». 

15. Au passage le shemale suédois qui tient le compte « BlackMetalMusic » refuse de mettre un lien vers le shop de LMH sur sa vidéo parce que selon lui « le black metal n’a rien à voir avec l’argent. ». Il joue dans le groupe d’Alcest-worship Monde Céleste qui n’a il est vrai, « rien à voir avec l’argent » vu qu’effectivement il n’a aucun succès.)

16. A ce propos, on voit apparaître des petits labels certes forts méritants mais qui ont pour la plupart une vilaine mentalité de syndicalistes de la CGT, déjà au niveau de leur esthétique prolétaire, et aussi avec leur « l’argent c’est sale, ça salit la musique », « je ne fais aucun benef’ sur cet enregistrement DIY sur 4 pistes limité à 50 copié sur cassettes vierges volées dans les supermarchés du Grand Capital », « la musique est un hobby, on ne peut pas en vivre c’est un contresens, c’est pécher, retourne travailler à l’usine (sous-entendu, « comme moi », en réécrivant par la même l’histoire du BM et en la faisant passer pour celle du HC/punk altermondialiste (style qu’ils auraient dû adopter si le BM n’était pas autant à la mode). Or on ne serait trop leur rappeler ce que leur maître Euronymous, lui l’ami des Communistes, disait avant leur naissance; c’est à dire exactement le contraire d’eux : « Il y a une contradiction évidente entre ce qu’on entend généralement par le fait d’être « underground » et les idées originelles du black metal. Si tu commences à regarder ce à quoi les groupes du black metal des origines ressemblaient, des groupes comme Venom, Mercyful Fate, Hellhammer, Bathory, Destruction, Sodom, etc., tu vois qu’ils n’avaient rien à voir avec ce qu’on appelle l’« underground ». Ils étaient signés sur des gros labels, ils gagnaient de l’argent bien mérité et ils n’étaient PAS soumis aux lois hardcore qui régissent l’« underground » aujourd’hui. Ces lois disent que tu n’as pas le droit de jouer du death or black metal (!) si tu ne (1) détestes pas l’argent et si tu ne refuses pas de gagner de l’argent sur ce pour quoi tu as versé sueur et sang, et dépensé argent et temps. (2) Si tu es « ouvert d’esprit » et si tu as des « lubies », comme être végétarien, pacifiste (Fuck off! War and Sodomy!), si tu parles de pollution et d’autres sujets de société, ou d’autres choses non approuvés par la police morale (HC pigs). (3) Tu ne dois jamais penser que tu ES quelqu’un. Tu dois ramper devant tes fans (« Oh, vraiment, tu nous aimes ? Merci » etc.), tu dois passer ta vie à répondre à des milliers de lettres ou sinon on dit que tu es un « rip off », personne ne sait que ça coûte au groupe peut-être 25$ par jour rien qu’en timbre ! Ces gens n’ont évidemment jamais essayé de vivre de leur propre chef, n’ont jamais éprouvé la DOULEUR d’avoir à se passer de MANGER après avoir dépensé tout l’agent sur des frais de port. Les groupes du black metal des origines n’avaient pas à penser à toutes ces règles merdiques. Ils pouvaient devenir GROS, monter des grands concerts, et gagner beaucoup d’argent et il n’y avait rien de mal à ça. NOUS (MAYHEM) avons été des serviteurs de l’« underground » depuis 8 ans maintenant. Et on en est où aujourd’hui ? On n’a PAS d’argent, des fois pas assez pour manger. Notre matos est défoncé, merdique ou non-existant. On n’a pas de vrais endroits où vivre. Ça ne poserait pas de problème si ça SERVAIT la VRAIE SCENE, mais regarde les gens dont nous sommes les esclaves : l’underground aujourd’hui est constitué de gamins aux cheveux courts, de trendies habillés en blanc ou en jogging, des porcs de la police morale HC, et un TRES petit pourcentage de VRAIES personnes. (…) Toutes ces règles « underground » ont l’air super à première vue – la musique devient un mouvement de protestation contre l’industrie de la musique commerciale. Ce qui est une bonne chose évidemment. Mais d’un autre côté – elles TUENT les groupes. Après 8 ans passées dans la dèche niveau pognon, je commence à en avoir ma claque. Pourquoi est-ce que je ne devrais pas vivre de la musique ? J’ai le choix entre deux options – rester «  underground » et faire mourir le groupe à petit feu – au final je devrais m’arrêter et me trouver un boulot, le groupe/label est déjà un travail à plein temps donc je ne pourrais pas combiner les deux. L’autre option est de dire « FUCK OFF » à la plupart des principes « underground » et commencer à GAGNER DE L’ARGENT. Alors, je pourrais faire plus de musique avec le groupe et sortir des tas de super CDs de supers groupes. Ça serait un apport bien plus important pour la vraie scène.  C’est pour ça que j’ai décidé de faire grossir un peu les choses. Pourtant je déteste voir les gros distributeurs mettre leurs mains sur les disques, mais je n’ai tout simplement pas le choix. Je n’ai jamais voulu exposer ma musique aux trendies mais je me suis rendu compte que je dépendais de l’argent que je leur soutirais pour vivre décemment.  Et je n’ai AUCUN scrupule à prendre l’argent des trendies. Grossir m’aiderait à donner l’argent qu’ils méritent aux groupes, et peut-être que quelques-uns d’entre eux pourraient arrêter de travailler pour se consacrer à la musique. (…) Bien sûr il y a des limites, je DETESTE voir les vidéos des groupes d’Earache sur MTV, et j’étais DEGOUTE de voir Entombed jouer en playback dans une émission de disco pour gamins à la télé suédoise. Ces gens doivent CRAINDRE la musique. Nous devons revenir aux temps anciens de Venom et des premiers groupes. Ils étaient gros mais ils n’étaient PAS commerciaux ! Leur musique est toujours 10 fois plus infâme que les enregistrements du Morrisound/Sunlight à la mode aujourd’hui. Un autre point – si on ne fait pas grossir DSP, d’autres vont créer un label de black metal qui va vendre de façon massive, et que va-t-il arriver ? On sera assis ici, ruinés et sans groupes. Ça n’arrivera pas. Tout peut très bien grossir mais les VRAIS doivent garder le contrôle. » (Euronymous (1968 – 1993), ISTEN mag n°6, Finlande, février 1992).

17. http://www.burzum.org/eng/library/chere_france.shtml / Varg Vikernes est marié avec une aryenne de France, Marie Cachet. Elle a réalisé le film ForeBears (http://atala.fr/the-film/) où une partie fut tournée dans la campagne française).

Interview KPN-V (English version)

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KPN-V Interview

Deformed and Horrible on the One Hand, Buffoon-esque on the Other

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K1P4N

By L’Atrabilaire (Knight since 2003; L.M.H Canal Historique)

 

L’Atrabilaire: Before this interview, let’s remind ourselves of Peste Noire’s recent history.

May 2011; There’s a brawling atmosphere, the farmyard’s all in a stir, the new PN is here! What is it called? L’Or Pur à l’état Dur I think. The forums are going crazy. Where can I hear it? WHERE?! QUICK! Who is going to do the first review, WHO?! Chop chop, hurry up – will it appear in a webzine? Quick look it’s on Youtube! The iPods are seething to get a hold of it – it’s just a huge WTF. Ah, there you go – the lyrics are uploaded onto metal-archives.com! Fuuuck, but what has Famine done to us? Vroum, prout. Immediately the reactions rush together like flies around shit. Vroum, prout, the forum intelligentsia are hanging around with their monocles and floppy hair, guffawing at Famine’s witticisms, vroum, prout. They despise this new album before actually listening to it. We think of Famine as the king of Fools; people are incensed that someone with such a talent makes such an apparently poor use of it, if only he was like Neige – he at least knows how to behave himself! L’Ordure is the work of a pissed musician that recorded when he was drunk and fucked up, that’s what we think. The artist and his ‘oeuvre’ are inseparable; therefore as bad art deserves a beating, so the bludgeon must come down on Famine’s arse. Ah Famine, the ‘enfant terrible’ of French BM! Ah Famine, the scoundrel that we love to hate! The only Ordure [scum] you see – is him!

Famine

Famine

Upon listening to the album, various people are shaking in horror; from the European ‘BM purists’, besotted with ‘tradition’ and allergic to change or innovation, to the ‘Fantano-ricans’ [1] who chase changes and trends but know nothing of real Tradition. Some are sickened by the music, others by the lyrics, and many by both. The ‘Righteous League of Metal Guardians’ try to understand this heretical work…they criticise Famine for his private indulgences [2], whom they classify as a ‘social outcast’. Bah, we can say the same about the first European vernacular poet, William IX of Aquitaine, a.k.a. ‘The Troubadour’, who was excommunicated (= kicked out of his community) by the Pope for being a randy old goat, despite having served Christendom during the Crusades [3], and world culture through his poetry. So, has Famine likewise served France through his BM? [4] Only a few firebrand oddballs with bizarre tastes had their interests piqued by this oeuvre and have tried to appreciate it on its own merits. Some state that geniuses are always linked to strange behaviour, and that talent can only manifest in the realms of excess, feverishness and eccentricity. We don’t remember the geniuses that work the daily grind, have a family life and enjoy the odd herbal tea. But, whatever…

I’m saying that this album wasn’t well received (apart from by a few weirdos)…People judged L’Ordure to be an incoherent mess, like a bad transgender operation it didn’t know what it wanted to be…Was it a Mr Bungle pastiche? A Nationalist version of Stupeflip (a French rap/punk/everything band)? Didier Super after chemotherapy treatment? With the Eurodance beats, complex song structures, we’ve even heard some talk about ‘avant garde’ music (?!) – that military term which reveals the rigid herd mentality of those who use it.

