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New Terres Des Anonymes video with better sound (Paris, Nouveau Casino)
7th KPN album
Fafa Noël, le retour (I-Phone Art)
Interview and collaboration with Militant Zone (EN, RU, FR)
Peste Noire – 666 millions d’esclaves et de déchets @ Steelfest Open Air 2017
Fafa Noël, le retour (I-Phone Art)
Paroles de l’EP de VOUÏVRE, par Sün
1. « Au Gouffre » (texte de Sün)
Endormis dans leurs vaisseaux de bois,
Les corbacs surveillent leurs repos
Et leurs pourritures dans le froid.
Au Gouffre avec ma bouteille,
Je déambule entre les croix d’autrefois.
Rien ne sera plus pareil,
Cette sphère m’inspire et m’empoisonne.
A ce litre plein de rancoeur
J’le dédis,
A mes proches morts.
Tous mes sommeils, les métros me résonnent,
Déchetterie humaine, poumon mort d’hexagone !
Paris et son ombre triste.
Aucune ville au monde ne la détrône,
Comme trône d’idées d’artistes,
Servira toujours comme cité lumière,
Comme putain à soldats
Comme une cité de Guerre.
Bariolée, envahie et taguée,
Ce que pouvait être ma fierté à mon contre souhait
Se meurt !
Vice centré sur la rente de délice
Qu’en soi la conception Commune des vices.
Coeur de souffreteux tous les matins,
La dague dans le creux.
L’oeil pistonnant la quête de l’extase guettant,
Les températures s’effacent et toute notion du temps
Au réveil, des gueules de pantins
Sans sang chaud ni de reins.
La nuit ne fait que retomber,
Poing dans la gueule aux trans’
Flics débordés, on devine notre dernière danse.
Vautré dans un club de joyeux baiseurs,
L’abîme des verres d’vodka mal dosés
Me rendra pressé d’lire mon épitaphe en rieur.
Au Gouffre avec ma bouteille, un fuck aux rois mages
Je déambule dans les labyrinthes de carrelage !
Et seul au sein de cette nuitée,
Les doigts dans ma gueule, la haine dans le gosier, des regorgées de merveille.
Cette nuit-là, je rêvais de crever.
Mâchoire crispée, au gouffre !
Paupières soudées, au gouffre !
Le ciel ne fait que se retourner
Au Gouffre !
Un deux un deux, des shooters par quatre,
Heures-deux, des afters en battes.
Malin Malin ! accueille les fils de la Vouïvre en gardav’ !
Une deux, tu tapes des gauches-droites
Malin Malin, même sans kalach on pourrait finir derrière les barres !
Malin Malin ! accueille les fils de la Vouïvre dans ta voie.
2. « Paris Cadavre » (texte de Sün)
J’ai trainé l’air d’un temps où la clarté me pétrifiait,
Cette aura mortifère !
Dans ces ruelles aux cent fauchés,
Où parmi l’élite bourgeoise décadente
Je m’y suis vu l’air d’un rien parmi ces êtres perdus dans le néant.
Et c’est là que j’imaginais mes mots, mes lettres à toi.
Le jour où tu te perdras. Et rev’ras d’voir crever l’être cher d’une double anale.
Seulement là tu comprendras le besoin de baiser avec comme compagnie, ton diable
Le plaisir bandant et calé d’une gerbe forcée
Du goût d’foutre de son sale.
Après la levrette d’une nouvelle élue d’été,
Quelles putes ! Belles et convaincues,
Elles comptent plus ceux qu’elles avalent !
De l’autre trottoir au bar
Je suis le chauve qui sourit à chaque verre qui arrive.
Ce soir nous boirons comme des rois.
Mort arrachés ! part nous prendrons ! et chanterons !
Paris Cadavre ! tu m’avaleras !
Dans ton parfum urbain !
Paris cadavre ! tu me tueras !
Oublié / vénéré / détesté !
Paris Cadavre ! tu m’avaleras !
Dans ton parfum urbain !
Paris Cadavre ! tu me tueras !
Oublié / vénéré / détesté !
La Vouïvre jubile ma dérive de vagabond et signe l’art de son vin.
Quelle pute, belle et convaincue.
Pour toi au quotidien je saigne ma gingivite
Rongé aux 90 degrés des frontières,
L’oeuvre d’un temps d’oubli et d’absinthe,
Aux trainards parsemés dans les rues de prières.
Rouge Crash est le sang craché sur le sol des paroles saintes
Dans le plus grand des cimetières de Paname crevé.