Certainly, PN has always been an effortless mix of Black/Folk/Oi/Rock, assembled with a perceived arrogant ease, a ‘Pesto’ sauce seasoned with what Baudelaire called the Gallic salt [5]. PN has always been ‘White’ metal, but with a whiff of ‘négritude’ (not ‘reggae’, like Famine announced at the house of DC [Diabolical Conquest webzine] in 2009, but some ‘zouk, ska, rap and blues’), and what of it! 1000 years ago, the troubadours didn’t hide their sand-nigg/Andalusian influences. If we look more closely, you see that with L’Ordure Farid offered to the BM scene a real 21st century harām art [6] [7]. This opus is the modern face of PN, the ‘CURRENT democratic world’ [8] and consequently the sound of chaos, the decay of a ‘Clockwork Orange France’ [9].

Ardraos / Batterie, accordéon

Ardraos / Batterie, accordéon

L’Ordure is an album of excess in which all the forces of being are unleashed, where all impulses are fulfilled and sated as fully as possible. This unbridled creativity is manifested with the aid of a plethora of instruments; one can’t express the Indian concept of Kali Yuga [10], also called the ‘Iron Age’, a period of ‘final decadence’, through making some sort of recycled and boring  BM – with all due respect to those try-hards churning out catchy riffs .

But don’t cry. L’Ordure is not a completely cynical effort. In ‘Casse Pêches…’ Famine imitates the crowing of a cockerel, the symbol of ‘Eternal France’, the only animal that can sing whilst standing knee deep in shit. Essentially one must have a sense of detachment to express joy, despite the decomposing state of today’s France. Also, the cockerel announces the dawn, the awakening of a people. In Nordic mythology it is Gullinkambi, the cockerel with the golden crest that heralds Ragnarök, which sees the renewal of the universe… thus L’Ordure is a call for revolt.

Ardraos et Famine à table

Ardraos et Famine à table

Now, let’s turn to the questions:

  1. Why this album, that seems such a hodge-podge? Why do this now, after you earned your stripes with Ballade? You’ve lost your mind, or what?
  2. Just like Rabelais and Baudelaire  (who spent their lives respectively trying to dodge the pyre and the prison cell), you too have provoked the indignation of the ‘guardians’ of good taste and similar whiners through ‘poetically incorrect’ lyrics, which in their eyes are frankly immoral – notably the savage ‘Cochon carotte et les sœurs crotte’, that certain killjoys can’t listen to the full way through, and the diptych ‘Casse, Pèches/J’avais rêvé du Nord’ with the punch lines that would make the viziers of multiculturalism weep. What is your defence against the hostilities of these cattle?
  3. L’Ordure is endowed with a powerful, rich, well-balanced, beautiful sound…in short a really ‘aristocratic’ production that we don’t often hear in the Underground nowadays. Some miss the sound of the old days, considering the new production too polished…too good in fact to be Peste Noire. Do you agree or not?

 

L’Ordure had as its only motto: no modesty. I followed the pagan maxim ‘Do what thou wilt’ (in Rabelaisian: ‘Fay ce que vouldras’), and effectively I fucked around. On top of this I wanted to offer two things:

1. To give those old grannies in Black Metal who talk of nothing but blasphemy, a true blasphemy, this time against these dunces;

2. To give those virtuous priests of the pseudo-nationalist right, a truly national Art: scatologically Gallic.

It’s hard to find a mythology and set of tales which are exclusively French, whose origins are explicitly French, most of these tales are also found in other European countries. Researchers have basically detected three of truly French stories, in which:

Once upon a time there was a half chicken, pecking at some manure. He found a purse full of gold coins. At the same moment the king passed nearby, and having no more money, said to Half Chicken:

‘Can you lend me that purse’?

‘Fine’ said Half Chicken, ‘But on the condition you pay me interest.’

The king takes the purse, but Half Chicken waited a long time without getting anything. Half Chicken said one fine morning:

‘I’m going to reclaim what’s mine.’ Walking down the road, Half Chicken came across his friend the wolf.

‘Where are you going Half Chicken?’

‘I’m off to find the king. He owes me one hundred crowns.’

‘Will you take me with you?’

‘Gladly, wolf; climb up into my arse.’ And then, further down the road, they come across the fox.

‘Where are you going Half Chicken?’

‘I’m off to find the king. He owes me one hundred crowns.’

‘Will you take me with you?’

‘Gladly, fox; climb up into my arse next to my friend the wolf.’ But, at the moment of arriving, they were stopped by the river.

‘Where are you going Half Chicken?’

‘I’m off to find the king. He owes me one hundred crowns.’

‘Will you take me with you?’

‘I’ve got no more space, river.’

‘Oh, but I will make myself small, teeny tiny.’

‘Climb then up into my arse and try to fit as best you can between my friends fox and wolf.’ They arrived like this to the king’s palace.

‘Toc! Toc!’ They hammered at the door.

‘Who’s there?’

‘It’s me, Half Chicken, who has come to reclaim my money and interest.’ The king bids him enter, but instead of receiving him properly and returning both the money and interest that he owes him, he sends him to the chicken coop.

‘Ah, so that’s how you treat me!’ fumes Half Chicken. ‘Fox! Get out of my arsehole!’ The fox climbs out of Half Chicken’s bum and eats all the other chickens in the coop. The king then sends him to the sheep pen.

‘Ah, so that’s how you treat me!’ fumes Half Chicken. ‘Wolf! Get out of my arsehole!’ The wolf climbs out of Half Chicken’s bum and strangles all the sheep in the pen. Upon seeing this, the king throws Half Chicken into the oven where a huge fire had been lit.

‘Ah, so that’s how you treat me!’ fumes Half Chicken. ‘River! Get out of my arsehole!’ And the river flows out of Half Chicken’s bum, swallows up the king’s palace in no time at all, and today not even stones remain.

Paul Delarue concludes (or rather, concluded, because he is dead) that this tale was French in origin, due to its originality, its humour, and its scatological character – and due to its popularity in France no less than 82 versions have been identified. Similarly, the Isérois [those from the Isère region], believe that the giant Gargantua created ‘L’Aiguille de Quaix’ [Lit. The peak of Quaix; a tiny rocky peak in the region] by taking a massive shit. This is France. Here are the old roots of France. All this is to say that, the use of humour, originality and scatology are what distinguish L’Ordure from the other styles of Black Metal played in Europe. ‘Cochon Carotte et les sœurs Crotte’ may well be seen by most French nationalists as degenerate art, but even this title is more French than they are. To be a nationalist doesn’t oblige you to have a side parting and a stick up your arse. Exuberance is not solely the domain of leftists. I consider myself a true German, a pure Frank (Frank = a free man in the Middle Ages), and if I want to make zouk-techno with a pornographic character, then I will make a zouk-techno with a pornographic character, as a White. The neo-Nazis are tarring us with their cult of clean shaving, righteousness and cleanliness. I like to have a bit of dirt in the house, I am polygamous, I fart at the table, and I drive better when pissed than when sober. That doesn’t make me any less French. It is significant that the Italians, who have a tradition of Futurism, the avant-garde and revolution within their right wing, and where many anarchists have rallied with Fascism, have given L’Ordure a warmer reception than the old reactionary, repressed Catholics of the French guard – even when they pretend to be pagans, rest assured they are nothing more than Christians, refusing all experimentation, all excesses, all freedom, basically all real Art; preferring instead the pagan metal with flutes or epic black Viking metal that’s made for men who love other men.

Veurmin / Carnyx

Veurmin / Carnyx

As for the criticisms of the album being incoherent and inconsistent, this is only the case if one fails to listen to the lyrics. The music follows the lyrics, word for note. The movement ‘J’avais rêvé du Nord’ in which urban rap is followed by flights of romance and epic hymns, for example, is explained by the text as beginning with a civil war, a dream of liberating the North, and finally that liberation by force of arms. L’Ordure was criticised for its text, whereas it is in fact essentially a textual album. The music is almost secondary in this album. I firmly prefer the text to the music of L’Ordure.

And on the point of ‘overproduction’ for PN, this overproduction with the warmth and natural charm that is the secret of Muvida/Green Studio and their sound engineer Thomas who is a titan of competence and hard work (a rare thing in this business it must be pointed out), are from my saying that I wanted a contemporary urban feel, almost industrial, for just this album; the production for the new PN is a lot rawer. With L’Ordure we purposefully went from the castle tower to the project tower-block. The indigestible recycling of all contemporary music styles (zouk, rap, techno, dance, industrial) in a ‘Pesto Negroid’ sauce and the overloading of disparate elements was done to reflect the current France; an open air dumping ground, a Babylonian melting pot. So logically one doesn’t find the rustic nostalgia of Ballade – and of the new album. In fact that was kind of the point….

Dunkel / Guest vocals

Dunkel / Guest vocals

 

From within the ramparts of Avignon [Occ: Avinhon], Florida Occitana, you have dreamed of the North (‘Rêvé du Nord’). We now find you holed up alone, deep in a thick mountainous pine-forest at the ‘mesnie Herlequin’ (‘House of the Harlequin/Devil’), a short distance from the ‘Chasa Dieu’ (‘House of God’ in the Auvergne dialect of Occitan) [11] in the North…of Occitània. In the Middle Ages the black death drove people out from the towns, sources of infection, into the healthier countryside and towards healthier rats; the reader will wonder what unbearable modern plague has provoked your exile to the pagus arvernicus [lands of Auvergne] of Vercingétorix. More specifically, all this implies yet another change in line-up for PN, with the integration of new drummer Ardraos, and the recent departure of Indria, ‘best bassist in the universe’, to do an ongoing world tour with the award-winning PN sales rep to international markets – Neige. ‘Fidschi Fidschi, gute reise’? Explain.

 

I have moved to the central lands, Auvergne, which is where Ardraos is from. Since I had already met him at a concert in Auvergne and saw his drumming was killer, and moreover since he plays in about a quarter of the French RAC groups, the decision was easy to make…

Despite my eternal respect for this individual, yes, I have finished my collaboration with Indria. So that I don’t have to re-write this, I will copy/paste more or less the response I gave to Nuclear War Now when a guy asked me about the subject of an ‘ethnic contradiction’ of an Asiatic PN bassist:

  1. Fuck you. Indria in PN was a bit of (black) humour. Alas I fear the NS have no sense of humour.
  2. At one point I measured my elitism equally with my nationalism. Indria was the best bassist around. His bass lines never intruded on the white European soul of my music; that resided in my riffs, which a bassist must follow. In any case, his presence had no more effect on the overall architecture of my songs than the Egyptian sphinxes of the Loire castles had on making those castles Egyptian. It added a sprinkle of exoticism, strangeness, which sat well with the gothic spirit of PN. It didn’t in any sense make us an Asiatic group, if that’s the meaning of your question.
  3. PN has always practised misinformation. We don’t give out an explicit message, only signals (sometimes gigantic), dotted here and there in the middle of a huge pile of crap and bullshit (like the jokey notes in the first version of Ballade which everyone took seriously). You must always read between the lines. I see little point in getting banned for taking responsibility for my ideas. ‘Courage without cunning is suicide’ said David Lane, and he knew something about that having been sentenced to 190 years in the slammer. In contrast to openly NSBM bands which were short-lived [12], I achieved success by muddying the waters with subterfuge. Like Zeus, I swallowed Mêtis [first spouse of Zeus - represents cunning & wisdom] to defeat Goliath. Other than being a brilliant bassist and noble man that I will never speak ill of, the dark-skinned Indria was the perfect reason to prevent people from obstructing us – and he had the intelligence to play the game, or to not give a fuck, as it was the music that mattered most. I will give you one example of this; during our tour of New France [French Canada] we took the plane disguised as hippies. Despite these precautions we were stopped by Canadian customs on the pretext of us being a ‘neo-Nazi’ group (thanks to the little pricks at ‘Spirit of Metal’ and their crossed out swastika signs). We were strip-searched, told to turn out our bags and our boots were passed through some scanners. In my bag I had ‘An Essay on the Inequality of Human Races’ by Gobineau. One of the customs officers said:

 

- Wha’ you got in yer bag?

- A book

- Whassit ‘bout?

- A book about inequality…between people, human races, everything, it’s not racist.

- Alright alright.

 

Another officer then tried to trap me, by asking in a friendly way, if we weren’t just a little bit Nazi, just a touch, a smidgeon, that it wasn’t so bad and that they were a bit too. To answer I pointed at Indria with my finger, and we were free to go on our way.

9If I have to clarify my personal ideas that are reflected in PN: I remain staunchly a right-wing anarchist. The idealising of ‘the people’ that goes on in the National-Revolutionary and völkisch movements bother me a bit, because this so-called ‘people’ – a herd of materialistic sheep, only united by an interest in cars, their bank accounts, their willies, and shitty leisure sports – are somewhat responsible for their own enslavement by the system. The democratic parliamentary system plays on the wilful and voluntary ignorance (voluntary because these days it is easy to find everything online) of the majority, who are too silly, too soft, too servile to revolt against it because they’re busy watching ‘Deal or No Deal’ on TV. The notion of ‘the people’ is almost a dirty word to designate those who subscribe to preconceived ideas and staid beliefs.  I love my race and the white people have produced wonders when guided towards greatness, but amongst them, I refuse the oppression of the majority, the brainless multitude over the individual. I know that power does all it can to brutalise people and reduce them to consumer vegetables. But in doing this, this power is merely exploiting a popular weakness. If tonight ‘the people’ had the choice between watching ‘X Factor’ and a documentary about their ancestors, they would definitely choose ‘X Factor’. ‘The people’ cover their ears when they hear Black Metal. ‘The people’ close their eyes in front of a work of art [13]. ‘The people’ watch ‘Gangnam Style’ by their billions on Youtube. I have values, I love my race more than the others, I have a sense of honour, duty, justice, and I fight our society because it perverts these notions, but honestly ‘the people’ can go fuck themselves, white or not. I’m out here alone in this deserted countryside to escape the encroachment of the African, as well as the ‘face’ of the people, its bullshit, its prejudices, its herd mentality. In the extreme right there reigns a naive idea of popular solidarity, especially with regard to peasants. ‘The earth does not lie’ and all that; all this is really an urban fantasy. There are no greater rogues, crooks and swindlers than those ‘of the land’ (but my Rouergat [inhabitant from the Occitan region of Rouergue] interviewer halts me in my tracks, puffing that it’s only those peasants from Auvergne…my mistake). I discussed this the other day with the racist owner of a pub in some remote little rural place. I told him that, when the urban black tribes move out into the countryside to devour and rape everything, the locals, mainly hunters and farmers, would join together and carve out enclaves of white resistance. He then laughed and told me ‘My dear little fellow, the people I see them every day, the families, clans, I hear them talking against one another: the day a civil war breaks out each white family will take the opportunity to steal a square metre of land from the other white family by shooting them. They will all be dead by the time your blacks arrive, goddammit believe me!’ So, the people – ok, but governed by a healthy aristocracy who knows how to make them be the best they can; this aristocracy can be drawn from the ranks of the people, which is why I subscribe to the concept of ‘Popular Aristocracy’ developed by Guillaume Faye in ‘The Little Handbook of the European Partisan’ [‘Le Petit Lexique du Partisan Européen’], which suggests ‘the government of a people by its best elements, or a good category of people, who have nothing to do with ‘classes’, which also show a high degree of ethical, spiritual, anthropological, psychological and intellectual qualities held by the people, the aristocracy thereby being the true ‘essence’ of the people. Every society has an elite. But the elite refers only to those in a position of power, without considering their values – or makes reference to values which to us are negative. So today the criteria of the selection of the elite are based on bourgeoisie values – capital interest, economic position, financial power, their populist appeal – or those of technocracy, a purely technical knowledge of those who control institutional apparatuses. In contrast, the aristocratic values, which also incorporate these economical hierarchies and technical know-how, emphasise above all the character, the exemplary nature, leadership based on service.’

8

Ardraos

And to finish with this ethnic controversy, both racialists and republicans are against me when I say that:

I certainly do not believe in assimilation, the culture of a country does not change the nature of a people, and the king of Morocco is in agreement with me:

http://www.youtube.com/watch?v=WX8MSLCgFb0

[In this video the King of Morocco Hassan II states that Moroccan immigrants to France can never become true French people, and that he would not wish them to be so. He adds that it is impossible for Arabs to become ‘European’ – the Arab and the European worlds are too different.]

In contrast, I put the following question to the hardcore racialists: What are we doing with half-castes, call them Franco-Algerians? Or Franco-Malians? Or Franco-Israelis, whose father or mother is of European descent, and who feel European? They are neither pure White, or pure anything else. Do we kill them? Do we ship them off to a half-caste island? The Blood of France flows in them. My main principle is that we must stop immigration, de-nationalise the pure aliens, but leave the fate of the half-castes for them to resolve in their own hearts, this is the most viable and peaceful solution, as they do not represent anything more than a minority and will not change our overall appearance – for now. For saying that, all the ‘truer-than-thou’ Nazidiots and fanatical Jacobins are going to murder me, but it is not yet my position to kill the minority of white half-castes, or deport them to Pluto, I beg your pardon. Forgive me for preferring over a wigger a white half-caste who wants to reintegrate with our people. Forgive me for valuing French humorist Dieudonné, and French writer Alexandre Dumas, a half-caste who as a kid thought he had blond hair and blue eyes:

[On one occasion one of Dumas’ enemies asked him loudly in a public salon:]

‘But really, my dear Sir, you must be knowledgeable in the subject of niggers, with all the black blood that flows through your veins?’

Dumas then replies, without having to raise his voice in the midst of the great silence of a room devoured by anxiety:

Most certainly, milord. My father was a mulatto, my grandfather was a Negro, and my great-grandfather a monkey. You see, Sir, my family starts where yours ends

That’s what you call shoving it right up someone’s arse, good and proper.

 

In the beginning Black Metal was an experimental and non-conformist style of music. When Mayhem, Sarcofago or Hellhammer smashed the rules of Thrash and Punk around 25 years ago, when Burzum or Emperor integrated elements of classical music into their music, or when Mysticum or Thorns dabbled with industrial sounds, it was pure experimentation. They invented a style without knowing it. Nowadays creativity has dried up, for the past few years we’ve had reissues of anything and everything on CD, on blue vinyl, or green, yellow, goose-shit coloured, you want it you’ve got it…there’s nothing new, fresh, or interesting. Apart from a few rare pearls, for several years BM has had the creative level of the herd, as we hear the same recycled riffs invented by Burzum/Darkthrone/Mayhem…churned out by thousands of similar groups who have never been able to free themselves from imitating their influences (i.e. they limit themselves to listening solely to other Black Metal groups, unlike the former bands who had a variety of stylistic influences, an appreciation of the broader metal culture and also a real musical knowledge); basically ‘apprentice groups’ who write ‘study’ albums in ‘homage’ to their favourite ‘master’ group. Like for example, when PN was born, I remember that few metropolitan BM groups dared to use French, opting instead for English, and musically everyone wanted (and still wants?) to sound Viking/Norwegian/Swedish, American, Slavic, or something else, but never French. Few people can/will accept themselves for who they really are…We see that despite everything you have developed a uniquely personal sound, invented a ‘Pestenoirian’ style that is unmistakeable yet which changes from album to album, to the point where you now find bands copying PN! How did you do this? Is it due to some enchanting visions of a wonderful sparkly fairyland you had in your childhood? No? Perhaps you are able to inject a good dose of colour and nuances into the usual black monochrome of basic BM, and unlike the same undifferentiated emotions as those up-their-own arse clones, you have managed to express the multiplicity of man (his joy, sadness, anger…), a man who, in truth, ‘is wholly and throughout but patch and motley’ (Michel de Montaigne: ‘Essays’ (1580), Chapter XX)…like the Harlequin? Your new album seems to reaffirm that this time again you apparently will not be sponsored by B’nai B’rith…Will you define what precisely is your style?