Oublié !
Vénéré !
Détesté !
Paris tu m’oublieras
Oublié !
Vénéré !
En cendres ou cadavre !
Au Père Lachaise tu m’abandonneras !
3. « Alcool, Amphé(f)amine & Sün » (texte de Sün)
Contre la porte devant moi.
Penche-toi que j’y vois mes droits
Putain que ce cul me parle,
Défonce le thermosta’ !
Flottent les feux follets du soir,
Jusqu’où triomphe l’arc ?
Sur cette terre perverse.
Âmes espions bonsoir !
Jusqu’où ira notre ivresse ?
A six arrêts au nord.
Evite les entrées à dix balles.
Ne te frôle pas trop au bord
Ce sol fera de ta carte bancaire
Une suicidaire sans or.
De ses néons rosés aux VHS dépoussiérées.
Pigalle me filera toujours une certaine dalle.
Le tatouer pour ne pas oublier.
Morfle nos foies aux cent mines.
Nous te saluons… Satan.
Sale pute ! Sale chienne !
Sous terre les soumises se freinent à rien.
Sexe sans suite ce soir, rien n’est censuré.
Après minuit tu ne t’arrêtes plus de boire.
Nous sommes des gargouilles déguisées en garçons.
Nous sommes des gargouilles déguisées en garçons.
Nous sommes des gargouilles déguisées en garçons.
Sale chienne !
Passe la quatrième les feux sont verts.
Va dans un autre club, nique les radars.
Des flashs, des décharges cérébrales très tard !
Equilibre d’un bateau ivre.
Haïs pour être des vrais.
Acte final par Xaphan :
« Au diable vos verres, sous l’étendard de la Nation,
A Notre Dame des porcheries, à ces Mariannes prises à l’envers.
Je suis la Mort et le Logos dans la matrice du Panthéon,
Je suis la rouille, le sperme vil de Thanatos, le pathos et l’œil pervers du mascaron !
Ô Saint supplice des boulevards, de ses venelles, de ses caves
Occies et de son con ; aussi je caresse cette ville comme on caresse une esclave,
Et la langue de François Villon. »
PESTE NOIRE in Kiev Central Cinema (video report, 2017)
PESTE NOIRE – LE DERNIER PUTSCH (official video, 2017)
Fafa Noël, le retour (I-Phone Art)
New Terres Des Anonymes video with better sound (Paris, Nouveau Casino)
La Commune
Depuis la publication de notre clip sur La Commune, je lis vos commentaires en scrollant avec la main gauche, et en me branlant avec la droite, car ils sont orgasmiques : les droitards constipés n’arrêtent pas de crier à la trahison de PN, qui aurait pris un virage marxiste ; et les gauchistes y voient une récupération de ce dont ils pensent avoir le monopole : le social, le peuple.
Je pense que le temps est venu d’éduquer ces crétins.
D’abord la pseudo Gauche, qui a abandonné depuis belle lurette les classes populaires et moyennes au profit des professions intellectuelles supérieures et des « minorités », cherche à se donner bonne conscience en affirmant sa filiation avec un mouvement révolutionnaire et populaire tel que La Commune de Paris.
Or, La Commune n’a jamais été un bloc homogène. Elle fut parcourue de plusieurs tendances dont certaines, nous allons le prouver noir sur blanc, sont aux racines du fascisme français, ce pourquoi des fascistes reconnus comme Jean-Marie AIMOT faisaient régulièrement fleurir en leur nom le mur des Fédérés.
Pour commencer, le mouvement de La Commune était patriotique et belliqueux : les Communards voulaient continuer la guerre et refusaient l’autorité d’un gouvernement de défense nationale défaitiste, qui signait en loucedé la perte de l’Alsace-Lorraine. J’aimerais bien que les anarcho-communistes actuels, anti-militaristes et sans-frontièristes, m’expliquent en quoi le nationalisme guerrier est leur nouveau dada, et en quoi ce thème leur appartiendrait plus qu’à nous. Lol.
Ensuite, s’il est vrai que La Commune a donné naissance à une branche Socialiste-Révolutionnaire dont ils peuvent se réclamer, elle a également engendré une branche lorgnant vers un nationalisme autoritaire, où le social et le national étaient les deux faces d’une même pièce. J’ajouterai que ces deux tendances, la branche Socialiste-Révolutionnaire comme la branche Socialiste-Nationale, étaient toutes deux fortement imprégnées d’antisémitisme. Quand je vois nos néo-anars se réclamer de Blanqui, j’ai envie de leur rappeler cette citation de leur maître à penser, figure de proue des Communards : “le suffrage universel, c’est l’intronisation définitive des Rothschild, l’avènement des juifs”.