I have my own ideas on the subject, but first and foremost let me say the speciality of black metal fans – who are even further down in the ranks of the people; the social class that corresponds to Black Metallers is not even the same as the laboratores [Latin term for labouring classes in the Middle Ages], because they live mainly off of social welfare or pocket money given to them by mummy and daddy, without ever having done anything in their lives – is to have a small brain that can only recall ONE single dimension in an album, as diverse and complex as it may be. Three thrash riffs in Folkfuck folie = Folkfuck folie is a thrash album. One techno beat in L’Ordure = L’Ordure is a techno album. Three humorous lines in L’Ordure and I’m doing a Gronibard [French joke-band] album, and out the window goes all the poetic and aristocratic dimensions present in L’Ordure. As always, don’t listen to the people and make up your own mind. With ten years of hindsight, I’ll tell you what I make: Black grotesque. Not grotesque in the profane and insulting sense, but in the literary sense. Forgive me for providing a definition but black metal fans are such idiots that they need a manual in order to understand music, so I’ll begin:

                                                                              Grotesque

 

Originally a term used in the world of fine-art to describe those paintings which depicted fantastical scenes of Antiquity (tendrils, chimeras and hybrid beasts, Satyrs, Titans and Cyclops) found in grottos (hence the origin of the word) and caverns; in brief everything that represents the image of contortion, frantic squirming, the warping of my riffs which were dedicated to the Cyclops of W.A.R and to the Satyr of Satyrs; the sex addict Pan.

As a result there came about the figure or caricature character that excited laughter: Famine the Magnificent, ‘the Patrick Sébastien of French Black Metal’ (from the forum of Nightfall in Metal Earth), the ‘Dieudonné of Black Metal’ (from an old blog jonnybemad.blogspot.com/…black-metal-music-of-satan.html).

The gnomes, the dragons of the Apocalypse, the Medieval Sabbath, the witches of Macbeth, BUT ALSO the Harlequin (whose name is descended from that which I use in my label: Herlequin = the devil) and Sganarelle, all belong to the category of grotesque: deformed and revolting on one hand, buffoon-esque on the other, that is entirely Peste Noire.

Victor Hugo wrote that the grotesque opposes the sublime, as darkness does the light, as PN opposes Alcest, which made me lay out the origins of PN in our magazine which will go to press shortly:

‘I played in ALCEST. In the beginning. I composed the best riff in ‘Tristesse Hivernale’, the searing riff of ‘La Forêt du Cristal’. But at the behest of Neige, ALCEST became an Eden of elegant and overly nice fairies, the pastoral dream of a tender hobbit’s brain. To put it bluntly, ALCEST became a fairytale country. So I had to carve out my own path…I took a shit in those cute flowery groves, sodomised the fairies, and put those elves to bed with a dose of rat poison to allow the song of the toads to flourish. Yes, I made PESTE NOIRE…because PESTE NOIRE was born only to fuck shit up.’

(Diary of PN)

Lazareth / Clairon et trompette

Lazareth / Clairon et trompette

So, I repeat (for the benefit of the Black Metallers):

Grotesque = 1) The deformed and revolting on the one hand, 2) buffoon-esque on the other.

However, if the Black Metaller is crazy only about the world of ‘Medieval Sabbaths’, apocalypses and wizards, if he doesn’t search for anything more in BM than children’s stories and has secret dreams of entering into a Harry Potter world, then he can’t access the buffoonish, the crazy, the humorous, the sarcastic, or step back and take a critical view; in short he can’t access the adult world. He only values the fantasy themes which one finds in the series ‘Goosebumps’, or the epic genre of ‘The Lord of the Rings’. Everything else he classes as ‘not noble’. However the grotesque is Louis-Ferdinand Céline, Shakespeare, Lautréamont, who skilfully marry obscenity, vulgarity, humour and the downright bizarre to a noble and consistently elevated writing style. Céline is dark and filthy and witty and beautiful and grand like Black Metal should be. However the Célinian orality of PN’s texts (or of Diapsiquir) in the eyes of the BM public sit next to that of rap made by monkeys. And when I imitate the cries of a cockerel, our national mascot who sings whilst being knee deep in shit as you say, I am passed off as a comic. If we look closer, we find that the Black Metaller is a Satanist Christian who fights life, matter and the nature of the world: he hates joy and poop (the ‘joyous substances’ as they were known in the Middle Ages), omnipresent in PN, as he considers these things ‘too low’. He is a kind of priest who accuses me of being a buffoon, whilst in make-up [corpse-paint] he cries out on the Arte channel in order to inspire fear, and makes my grand-mother laugh out loud; to the point that KFC has made an advert:

http://www.youtube.com/watch?v=UO1rYr4BXAI

If I am a half-clown, he is an involuntary clown, but a full-blown one, which is even worse. That which he deems low and not serious, we consider noble. A perfectly grotesque group like Woods of Infinity – both members of which are not singing on the new PN by chance – is ludicrous yet sad, naive yet profound, monstrous yet beautiful, human, too human for Black Metallers.

 

Raven and Melkor / Guest vocals

The Black Metaller is a new kind of Mormon, forbidding himself to laugh on the pretext of being ‘truly evil’. Yes BM expresses ‘Evil’ shit, and so, this is a reason not to smile? PN has also expressed a certain pleasure and joy in Evil, for us cruelty is not negative. We love and take life in its entirety. This ‘joy in Evil’, as defined in the German term schadenfreude (joy caused by the misfortune of others, by the misfortune of parasites like you if possible), exists in life, not in death you bunch of cunts. These filthy priests of Black Metal who speak of nothing but death, suffering and suicide, are no more than bird droppings on the same level as the Rap scum: they shit on life as the Rappers shit on France, without ever doing us the honour of leaving either.

Then, other than grotesque I also assert that I create a black metal that is both Gothic and ‘fantastique’ [see: http://en.wikipedia.org/wiki/Fantastique]. ‘Fantastique’ in the sense of being great, giant, awe-inspiring, unprecedented, never before seen, almost unbelievable…but also in the sense of having a supernatural darkness (in opposition for example to the supernatural light which is equivalent to the wonderful, that of Alcest for example), the ‘fantastique’ encountered in the tales of chivalry, those of the Matter of Britain.

And ‘gothic’, not in the sense of the music called Gothic, but in the sense of the English Gothic novel, from whom the term was adopted by that music scene. Some have described PN as ‘Mediæval Black Metal’. This is not completely false, but not entirely true either. The Middle Ages pulse through my veins (the surname of my mother means ‘within the walls of the castle’, and that of my father means ‘blacksmith’, which means that my paternal ancestors were already pretty metal in the Middle Ages), and we integrate genuine medieval elements (manuscript texts, the hurdy-gurdy, etc.).

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L’Atrabilaire / Hurdy gurdy

Nevertheless there is not a great deal of medieval structure in your music; they are not particularly modal and you don’t particularly seem to me like someone who has studied the Ars Nova and the Ars Antiqua. Remember as well that the medieval period stretched from the 6th to the 16th century, that may help the understanding for those people who whined that the cover art on the repressed edition of Ballad is not ‘medieval enough’, whilst the references within the album to Verlaine (19th C), Pujo (20th C), and the scout movement (20th C) are definitely NOT medieval. It’s about as medieval as those medieval polkas written in the 19th & 20th century that you hear in those pseudo ‘medieval fairs’ which abound today, but which are in fact well and truly festivals for mindless wankers.

 

Yes, I was going to say:  However, there isn’t anything particularly medieval about the structure of my music. It’s less my music than my imagery, texts, the atmosphere I want to crap out that is medieval. That’s why I prefer the epithet ‘Gothic’ in the literary English sense and not in the sense of ‘Goth music’. The history of music is what it is, but I think that ‘Gothic’ as a style of music usurped this lovely term, which should have been allotted to Black Metal. The Gothic novel reflects a love of the macabre and of the Past, it situates its stories in the Crusades (a constant theme in PN) and in Medieval aesthetics (haunted castles, crypts, prisons, graveyards, nocturnal landscapes…) with a strong supernatural presence. An atmosphere of horror reigns over everything. The plots involve diabolical pacts, imprisonment, torture, suicide, etc. Black Metal exploits this universe more fully than ‘Goth music’ does. Black Metal has more of a grimacing mouth like a gargoyle, as opposed to ‘Gothic’ music, with its well-groomed ponces made up as women who sing far too much in tune. We are disguised as savage warriors, like the Picts, and we sing loud and off beam – at least in PN. To call art ‘Gothic’ was a derogatory term, used to designate the barbaric and strange aspect of French art (or art from the Île-de-France), since Gothic art originated in France. A barbaric art, of FRENCH IDENTITY so…it couldn’t be more appropriate for PN. I’ll go even further: if Peste Noire is Gothic BM, the last Peste Noire is Flamboyant Gothic, that is to say ‘the exaggeration and decadence of Gothic art’, according to the ‘Manual of French Archaeology’ by Enlart, whose refinement is carried to an extreme in the midst of a period of war, anarchy, and questioning: buggering all straight lines, an abundance of curves and counter-curves of guitars and cries like arrows shot from the fiery bowels of hell, music constantly rising and falling like flames, samples of fire, technical virtuosity, exuberant ornament – medieval drums of all kinds, tambourines and bells, beer bottles and samples galore, music full of veins with sounds of prickly plants and cabbages, a diabolical bestiary of a thousand voices made by freaks like Arawn of SACRIFICIA MORTUORUM (FR), Ravenlord and Melkor of WOODS OF INFINITY (SWE), W. the east European who wishes to remain anonymous although deriving from the National Black Metal movement in his country (proof that abroad we/PN are seen as more unacceptable than those usually seen as being beyond the pale), Khräss from ZEPULKR (FR) and the female singer Audrey (FR), grafted onto my alcoholic and stretched gargoyle cries, which peak, sometimes intolerably, to sodomise your ear dry – I don’t use reverb – like a spire, without respect for the laws of dynamics or standard mixing, where the height of the architecture makes the keystones dangle uselessly, threatening the stability of the whole edifice, risking its collapse on your head like the chapel at Senlis.