Avant 1900, le parti qui se présente vraiment comme l’héritier de la Commune, c’est le comité central socialiste révolutionnaire de Rochefort. Rochefort : un communard antiparlementariste, antidémocrate révolutionnaire, créateur de divers mouvements politiques nationaux et socialistes qui rassemblaient d’anciens Communards comme Gaston Da Costa, Achille Ballière, Eugène Protot, Clovis Hugues, Ernest Granger (je vous laisse vous renseigner sur le pedigree de ces infréquentables). Le parti de cet homme, créateur des soupes populaires, était totalement anti-internationaliste.
L’ancien Communard qui a le mieux réalisé l’idéal méritocratique républicain est Camille Barère, devenu Ambassadeur de France. Arf, quel dommage qu’il ait soutenu Mussolini !
Les propos qui vont suivre, tous sortis de la bouche de Communards, sont si radicaux que même Adolf Hitler leur aurait dit de se calmer, ce pourquoi je les publie uniquement sur mon site et non sur FB (qui censure aujourd’hui tout et n’importe quoi, même des citations historiques). Les voici :
Ernest GRANGER, communard, disait : « Nous aussi, après Blanqui et Tridon, nous sommes, philosophiquement, des antisémites. Nous pensons que le sémitisme a été funeste au génie aryen et nous déplorons que le sombre, persécuteur, impitoyable monothéisme juif ait triomphé des libres et naturalistes religions gréco-romaines. A cet égard, nous sommes même beaucoup plus antisémites que Drumont et Morès, car nous, nous n’oublions pas que le christianisme est une religion sémitique, fille du judaïsme, et nous avons une égale horreur du juif Jésus et du juif Moïse ». (Cité dans GR, p 202)
Benoît MALON, élu de La Commune de Paris : « Oui, la noble race aryenne a été traître à son passé, à ses traditions, à ses admirables acquis religieux, philosophiques et moraux, quand elle a livré son âme au dieu sémitique, à l’étroit et implacable Jéhovah. »
Albert GRANDIER, communard, demanda à la Commune de « prendre des mesures très énergiques contre les étrangers qui méconnaissent à ce point leur devoir de reconnaissance pour la généreuse hospitalité que la France leur accorde. Nous sommes depuis trop longtemps envahis par une nuée de parasites de tous les pays qui profitent de tous les droits, de tous les avantages des Français eux-mêmes et qui ne sont liés par aucun de leurs devoirs » (L’affranchi N° 16. Cité dans GR, p 71)
Albert REGNARD, communard : « … La réalité et l’excellence de la race aryenne (…) et qui seule est en mesure de préparer et d’accomplir l’achèvement suprême de la rénovation sociale ».
Gustave FLOURENS, communard, professeur au Collège de France en 1863, établit une méthode linguistique et anatomique pour classifier les races humaines.
Gustave TRIDON, élu de la commune de Paris, rendait ainsi hommage à Drumont : « Sa guerre au capitalisme juif témoigne sans doute d’une préoccupation louable » (La question juive et la question sociale, La Revue Socialiste. N° 62, février 1890. p 233)
Gustave Paul CLUSERET, élu de la commune de Paris, délégué à la guerre en avril 1871, fut ensuite collaborateur du journal antisémite de Drumont « La Libre parole ». En 1885, il dépose un projet de loi de limitation du droit des naturalisés. En 1896, il dépose un projet de loi de limitation du droit au travail pour les étrangers. En 1889, il fait partie des 198 députés qui demandent au gouvernement « quelles mesures il comptait prendre pour arrêter la prédominance des juifs dans les diverses branches de l’administration française ».
Antonin DESFARGES, lui aussi un des derniers Communards, mort en 1941 à 90 ans : « Je me suis catégoriquement prononcé contre les menées des cosmopolites juifs et financiers qui, par la puissance de l’argent, ont déchaîné une troublante agitation à travers le pays pour sauver le traître Dreyfus justement condamné ».
Edmond LEPELLETIER (de son vrai nom Edmond Le Pelletier de Bouhélier), ancien délégué de la Commune, se déclare antisémite et nationaliste à partir de 1898 et est élu député et conseiller de Paris sous ces étiquettes.
La liste est interminable.
Alors, La Commune, héritage exclusif des antifa ?
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PESTE NOIRE – Gilets jaunes (spirit of 1871)
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