Veurmin / Lituus

Veurmin / Lituus

Archaeofuturist, as well. On Last.fm a Brazilian – LOL – was indignant that she heard gunshots in a Mediæval BM group. This bitch, she said that they didn’t have firearms in the Middle Ages. Firstly, what does she know? Secondly, the logo of LMH is a knight clutching an AK-47. I made a wife-beater with a hooligan on the front wearing a knight’s helmet. KPN, it’s the return of the natural laws – ethnic, aristocratic and brutal – the return of the pre-Modern laws from before the Enlightenment, with the methods of the present: guns and electric guitars. It’s ‘re-enchanting’ the ultra-rational modern world by re-introducing archaic supernaturalism into the cold monotony of the daily grind. The basis of La Sanie des siècles is made from traditional melodies, simple and popular, but its form, its sound, is that of greasy industrial metal.

Gothic, ‘fantastique’, grotesque, archaeofuturist BM, well… I hope it doesn’t sound too pompous.

Audrey / Chants rock et lyrique

Audrey / Rock and lyrical singing

Let’s talk about Satan. I take BM very seriously, very very seriously indeed, and I have read numerous fanzines where very dark and mysterious groups advocate ‘Satan’, ‘Evil’ etc. A summary of their views are: 1) ‘We must kill all men.’ 2) ‘We advocate suicide through drugs and booze.’ 3) ‘We are a danger to society because we advocate DEEEAAATH!’ To which the ‘reality principle’ answers: 1) Really? You’ve never hurt a fly. Personally I had my teenage crisis like everyone else but I grew out of it…at 15? 2) False. You’ve been saying that for 20 years and you are still not dead. Moreover, it would piss off your wife and Job Centre if they heard that. 3) False. You can put on concerts to ‘spread evil’ and call for the ‘death of humanity’ AS YOU WANT and WHEN YOU WANT and WITHOUT CENSORSHIP all the way from Oradour-sur-Glane to Tel Aviv, whereas those ‘life lovers’ and ‘tree huggers’ as you call them who defend their people which are in danger of disappearing, are censored, persecuted and hunted down. The anti-Bolshevik chant ‘Horst Wessel Lied’ is banned in Germany, and the albums of Graveland are censored, but not the BM which says ‘Exterminate Humanity’ [14]. And you would still go along with calling PN a ‘joke band’? To tell the truth our Satanists venerate by choice the Jewish Satan of Hollywood that is designed to scare kids in films and distract Antifa, the Satan of the Oscars, ‘the biggest Jewish celebration of the year in America’ according to Woody Allen, the protestant materialist and capitalist Satan of Anton LaVey which is now permitted to parade on the Grammy podiums, or on Caribbean cruise ships, this Biblical Satan that is embodied by Lord Berberian [Michael Berberian = head of Season of Mist], whose brogues all the ‘Exterminate Humanity Satanists’ kiss in devotion (I prefer his wife!!!). On the other hand, it is unsurprising that most hardened Satanists quiver as soon as you mention real ‘Evil’ such as paedophilia or Nazism. So, PN, Satanist or not?

 

An impish Satanism rather than a hardcore Satanism. I don’t like paedophilia or drugs, nor the Ayrault government (the French State being the most Satanic of these three, and this is beginning to be common knowledge). I would like to practise my form of Satanism on them. If Satan was a wild beast – let us put him as a lion – then I would be a cat, a Satanist who wasn’t too nasty. And if I was a cat, I would be Zouzou.

Zouzou 1

Zouzou 2

Zouzou 3

I don’t want a cult of hard drugs, rather one of blonde beer (one of the songs on my new album is a tribute to blonde beer); I don’t want to fuck children, but teenagers. This is different. My form of Satanism is explained most directly in my articles ‘A Necessary Ruthlessness’ (‘La méchanceté nécessaire’) and ‘The Other Age and Outrage’ (‘L’autre Âge et L’outrage’) published on LMH, which expresses the need to return to finding pleasure in wickedness among this bloody White race, which has become softened and castrated. And if by Satanist you mean anti-Christian, then yes I am, with the proviso that I quite dig traditional Catholicism, from which I draw my entire aesthetic for PN, which is anything except Christianity: rootedness vs. Christian universalism; judeophobia vs. a Jewish god; a sense of hierarchy and elitism vs. New Testament egalitarianism; racist crusades (one has only to read the ‘Song of Roland’ to see that it would make the writings of Vacher de Lapouge seem like SOS Racism communiqués) vs. victimhood and love for one’s neighbour; love of beauty and luxury vs. the clochard-esque poverty advocated by Jesus. If white Christian art gives me a raging hard-on (typically it was made by whites for whites, on top of pagan temples….also white in origin [15]), the content of the New Testament makes me literally puke.

 

Peste Noire has been around for 12 years now, for 10 of which it has been totally absent from the internet. But, as Aristotle said ‘Nature abhors a vacuum’, and thus we saw fake PN Myspace sites, fake PN Facebook accounts, fake Last FM/Youtube profiles, fake albums/concerts/news, fake t-shirts, false use of the LMH address(es) to speak to your groupies…people who took advantage of your absence/carelessness/not-giving-a-fuckness/autism, who sucked from the golden teat of your work, spoke in your place in order to make internet friends or make a name for themselves off the back of your music. We see now that your arrival on the internet (lamesnieherlequin.com) coincides with your will to reclaim your group, re-occupy your territory, to have total control. I’ve got it right? Would you say you’ve watered down your views on the internet?

 

Absolutely. I would add that the reclamation of my own group on the internet was not entirely accepted by those that had robbed me of it however. In thinking that I was behind the (unofficial) Facebook page of Peste Noire, certain subscribers of the page who themselves had a Facebook account, thought it was scandalous that it was I behind the page and that I was replying to anyone (anyone being other subscribers to the page like themselves). In short it was not me who answered, but it is rather funny to see that these subscribers, who themselves have personal Facebook accounts don’t support the possibility of me having one. I have had the internet since 2011, and had for a long time denied its use out of personal choice. The internet is a great source of alternative information, and I cannot thank it enough for allowing me to listen to a radio programme such as Méridien Zéro each Sunday evening. My aversion to the internet is not due to the downloading, which easily allows the diffusion of non-commercial music, but to the improper use, even downright massacre of the sound quality of musical works by the stupid goddamn plebs. My work ‘Dueil Angoisseus’ has received some 300,000 views on Youtube [16] with an inaudible and unacceptable sound quality, a sound like a fork being dragged across a plate, whilst on the CD the track is heard correctly. As I can’t fight against people putting up my tracks on Youtube, we created a fake profile in 2011 – Anastasie – in order to put up L’Ordure in HD quality and my texts without mistakes (because Black Metallers can neither read nor write, and they don’t know how to copy out things from a booklet). That same day, some guys had re-uploaded the video onto their own channels, this time in low quality. At that time Youtube didn’t allow you to put up videos longer than 20 minutes like ‘J’avais Rêvé du Nord’ in HD. So it was divided into two parts. Now half the sites that reviewed L’Ordure speak of J’avais Rêvé du Nord 1’ and J’avais Rêvé du Nord 2’, which appear as a single track on the CD. This means that half the sites that specialise in reviewing music base their reviews on the sounds they hear from Youtube, which was not made for listening to music and on which the sound quality is clearly bollocks. There, that’s what gets on my tits about the internet. And I want to say to the hundreds of Black Metallers who reproach me for making Black Metal for groupies and for making love to women who like my music, stop e-flirting with Anastasie, because Anastasie is a friend, and that friend is a man. We will make our official Youtube channel, not from desire but through obligation because if whether we do or not people will listen to us on Youtube, and so it may as well be with the closest possible sound to the original songs.

Little by little the UGBM scene (of quality, the one that sells) is becoming totally bought/sold by the money changers (mainly Season of Mist, ‘The Godfathers’). We also see artificial BM groups completely fabricated by labels, like Malcolm McLaren did back in the day with the Sex Pistols. All this little world, the ‘Brotherhood of Metal’, pay to be on the cover of ‘big’ metal magazine that are sold in supermarkets to gullible kids, that of course ensures eulogistic reviews, and guarantees undeserved recognition by fake plebiscites at the end of the year (i.e. ‘Best BM of 2013 is…’) in these shitty magazines in exchange for some Euros or buying some advertising space. In short, it’s nothing more than pure prostitution and racketeering. You’ve chosen freedom/authenticity and you finance/sell your AOC work [AOC = ‘Controlled Designation of Origin’, a French term that designates a high level of quality from a specific region, such as is used for wines or cheeses] that you composed, played, recorded, conceived, arranged without going through middlemen, that results in a direct link between ‘producer and consumer’. All the same you need some real guts to resist the forces of Mammon (money) and to keep your independence in our current crisis condition in the music industry. Yet they still criticise you? Why? Let’s see…you are boycotted by the media/forums/mainstream magazines (moderators of some ‘big-name’ forums have forbidden anyone to speak of PN), you aren’t distributed by major companies (except for your first two albums in some cases, but you don’t have the rights to them), you’ve never played it safe by making the same album twice and none of your albums resemble each other, you nail your colours to the mast every time, and take risks (L’Ordure), it’s so that… you could become… commercial? Say that you haven’t yet found the secret of living without food… Famine? How does your label work? Explain to us ‘Famine, king of enterprise’, we are curious….

Antumnos / Flûte traversière

Antumnos / Flûte traversière

To summarise this seriously: there are 5000 people who buy BM in the world. And 900,000 people who download albums for free. It is these 5000 people, roughly 0.5%, who stop BM from dying. On one side you have the Black Metal stamp collectors, purchasers that allow the bands to live but don’t listen to the music because they don’t want to wear out their vinyls (I responded yesterday to a friend who asked what for me was a Black Metaller; ‘One who has 1000 CDs, 2000 cassettes, 3000 vinyls, and a Walmart hi-fi to listen to them, or even just a computer’). But these people have the merit of keeping the genre alive, and the ‘aesthetic-collector’ aspect is part of the world of art. On the other side, we have the self-proclaimed fanatics, who know all the lyrics, productions, deeds and gestures, but who never buy a CD in their life and listen to music on MP3 ripped from Youtube onto their Ipod. How does my label function? My cash flow is limited so that involves short production runs which incur high production costs.

The underground micro-labels, which sell little, are undeclared income (so they don’t pay tax) as well as being operated by kids [17].

The big labels run on the economies of scale, so they produce big runs at a low cost.

Me, with my little label, I have nothing but disadvantages:

- Our political line prevents us from getting bigger.

- I work entirely through a self-financing basis (it’s tough to get loans from banks) = no big runs so no economies of scale.

- And I face a titanic tax burden of our robber State (which becomes more and more rapacious by the way); a burden from which the micro-labels are free, because (I repeat) their income is undeclared.

Some people want an underground (of quality), outside the system (yet still of quality), without accepting the consequences of this: in the end the price will be more expensive that Season of Fists or some micro-distro. That’s life. But because I’ve got such a big heart and some people aren’t unemployed by choice, for the next album there will be two versions: a special ‘PS’ version (‘Social Parasite’) priced at 8 Euros (which is the equivalent of two 4-packs of Bavaria 8.6, or a 30 pack of Gauloises Blondes/Bleues); and a super-deluxe version at 30 Euros, for the hard-working elite: a DVD-sized Digibook with lyrics, a 24-page booklet where each text is illustrated (some hand-drawn), plus an outer overlay embossed in hot gold, rather superb. Know that it’s only that latter type that allows me to live. My last album is worth three times that which is happing in the current BM scene: instead of buying three turds at ten Euros each, buy a PN album at 30 Euros. Do you complain when a car salesman tells you that a Porsche costs more than a Renault Twingo?…Our dear Black Metallers, who speak ONLY of being elite, should open a dictionary at the word ‘elite’, and learn that in the history of mankind the elite rarely experienced a lifetime on social welfare, receiving free healthcare from the NHS. Because when you think about it, I pay so many taxes that when they buy one of my CDs, ultimately they are doing nothing more than giving me back some of the money that the State steals from me to pay them to do fuck all.

Famine und Audrey

Famine und Audrey

Always on the theme of ‘He who leaves his place loses it, he who remains takes advantage’ (contact the members of the Black Legions for them to explain the concept of being sodomised in absentia), on the LMH website you fume against the labels that bootleg PN: ‘The bullshit is really FULL ON. These are recordings that are costly (time taken to compose and record the material), these are recordings that form the reputation of the group, it’s the reputation that sells CDs and t-shirts, people download what can be downloaded (CDs) and buy those things that can’t be downloaded (t-shirts, patches etc). And when I have no more money having pissed it all away on my recording (new PN), they (these official labels) have some money to release just t-shirts without having financed the recordings or designs which I paid for instead of them. I’m being fucked over.’ Anything to add?

With regard to bootlegs, I refer to this NEWS.

The only things you need to know are:

-THAT since Ballade Cuntre Lo Anemi Francor, the only official source of information is found on my site, WHICH IS HERE.

-THERE exist three PN cassettes produced by Roman Saenko of Drudkh/Hate Forest on his label Night Birds Records:

La Sanie des Siècles – Panégyrique de la Dégénérescence TAPE (co-released with Todestrieb records)

Lorraine Rehearsal TAPE

Folkfuck Folie TAPE

-THERE also exists a cassette version of Ballade cuntre lo anemi Francor, released by OT of Akitsa on his Tour de Garde label.

-AND THAT the works of PN before Ballade cuntre lo anemi Francor were produced by De Profundis and in co-production with Ahdistuksen Aihio and Northern Heritage for the first two vinyls. The Lorraine Rehearsal vinyl was also produced by Mikko Aspa (Clandestine Blaze) on Northern Heritage, and the Mors Orbis Terrarum vinyl was by Debemur Morti.

All the rest were produced by my label La Mesnie Herlequin, and can be found on my WEBSHOP, where at least the titles can be found for reference, that is to say it will be listed even if sold out. In other words: if you buy a t-shirt, a coffee mug or a swimsuit which is branded as PN which you do not find HERE, it is a fake and you are killing the artist (which may be a choice; that I understand).

Lots of fans, all around the world, have been clamouring for PN concerts for years. There have not been enough PN concerts and already we are at the arrival of the 5th CD. It is said that it’s only in a concert that you see band properly, and so ‘real’ bands must play concerts, if not they are ‘false’. What do you think?

Hahaha, no, it’s not in a concert that you see what makes a group. A Metal concert, and even worse one of Black Metal, is incomprehensible if you haven’t listened to the album beforehand. It’s a sonic chaos in which you can’t detect a quarter of which is really being played. BM requires a warm, analogue sound, filthy and dusty (the demo ‘A Sorcery Written in Blood’ by Gorgoroth and ‘Remains and Vampires’ by Mütiilation are for me the alpha and omega of what is the Black Metal sound), and that sound can’t be replicated live. Some tracks sound better on CD than they do live, and vice versa. There will be some PN concerts, but they will be rare, for my style, contrary to brutal groups like Revenge, is better suited to CD than played live.

Kräss / Guest vocals

Kräss / Guest vocals

This is the last question, so points towards the ‘future’. Tell us more about this new album, and the future of PN. And speaking of the future, talk about that of France, a subject about which you seem inexhaustible and one which also preoccupies the great Varg Vikernes (Burzum) who called for everyone to vote for the Front National in 2010 [18]. L’Ordure predicts that a great French civil war will come, between us and them, due to the colonisation that has already started: ‘Montreuil-sous-Bois’ (Seine-Saint-Denis, in the suburbs of Paris), the ‘second largest Malian town in the world after Bamako’ is nicknamed by its inhabitants ‘Mali-sous-Bois’ or ‘Bamako-sur-Seine’ (at least they have a sense of humour!). Nevertheless, would you agree more with the opinion of General Bigeard who said in relation to Kosovo that ‘the real war is elsewhere, where nobody sees it. The real war is going on in maternity wards.’? As I know you to be altruistic, and I suppose that your pastoral isolation has strengthened your inner wealth and your great Wisdom, what about the future of the white race in general inspires you, at this time when only 2% of the world population is made up of white women of child-bearing age (and this does not mean that they are all desirable, eh)? The lineage of the Arverni, an illustrious Trojan ancestry according to the Roman poet Lucan (who must have been pissed at the time), can it be saved? What does your horoscope say on this subject? For the teen girls on Tumblr who mistake Neige for you, hasn’t it failed?

The last Peste Noire is called ‘Peste Noire’ because it’s a synthesis of all that I have done; there’s a dash of La Sanie, a pinch of Folkfuck Folie, a spoonful of Ballade, a sprinkle of L’Ordure and perhaps a few other things in this last opus horribilis. The circle is complete. Besides delivering a rap album, which I seriously consider, I don’t think I can renew myself anymore. In 2030 under current conditions, 35% of the population of Auvergne will be over 60 years old. I must now dedicate myself to the only function that matters to me: the repopulation of the countryside through sexual reproduction. The blond gene is recessive; it can disappear at any moment. I must disseminate my Aryan genes across France and Europe before it’s too late. So I’ll conclude with a text by David Eden Lane:

Our wise forefathers, and mothers, did indeed structure their social and religious teachings on nature’s laws. And nature’s laws do indeed declare that superior males should have many mates and many offspring, while inferior males do not deserve the pleasure of either mates or offspring.

Veurmin

Veurmin

However, our forebears also realized that the needs of a structured society required that certain instincts, as well as the most primitive natural law, had to be tempered with reason and common sense.

For example, if all men fought to the death over women with very few surviving the carnage, the number remaining could not defend the tribe or race. So laws and rules of conduct were necessary.

Over eons of time the monogamous family structure proved to be the most beneficial, providing security for women and children, and the basis of an orderly society.

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Ardraos

However, this does defy natural law which declares that the best must breed the most. So what was the answer devised by our ancestors?

The solution, as always based on observance of natural phenomena, was to divide men into three classifications: Thralls, Karls and Jarls.

Thralls have always been the slugs of society. Today some examples are government employees, word-twisting preachers, welfare bums  [ed.; Black Metallers] and politicians, to name but a few. In a natural world they have no right to the pleasures of a woman, or to reproduce. They should rightfully be enslaved, deported or executed.

Pire / Violoncelle

Pire / Violoncelle

The second classification was the Karls. In times past they were farmers, metalworkers and what we would now call a « Citizens militia. » [ed.; The people as defined in my second answer] They are the salt of the earth and the backbone of a civilization. Today they are ranchers, farmers, inventors and craftsmen. They should and must pass on their genetic inheritance with a wife and children. And monogamy is the time-tested best marriage structure for the Karls who make up the largest mass of an Aryan society.

(…)

The third classification was the Jarls. Jarls are few and far between. Jarls are superior men who prove their right to rule by demonstrations of tribal (now racial) loyalty, by service to the folk, by courage, perseverance and determination. The survival of the folk depends on the wisdom, courage, altruism and genetic makeup of Jarls. And because they are so rare, their genes must be passed on in abundance. Thus polygamy is nature’s desire for true Jarls.

Instinctively women know this to be true. Thus we see so-called groupies jumping into the beds of rock stars [ed.; Famine from PN]

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Lane told you to suck me

and sports stars or other celebrities, even though they know they are just one of many in a virtual harem. And even though the celebrities of this age are scum. [ed.;  Famine from PN]

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Peste+Noire+see+you+soon+ladies

Valfunde

Sans titre

The true Jarl who sacrifices and fights for the life and welfare of the folk deserves a multiplicity of the most beauteous maidens of the folk:

http://www.lamesnieherlequin.com/2013/02/miss-peste-noire-2013/

http://www.lamesnieherlequin.com/2012/12/miss-peste-noire/

Not only so that his genes and their beauty unite in grand offspring, but also because sexual pleasure is the proper reward for a defender of the folk. Again, all our folk instinctively know this as they forgive the sexual peccadilloes of presidents like Kennedy or Clinton. And again, even though our politicians are falsely perceived as Jarls.

(…)

Hopefully the above will clear up any misconceptions or misapprehensions about polygamy. The rewards of multiple beautiful maidens must be earned by exceptional service [ed.: La Sanie des Siècles, Folkfuck Folie, Ballade cuntre lo anemi Francor, L’Ordure à l’État Pur, Peste Noire] to the folk, before the pleasures are claimed.

The rewards are necessary in order to inspire our young men to heroic deeds in this desperate age. But this does not endanger the common family structure of our folk overall.

One last point, however. If this is the time of Ragnarök, then the coming chaos will be such that civilization and its structures will be irrelevant. At that time remember, « What is good is right. » Morality will consist of reproduction and survival and little else. [ed.; fafaforyou88@hotmail.fr]. »

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Veurmin

Haec sine dubio familia Herlichini est…

PS from L’Atrabilaire: Ah, to all the groups that I interviewed and all potential readers: the magazine will be released the day that Famine writes a PN Manifesto that he is satisfied with…

PPS: Thanks a lot and big up to Martin & Monica from London for the top-notch English translation. Represent!

 

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Very Brief End Notes by L’Atrabilaire

 

1. http://youtu.be/kJM08F9aQtw / Anthony Fantano, worthy representative of right-thinking American hipsters in thick-rimmed glasses, flannel shirt and a neck-beard. In an ideal BM world, the untermenschen of the US hipster scene (and other such Hunter Hunt-Hendrixes) would be taken from their useless circle-jerk sessions and turned into useful house-slaves, bound to serve us – cleaning ‘La mesnie’, washing the dishes, ironing, cooking…..well, maybe not cooking, they are American after all!

2. Without even speaking of gang-bangs or swinger parties, the Black Metallers of today stick to the same line as Wlad of Vlad Tepes from the Black Legions who in ‘Kill Yourself zine #2’ said that he did not have a girlfriend, because that would not be evil enough (LOL).

3. William IX of Aquitaine (Occitan: Guilhèm de Peitieus; French: Guillaume de Poitiers/d’Aquitaine; c. 1071  -1126) was also a descendent of Odo (Occitan: Eudes), Duke of Aquitaine (c. 700 – 735), the Aquitanian (i.e. from the ‘country of the waters’ according to the Romans, owing to its numerous sources) which had given the Muslims a good thrashing beneath the walls of Toulouse on 9th June 721. His victory signalled a decisive halt for the Islamic expansion in the West (all the Europeans who love saucisson [i.e. pork] and mini-skirts should re-read the beginning of the sentence several times; without Odo we may not now be able to enjoy these), just ten years after the first Muslims crossed the Gibraltar straits. The Emir of Cordoba, Essam ibn Malik, kicked the bucket in Toulouse. All Muslim historians call this event the first great tragedy of the Muslim empire and the caliph of Damascus proclaimed a day of commemoration called the ‘Festival of the Martyrs’ Field’, which was celebrated for almost 400 years from Cordoba to Damascus. Pope Gregory II called Odo the ‘Saviour of Christendom’. ‘As for the alleged Battle of Poitiers (led by Charles Martel as the legend goes), so dear to our textbooks; it does not appear in any contemporary chronicle, Latin or Muslim. It would have been at the most one of the customary raids led against the northern shores of the Mediterranean or the Pyrenees. But for ‘France, eldest daughter of the Church’, it had to be a Frank that stopped the Muslims at Poitiers!’ (Jòrdi Laboissa, ‘A History of France: The Sham’, 2007). The Battle of Poitiers, at best, has been ‘built up’ from being the destruction of a powerful Arab raid that wanted the pillage of an important Abbey. It was not a question of territorial conquest according to Gilbert Sincyr who wrote ‘Islam Against Gaul – The Field of Martyrs’ (2012). The circumspect scholar might want to consult these sources: ‘A General History of the Arabs in Spain’ by El Maqqari El Tlemceni 1591 – 1642; ‘The Complete Works’ by Abderrahmane Ibn-Khaldoun El Hardrami, 1332 – 1406 (La Pléiade); ‘Isidore of Beja’s Chronicle’, 751; ‘The Continuations of Fredegar’, c. 750; ‘The Annals of Aniane’, 710 – 778 by Sydney Forado. It may be no coincidence that the introduction to L’Ordure (itself an introduction to ‘Casse, Pêches…’) is in Occitan (Languedocian dialect), the language of Toulouse and of the last Dukes of Aquitaine. Also because of Occitan’s anti-Jacobin side of course (the French Republic is a bitch) and the desire to re-appropriate a sacred language that has fallen into the hands of Marseillais mongrels with Pernod-Ricard bucket hats. Relearn history with LMH!

4. ‘Nobody is a prophet in his own country’; this reminds me of this quote by Anatole France: ‘My poor stepfather had been much insulted by the official scholars, and he suffered, not knowing that man rises to glory on a pile of slander, and that, for anyone who thinks and acts, it is a bad sign to not be vilified, insulted, menaced.  He had not sufficiently noticed that, at all times, those who honoured their country through their genius or their virtues suffered contempt, persecution, imprisonment, exile, and sometimes death. These considerations weren’t taken into account by his genius ’ (France; ‘The Bloom of Life’, 1922).

5.[The Frenchman] is an animal of the Latin race; filth does not displease him; in his home, and in literature, he is scatophagous. He dotes on excrement. The litterateurs of the coffee-house call that the Gallic salt.’ (Baudelaire; ‘My Heart Laid Bare’, 1887).

6. In Arabicharām (حَرَام is) ‘illegal; illicit; forbidden; inviolable’ but also ‘sacred’; in contrast to halāl (حلال), ‘permitted, licit’.

7. In ‘Trifles for a Massacre’ (1937) Louis-Ferdinand Céline, notorious for outraging literary critics during his lifetime, prophesised that if the Americans won the second world war the Jews would make the Whites dance to ‘Negro music’. Céline called it ‘The ‘Blanc Boula [i.e. ‘Bamboula’ with Whites] – He was right. In 1945 the rural youth of France (here in Rouergue) still had fun with homemade white local music, shown here in an age-old local bourrée: http://www.youtube.com/watch?v=Pz805JTOFmA. From 1940 onwards look what utter brainless pseudo-African shite – promoted by our Masters – they dance to, both in the countryside and in the city since the metro-sexualised, de-cultured and urbanised youth of today listen to the same ‘music’ everywhere due to the ‘cultural standardisation’ of France/Europe/the whole world after WWII: http://www.youtube.com/watch?v=l_5rFj9BR_8

8. In 2006 Famine explained: ‘(…) The Beautiful, the grand, the nobility, arise when PN evokes the European PAST (which this melancholy is nostalgic for) with a Black Metal that follows the tradition of the Ancients (BURZUM, MUTIILATION, VLAD TEPES). And hate, terror, DISORDER, madness, arise when we evoke the CURRENT democratic world. This disorder is expressed, naturally, in less usual and conventional forms.’ (Interview with PN, Zero Tolerance mag., USA, 2006)

9. According to writer Laurent Obertone, France today sees 13,000 muggings, 2000 assaults and 200 rapes every 24 hours, based on figures from the French National Observatory on Delinquency.

10. ‘They kill children in the womb of women, men marry other men, and women, the women, they feed cows with meat, the heroes and warriors are mocked and banished, the kings are thieves and the thieves become kings.’ (Kali Yuga, according to the astronomical treatise Surya Siddhanta; Kali Yuga begins (began) at midnight on the 18th February 3102 (2013?) according to the proleptic Julian calendar.  On the 25th February 2013, 14 countries allowed homosexual couples to marry. Case closed.)

11. ‘Chasa’ [‘house’] was (badly) Frenchified into ‘chaise’ [chair] (?!) as if God would place his arse in it, see the absurdity of certain phonetic translations during the Frenchification of Occitània…

12. Honour to the scene of Toulon and AMSG Productions which were condemned to prison for trivialities that seem ridiculous today, now that the mouths have finally opened thanks to the internet. Some of them were even sentenced for ‘apology for crimes against Humanity’, a charge which the most ‘evil’ Black Metallers ranting about Satan and the death of Humanity [see footnote 14] normally dream about; alas, their calls for ‘Humanicide’ go unheeded by police. In fact they go no further than popular metal magazines in which these evil spawns of Satan are expressing their oh-so-dark posturing (without censorship of course, unlike the NS ‘lifelovers’) and it does not gain them the prestige they desire.

13. In 2007 Joshua Bell, one of the finest musicians in the world, played Bach incognito in the Washington DC metro and nobody deigned to be interested (he collected $32 in 45 minutes) whilst the day before the Jarls paid around $100 to see him play in a theatre in Boston Symphony Hall (http://urbanlegends.about.com/od/music/a/violinist_metro.htm).

14. The ‘Exterminate Humanity’ BM is divided into two large categories: The BHLBM and the BM prole. The BHLBM is ‘The BM bourgeois’ that BHL would fancy [Bernard-Henri Lévy = a French Israeli ‘intellectual’ and author = a Yahweh-sent pro-mass immigration zealot in France, closing his eyes to the apartheid/right of blood citizenship/imperialist theocracy happening in Israel. Everyone has a similarly self-righteous Zionist ‘intellectual’ clown in his own country, teaching rights-of-man virtues with a preacher’s attitude. So instead of ‘BHLBM’, which is specific to France, you can also use your own native Zionist philosopher(s) to create a catchphrase that designates bourgeois BM in your country!]. So, BHL said: ‘Of course; we are resolutely cosmopolitan. Of course, all that is local, ‘béret-ed’, bourrée [dance from the central parts of France (Auvergne, Rouergue, Bourbonnais, Anjou etc.); see footnote 7 above], biniou [Breton bagpipe], in short quintessentially French or chauvinistic, is alien to us and even odious. And one of the principle merits of Europe, in my eyes, is its function as a machine to cool the national passion.’ (Globe, 1985) because the BM bourgeois is not interested in the people it belongs to, its past, its future. The main concern of the Bourgeois, who does not know the true reality of his people since he stays in nice areas moving only between his plasma TVs and the bank, is material enrichment and personal safety, NOTHING ELSE! And as long as his inheritance is assured, he will not take any risks for his race, will he?…His friends the foreskin eaters, clustered around Paris like a handful of crabs round the bollocks of Merovech’s descendents, would take umbrage. The BHLBM is therefore internationalist and as evasive as possible in its message; it writes in Latin-like pseudo-esoteric gibberish or in Kabbalistic and qliphothic gobbledygook to honour Rabbi Ron Chaya. BHLBM opposes prole BM (War/bestial metal etc) which hates France and the Whites just as much (and includes the aspect of self-masochism). But they are similar because ‘the whole dream of democracy is to raise the proletariat to the level of stupidity attained by the bourgeoisie. This dream is partly accomplished. They read the same newspapers [= watch the same TV programs (nowadays)] and have the same passions [= play the same video games (also nowadays)]Gustave Flaubert wrote in 1871. Except that the BM prole knows the reality. Sometimes the grandson of an European immigrant, his reality is painful (a wage-slave in a factory, eating MacDonalds ‘gastronomy’, living side-by-side with the mass immigration coming from Africa and the every-day happy idiot). He wants to destroy everything because his prole reality is ugly: ‘Because they could not succeed themselves, they wish every-one else to be ruined; then from this aversion to the progress of others and despair of their own their mind becomes incensed against Fortune, and complains of the times, and retreats into corners [rehearsal rooms] and broods over its trouble until it becomes weary and sick of itself.’ (Seneca, ‘On Tranquillity of Mind’ (c. 63 BC)). The BM prole tried to read some Nietzsche, a de rigueur reference in BM, and often quoted him as a reference point, because he thought that he was Satanic (being the author of ‘The Antichrist’), but he stopped when he understood (or was told) that Nietzsche was in fact against Nihilism, and against people like him. Of white women, the BM prole sees only fat Tracys in the supermarket and the figurehead-whores offered to Papuans on TV, so he dreams only of rape and annihilation. Having no culture, except the brainwashing propaganda served up on TV/mags by ZOG, he does not know of the previous millennia of great European culture, which would give him a source of pride. To him, Walt Disney is a re-enactment of the Middle Ages. A passive victim of 15 years of intensive ethno-masochism at the hands of the state schooling system, adding to twenty centuries of Judeo-Christian indoctrination, for the BM prole there is nothing to save because he cannot know or see what he would lose. His words in Engrish, produced directly from a reptilian brain, speak only of goats, sodomising nuns and imaginary wars against Christians [= against a good part of his ancestors]; an ‘aesthetic’ Satanism, but that could be permissible (art is an ‘artifex’ (Latin for ‘artifice’) if he just had a sense of aesthetics. Alas, the BM prole suffers generally from tinnitus, and as he can’t distinguish melodies, he just makes noise with his instruments. (http://www.nwnprod.com/forum/viewtopic.php?t=25457&sid=f9ad4062b015db500d88ead10ddf823b)

15. The honourable Pierre Vial says, the Auvergne kept, in the Middle Ages, clear traces of Gaulish heritage. The squat churches carry plane sculptures in stark contrast with the round bosses typical of the Romanesque tradition. Interlacing patterns and solar motifs perpetuate an ancient symbolic grammar carved into the stone. The Auvergne artists affirmed without complexity their originality, especially in the Haute [Upper] Auvergne where, notes Bernard Craplet, triumphed in the Romanesque period ‘a popular art, full of life, racy and even bawdy, whose verve was given free rein on the corbels along the apses.’

16. While we’re at it, the Swedish shemale that has the account ‘BlackMetalMusic’ refused to put a link to the LMH webshop in his video because according to him ‘Black Metal has nothing to do with money.’ He plays in the Alcest-worship group Monde Céleste who indeed have ‘nothing to do with money’, since they are particularly unsuccessful. Hey Nancy, don’t you make money from just uploading music made by other bands’ into your Youtube videos?

17. In this vein, one sees the emergence of small labels who have their strong merits, but who for the most part are developing a prole mentality such as the syndicalists of UNITE with their attitude of ‘money is dirty, it corrupts music’, ‘I get no financial benefit from this DIY recording on a 4 track limited to 50 cassettes all stolen from the supermarkets of Capitalist State’, ‘music is a hobby, you can’t live from it, it’s a contradiction, it’s a sin – return to working back at the factory (subtext – like I actually do)’ rewriting the story of BM to make it more like the HC/punk alter-globalisation movement (a style they would adopt if BM wasn’t oh so fashionable). But we could remind them of their master Euronymous, himself a friend of Communists, who said before they were even born; i.e. the exact opposite of them:  ‘There is obviously an antagonism between being ‘underground’ in the common sense of the word, and the original black metal ideas. If you start to look at how black metal bands were in the ancient days, such as Venom, Mercyful Fate, Hellhammer, Bathory, Destruction, Sodom, etc., you see that they had nothing to do with what is called ‘underground’. They were signed to big labels, they earned well-deserved money and were NOT submitted to the hardcore-laws which are ruling the ‘underground’ today. These laws say that you are not allowed to play death or black metal (!) if you don’t: (1) hate money and refuse to earn anything on what you’ve paid enormous amounts of blood, sweat, money and time for. (2) Are ‘openminded’ and have lots of ‘attitudes’, like being vegetarian, being into peace and love (Fuck off! War and Sodomy!), singing about pollution and other society lyrics or other things that are approved by the moral police (HC pigs). (3) You must absolutely not think that you ARE anything. You must creep for your fans (‘Oh, do you really like us? Thank you’, etc.), you must use most of your life answering thousands of letters or you are being called a ripoff, nobody of course thinks about the fact that it costs a band maybe $25 EACH day just for postage! These people obviously have never tried living on their own and feeling the PAIN of not being able to EAT because you use all your money on postage. « There are other moral laws too but I get too angry when thinking about this. The black metal bands of ancient times didn’t have to think about any of these shitty things, they could go for being BIG, having a huge stage show and earning big money. And nothing was wrong with that. Now, WE have been servants of the ‘underground’ for 8 years. Where do we stand today? We have NO money, sometimes not enough to eat. Our equipment is fucked up, shit, or non-existent. We don’t have proper places to live. This would be no problem if it had been a GAIN for the TRUE SCENE, but take a look at which people we have been slaves for: the underground today consists of short-haired children or trendies with white clothes and jogging suits, HC-moral-police-pigs, and a VERY small percentage of TRUE people. (…) « All these ‘underground’ rules look great at first sight – the music becomes a protest towards the commercial music industry. This is good of course. But on the other hand – they KILL the bands. After 8 years of being broke, I’m starting to become quite fed up. Why shouldn’t I live on the music? Basically I have the choice between two things – staying ‘underground’ and slowly taking the life of the band – in the end I’d have to quit and get myself a job, the band/label is a full-time job so I couldn’t do both. The other thing is to say FUCK OFF to most of the ‘underground’ principles and start to EARN MONEY. Then, I’d be able to make more music with the band, and release tons of great records with great bands. This is of course a much better gain for the true scene. This is why I’ve now decided to do things a little bigger. Still I hate to see big distributors getting their hands on the records, but I simply don’t have a choice. I’ve never wanted to expose this music to trend people, but I realise that I’m dependent on sucking money from them in order to make a decent living. And I have NO bad feelings about taking the money of trendies. This would also help the bands getting the money they deserve, maybe a few of them can even quit their jobs and start living on the music. » (…) « Of course there are limits, I HATE to see Earache bands with videos on MTV, and I was DISGUSTED to see Entombed playing a playback show for discokids on a disco show on Swedish TV. These people shall FEAR this music. We must return to the old days of Venom and the other ancient ones. They were big, but they were NOT commercial! Their music is still ten times more gruesome than all the Morrisound/Sunlight trend recordings of today. Another view – if we don’t do DSP much bigger, someone else will make a black metal label which will start selling good, and what happens then? We sit here, broke and without bands. That shall not happen. Everything may very well be big, but the TRUE ONES must control it.’ (Euronymous (1968 – 1993), ISTEN mag n°6, Finland, February 1992).

18. http://www.burzum.org/eng/library/chere_france.shtml. Varg Vikernes is married to a French Aryan, Marie Cachet. She shot the film ‘Forebears’ (http://atala.fr/the-film/), which was partly shot in the French countryside.

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